L’emploi du terme oppression est en effet discutable. Titem a parfaitement raison de l’employer si on considère la résistance à l’oppression comme découlant des autres droits de l’homme (conception de 1793) —> article 14 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyens (1789/91) : droit de regard des citoyens sur la « contribution publique », le budget, consentement à l’impôt, etc... En revanche, si on considère qu’on est confronté à une insurrection, il est tout à fait possible de voir dans les émeutes une réaction directe devant la violation du seul principe démocratique/ de souveraineté populaire. Quoi qu’il en soit, abus de pouvoir / mauvaise usage du droit de nécessité et rébellion / résistance à l’oppression se répondent. Dans tous les cas, « c’est le peuple qui a vocation à arbitrer ». (cf. Droit de résistance et état d’exception, article de M. François Saint-Bonnet dans Le droit de résistance à l’oppression - Seuil, Le genre humain, 2005). Magnifique livre au passage et article passionnant ! ...
Quant à la question de la dette, je pense comme vous qu’il s’agit d’un faux problème, l’objectif primordial restant la croissance (qui, certes, est de plus en plus déterminée par des facteurs extra-nationaux). L’exemple du déficit public américain et du phénomène d’absorption de l’épargne mondiale pourrait être intéressant.