Nous faisons tous des fautes et vous avez raison de signaler que le refus de simplifier l’orthographe est socialement déterminé, mais le paradoxe apparent est que ceux qui devraient en faire le moins, n’y échappent pas plus que les autres.
Quiconque à lu des manuscrits des plus grand écrivains savent qu’il sont constellés de fautes et autre coquilles et que de nombreuses relectures de professionnels sont nécessaires pour les corriger avant publication. Il fut un temps où les responsables avaient à leur disposition une ou des secrétaires, aujourd’hui de plus en plus remplacées, par logiciels -correcteurs automatiques moins coûteux.
En ce domaine notre président de la République n’a rien à envier à Louis XIV, fondateur de l’Académie Française, qui, bien que longuement éduqué pour la Fonction sous la régence, battait tous les records en nombre de fautes par ligne. Tous ceux qui ont eu à lire les lettres directes et non corrigées adressée par lui à Vauban en cette année anniversaire ont pu s’en rendre compte Celui-ci ne semblait pas s’en offusquer et encore moins considérer que ces fautes royales étaient indignes du monarque absolu et de droit divin.
Pas plus que les plus pauvres n’ont de femmes de chambre, de majordomes, de coiffeurs , de "poudreurs" et de "cosméticiennes" personnels, ils n’ont de secrétaires ou de (re)lecteurs spécialisés attitrés !.