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Commentaire de Christophe

sur Pouvons-nous parler de maturité chez les jeunes ?


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Christophe Christophe 4 mars 2008 12:40

@l’auteur,

Votre approche de la maturité porte à confusion ; vous me semblez mélanger maturité végétale et épanouissement psychologique et physiologique appliquée à l’être humain.

Si j’admets sans conteste que pour le végétal, la maturité est suivie d’une phase de dégérescence, le sens appliqué à l’homme ne possède en aucun cas cette suite.

Si nous prenons des exemples appliqués à l’homme, Bergson donne une approche de la période de la vie entre l’adolescence et la vieillesse, période durant laquelle les facultés humaines atteignent leur plus haut point de développement. Mais cela n’implique en aucun cas une dégénérescence des facultés (que nous constatons lors de la phase de vieillesse).

Si nous prenons l’exemple de la maturité sexuelle, votre propos consisterait-il à exprimer que dès lors que ce point est atteint, la sexualité se dégrade ? Franchement, j’en doute !

Etre au sommet de ses capacités peut durer longtemps.

En fait, il me semble que votre raisonnement est faussé par une approche croissance / décroissance en omettant les périodes de stabilité ; vision totalement tronquée de la nature humaine, même animale. Je vous recommande plutôt d’aller voir les définitions dans des dictionnaires épistémologiques et non des définitions approximatives comme celles que vous mettez en exergue.

En résumé, atteindre l’apogée de ses capacités ne correspond aucunement ni à l’apogée de ses connaissances, ni à la finalité de sa propre contruction individuelle.


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