En premier, merci Brieuc pour cet article qui situe bien les choses selon moi. Merci aussi à "Ronchonaire" pour les précisions apportées.
En ce qui concerne le "prix" de l’argent, il est vrai que l’argent n’est pas complètement gratuit. Il n’empèche que la monnaie scripturale est créée "ex nihilo" (à partir de rien) par le système bancaire privé par le biais du crédit. Les banques centrales, pour éviter justement que les banques "abusent" de cet extraordinaire privilège, impoesnt certaines règles qui se traduisent par des coûts pour les banques : achat de la monnaie fiduciaire, réserves obligatoires, règles prudentielles. Mais ces coûts n’ont rien à voir avec ce que le client, l’emprunteur auprès des banques, paie en intérêts, sans compter que le crédit, gouverné dans la logique de l’entreprise privée, est quasi eclusivement dirigé vers des projets rentables financièrement, ce qui laisse sur le pavé ceux qui en auraient sans doute le plus besoin.
Il me semble aussi faux de considérer que "le problème n’est pas là". Certes, s’il y avait une réelle volonté politique, même dans les conditions actuelles on pourrait vraiment financer le développement (restant à préciser ce que l’on appelle développement comme Brieuc le rappelait). Il est là parce que ce sont les pouvoirs politiques qui ont permis la privatisation de l’argent. Il y a peu de temps encore, les Etats avaient la souveraineté sur leur monnaie de sorte qu’il était possible de recourir à une émission de monnaie "gratuite" pour financer le développement. Si les être humains et en particulier les "élites", avaient un souci prioritaire pour l’intérêt général, elles auraient tout fait pour conserver aux nations le pouvoir de création monétaire, maintenant abandonné aux banques privées. Car une Nation peut se permettre d’émettre de la monnaie sans jamais la rembourser, sachant qu’elle se traduit par de la richesse réelle (système de santé, éducation, environnement etc...) quand une banque privée ne peut avoir que le seul couci de sa rentiblité financière pour servir l’intérêts de ses actionnaires. Là où l’argent peut être mis au service dun mieux être pour tous sur la terre, il a été mis volontairement et à l’insu des peuples, au service des plus nantis. Les élites sont très heureuses quand on ne se préoccupe que des symptomes : la malnutrition, l’accès à l’eau, l’éduction, la santé, la pauvreté etc... parce que cela leur permet de maintenir un système féodal fondé sur "le charitabilisme". Alors on y va des bonnes oeuvres, des fondations et des déclarations vibrantes sur la misère du monde, car tant qu’on en reste là, on peut maintenair caché le mal profond qui est celui de perpétrer le mensonge d’un argent rare et couteux. C’est ce que j’appelle la "technique de la "muleta", cette cape rouge que le torero agite sous le nez du toro pour attirer son atention où il veut. Nos élites politiques et économico-financières sont ravies de nos préoccupations humanistes et environnementales, car oendant que l’on débat sur ces sujets, on ne parle pas de la gouvernance de l’argent et du détournement volontaire de cet outil collectif pour accroitre à l’infini la richesse et le pouvoir de ces mêmes élites.
01/10 00:43 - JONAS
Monsieur, j’ai eu pendant la majorité de ma vie, la mort comme compagne journalière. (...)
03/03 09:04 - brieuclef
Tout à fait d’accord avec vous ! Une politique de développement, pour quoi faire ? (...)
03/03 06:26 - Blé
Je suis d’accord avec J.L., c’est l’économie qui nous possède. Plus (...)
29/02 10:50 - JL
Vous parlez de l’œuf et la poule, je vous renvoie à TINA de M. Thatcher (...)
29/02 09:44 - brieuclef
Bonjour, et merci pour vos réactions constructives. En fait, vous avez tous raison ! (Vous (...)
29/02 08:17 - Le péripate
La monnaie, cet impensé de l’économie classique. Il y a, à mon avis, un livre tout à fait (...)
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