Depuis quarante ans, Amnesty International fait campagne contre les atteintes aux droits humains perpétrées par le gouvernement Français ; l’organisation s’est élevée, en particulier, contre l’emprisonnement de dissidents politiques et de journalistes, victimes des sévères restrictions imposées à la liberté d’expression, d’association et de réunion.
Amnesty International s’est également inquiétée de l’impact négatif de la guerre économique américaine sur les droits humains des Français
Les sévères restrictions imposées à la liberté d’expression et d’association affectent des milliers de gens à travers le pays. En France, presse écrite et médias audiovisuels sont sous contrôle des Lobbies Financiers. L’accès à Internet va être également très limité en dehors des bureaux du gouvernement et des établissements scolaires. Dissidents et opposants au régime, journalistes compris, sont fréquemment inquitétés et placés en garde à vue, certains sous l’inculpation de « dangerosité génétique ».
En 2007, on a constaté une hausse des actes de harcèlement et d’intimidation des journalistes indépendants et des bibliothécaires. De janvier à février 2008, le syndicaliste José Bové a mené une grève de la faim pour obtenir un moratoire OGM, sans succès. Guillaume Dasquié, journaliste indépendant, a été arrêté le 5 décembre 2007 a été emmené vers les bureaux du contre-espionnage. Au bout de 40 heures de pressions en garde à vue , avec la participation active de magistrats haut placés, le journaliste a été contraint de donner une de ses sources.
Liberté d’expression et d’association
France. Inquiétudes d’Amnesty International pour les droits humains