Je me permets de vous répondre puisque vous citez l’article que j’ai rédigé.
- Le concept « d’opression » est subjectif, je vous l’accorde. Tel considère que c’est de l’oppression, et l’autre pas. Il m’a semblé que ce mensonge, suivi d’une série de mesures d’austérité, pouvait être considéré comme une oppression, allant à l’encontre de l’attente des hongrois. Sans aucune commune mesure avec l’oppression communiste, bien évidemment.
- Pour préciser votre propos, les économistes considèrent que la dette publique n’est pas un problème en soi si et seulement si une croissance soutenue permet de ne pas l’alourdir. Or actuellement, la croissance nous permet seulement de rembourser les intérêts de la dette.
Dans la mesure où :
1) Des dépenses sont prévues pour réformer la France (pour la gauche comme pour la droite)
2) La croissance reste un facteur incertain
3) Une économie endettée n’est pas considérée comme saine...
Il va bien falloir endiguer un moment ou à un autre cette dette. Il serait naïf de croire que l’on peut continuer de surfer sur une bulle de dettes colossales sans en subir des conséquences.
Certes, on ne peut pas prévoir la réaction des Français. Mais j’ose croire que les Français réagiraient s’il advenait qu’un ministre tienne des propos comme ceux du premier ministre hongrois.