Allons plus loin : vous parlez de 10 000 décès annuels par maladie nosocomiale, vous avez donc lu ce fameux rapport dont personne n’a parlé et, parce que c’est plus commode : tout fourré sous « maladie nosocomiale » (vous le relirez, je vous pardonne)
la désignation du mal : une bactérie devenue résistante, la solution : le lavage des mains, la stérilisation etc (en fait, il suffirait sans doute d’ouvrir tout grand les fenêtres au grand soleil des cours, de ressortir le savon de marseille, ou d’Alep...mais c’est beaucoup trop simple) : trouver une solution.
Mais ces 10 000 décès par an ne sont pas tous dus aux maladies dites « nosocomiales » mais bien à des erreurs humaines, des « accidents », des inattentions...
Allez savoir si le chirurgien a soufflé dans le ballon avant d’opérer...
Allez savoir pourquoi cette anesthésiste a insensibilisé le côté gauche d’un patient qui était opéré du côté droit et qui a pris de plein fouet le choc du bistouri. Est-ce un manque de personnel ? est-ce que le chirurgien n’aurait pas du pincer le membre avant de donner le premier coup de bistouri ?
Dans ces décès, certains sont comparables entre eux, d’autres ne le sont pas et chaque vie a la même valeur.
De plus, justement dans les professions médicales/paramédicales il y aurait plus de maladies mentales que dans la population générale (25%). ça se comprend (l’impuissance face à la maladie, la tolérance/intolérance à la douleur d’autrui...). Ces décès sont pourtant bien des homicides.
Quelle comparaison avec la dangerosité d’un récidiviste ? aucune si la solution consiste à voir la vérité en face et enlever à certains, définitivement, le droit d’exercer, avec ou sans obligation de se soigner.