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Commentaire de Antivolt

sur Les Bienveillantes


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Antivolt 29 février 2008 15:40

En Allemagne la critique des Bienveillantes est souvent féroce :

- « Quand un tambour du Ghana un joueur de sitar indien et un pianiste danois jouent ensemble, on parle aujourd’hui de musique du monde - world music. Par analogie, Les Bienveillantes sont de la world littérature. Car Littell offre dans un seul ouvrage un porno, un roman policier, un film d’horreur, un witz plein d’imagination, une tragédie, un roman trivial kitsch, un guide de randonnée, et une nouvelle monographie sur l’Holocauste », décrit Burkhard Scherer dans la Berliner Zeitung. Sarcastique, le critique berlinois compare ainsi le narrateur, le fonctionnaire nazi Max Aue, avec ses sentences de soirée arrosée, « la guerre est la guerre et le schnaps est le schnaps », accumulant les crimes sur les traces de la guerre d’extermination, « au Forrest Gump des monographies sur l’Holocauste : soudain, encore un de plus au tableau ».Il n’y a pas une seule raison de lire ce pavé, écrit le chroniqueur de la Berliner Zeitung, qui pense que l’avertissement de Max Aue, disant au lecteur qu’il peut refermer le livre et le jeter à la poubelle, vient un peu tard, à la page 1094.

( Voir l’article d’Yves Petignat dans Le Temps, ( Suisse ) du 27 février 2008 )
 
 


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