En tout cas les amis, cet " exces d’apoptose " cellulaire dans le cas du VIH , le " blocage de l’apoptose" cellulaire dans le cas du cancer , la réflexion qui s’articule autour de ce phénomène, de ces processus, semble etre une voie qui voudrait que, de la même manière que ces puissantes maladies arrivent directement ou indirectement à contrôler la mort programmée de la cellule en inhibant ou activant à volonté le processus d’apoptose, l’etre humain en recherche en vienne-t-a s’approprier lui aussi quelques clés autour de ce processus.
Ce qui m’a toujours frappé dans les orientations de la recherche médicale à propos du cancer comme du sida, c’est le postulat de départ consistant à essayer de détruire la cellule infectée ou tumorale. La détruire , donc placer un agent exterieur qui pourrait du coup , faire le tri entre ce qu’il faut tuer et ce qu’il faut garder. Alors que le corps sait tres bien le faire et a déjà développé des processus extremements complexes et anciens puisque la mort programmée de la cellule est si je ne me trompe pas , l’activation d’une séquence du génome. Alors les moyens mis en oeuvre , et je pense ici , précisément aux rayons dans le traitement du cancer , sont une veritable mise à mal pour le corps entier , pour le malade.
Il me parait donc important mais surtout sensé, d’orienter la recherche vers la connaissance des tenants et des aboutissants de l’apoptose cellulaire, les facteurs déclenchants, inhibiteurs, car il y a certainement un set d’instructions qui inhibent ou activent ce processus. L’article à propos du cancer que je vous évoque plus haut est éloquent à ce sujet. L’apoptose est une voie de contournement à la destruction de l’antigene par un agent exterieur. Il est à mon sens possible qu’on soit perpetuellement en train de réinventer la roue au travers des médications soignant certaines maladies évolutives. C’est une conviction , mais elle est tres forte en moi.