La Taverne,
je veux bien qu’on vante en permanence la supériorité morale de notre Nation et sa rationnalité cartésienne. Mais je m’aperçois qu’on en est bien loin dans cette affaire. Vous si prompt à dénoncer la déamgogie sarkozyenne tombez dans le piège qu’il vous tend. En mettant en avant quelques criminels "dangereux", il tend un piège à tous ceux qui sont soucieux de l’Etat de droit. Défendre l’Etat de droit serait être complice des criminels.
Ce qui empêche la réflexion ici, c’est "l’ennemi" désigné. Le tueur psychopate violeur d’enfant. Très dur de s’identifier à lui, beaucoup plus de s’identifier aux parents de l’innocente victime reçus par notre compassionnel président.
Je pose la question :
Un assassinat est-il plus horrible quand il est commis par un récidiviste ?
Ce qu’il faut comprendre, c’est que les droits accordés au coupable sont ceux qui nous protègent TOUS contre l’arbitraire.
Quel est le pourcentage de récidivistes ? Doit-on pour protéger la société enfermer tous ad vitam eternam tous ceux qui sont susceptibles de récidiver sous prétexte qu’une partie d’entre eux récidive ?
Qui va juger de la dangerosité ? des comités d’experts ? comme ceux qui ont estimés crédibles les témoignages des enfants dans l’affaire d’Outreau qui avait alors ému une opinion qui doit être frappée d’alzeihmer ?