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Commentaire de Voltaire

sur Le MoDem survivra-t-il aux municipales ?


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Voltaire Voltaire 4 mars 2008 09:48

En dehors du problème strictement stratégique, où effectivement annoncer à l’avance une alliance avec l’un ou l’autre camp peut s’avérer suicidaire, je pense que vous sous-estimez aussi la réalité de la difficulté de passez des accords sur la bse d’un projet commun.

Pour ne prendre que l’exemple de Paris, Mme de Sarnez a ainsi indiqué qu’elle pourrait travailler avec Mr Delanoë, mais qu’il demeure des divergences sérieuses en terme de projet. Cette situation est sans doute identique dans de nombreuses villes : en réalisant un très bon score au premier tour, le MoDem se met en situation de peser sur le projet de son futur partenaire. Plutôt que de réclamer que le MoDem indique à l’avance avec quel partenaire il s’alliera, je pense que la bonne demande est de préciser quels sont les éléments incontournables de son projet dans chaque ville. Cela permet alors de préparer des accords sur une base plus claire, sachant que la proportion du projet du MoDem qui sera acceptée par son partenaire sera plus ou moins importante en fonction de son score.

Enfin, il est aussi important de préciser que, dans un certain nombre de villes, le MoDem ne fera pas d’accord au second tour, malgré son intérêt évident. Soit parce que les projets sont trop éloignés, soit parce que les circonstances politiques ne le permettent pas, soient par ce que la personalité des têtes de listes des autre spartis ne sont pas compatibles avec le projet du MoDem.

Pour ne prendre que ma propre ville en exemple, la liste MoDem, qui pourrait faire un score important, a annoncé qu’elle ne ferait pas d’alliance au second tour : elle revendique un mandat unique pour le maire et une gouvernance plus ouverte, alors que le député-maire UMP sortant s’y refuse, mais ne peut s’allier avec la liste de gauche menée par un fabiusien anti-européen, qui défend un projet trop éloigné. Un tel cas se reproduira sans doute dans beaucoup de villes des Hauts de Seine, où les élus UMP sont devenus infréquentables, mais où les listes de gauche, comprenant souvent des communistes, sont aussi peu compatibles avec le MoDem.


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