• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de RichardB

sur « Et Nietzsche a pleuré » ou quand Philo rencontre Psycho


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

RichardB RichardB 5 mars 2008 10:08

Pour répondre à votre première question, il vous suffit de lire ce livre. Pour ma part, je pense que oui, l’échange intellectuel est d’un haut niveau - sans être complexe. Et très bien écrit.

Pour Lou Andreas Salome, je ne veux absolument pas "facilement la faire passer pour perfide" ; dans le roman, elle manipule Nietzsche à son insu - et pour son bien, d’après elle - afin qu’il puisse être soigné par le docteur Breuer. Mais dans la vie réelle, tout auteur(e) de talent, tout femme ou homme libre peut néanmoins avoir quelque personnalité qui le(la) font redouter de ses connaissances. Et Lou Salomé en avait de la personnalité, comme vous le signifiez ! Son aventure platonique avec Nietzsche (en compagnie d’un autre homme Paul Rée) n’a pas arrangé la "sérénité" du philosophe, même si cela a pu être bénéfique pour ses recherches et pour son oeuvre.

Quant à votre dernière remarque, je ne me lancerai pas dans un débat qui sort un peu du cadre de ce billet. Deux subjectivités qui s’affrontent, ou tout au moins se confrontent ? oui, peut-être ; mais celle du "professionnel" se devrait d’être la plus neutre... et neutralisée - cela fait partie de sa... formation continue. L’apport de la psychanalyse à une personne en souffrance ? sa durée, son coût, l’addiction qu’elle peut créer chez le patient, ses effets secondaires, ses dégats colatéraux ? Vaste débat déjà entamé ailleurs, depuis longtemps.

Merci pour votre intérêt, et bonne lecture.

 


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès