Je ne peux que réagir aux réactions qui apparaissent au sujet de cet article :
1/ la concurrence ne marche pas ? Que peut on y opposer ?... le monopole de l’état, qui fixe les prix, regle les vies, et facilite tous les abus, sans d’autre argument que la loi ? Voyez comment la mise en concurrence, justement, permet aujourd’hui de téléphoner gratuitement dans le monde entier ! L’exemple cité des abus de certaines entreprises n’est qu’un monopole dissimulé. La concurrence, tant qu’il s’agit d’une ’coopétition’ fonctionne, c’est le principe même de la vie, et notre évolution. C’est ce qui permet à chacun de se réaliser, d’exister, de se sentir fier de soi, par toutes ces petites victoire sur soi-même que l’on remporte. Et contrairement à ce que l’on croit, cela ne se fait pas aux dépends des autres, si chacun peut trouver son ’domaine de réussite’.
2/ la carte scolaire facilite la mixité sociale ?! En quoi obliger un élève de banlieu, qui a de bons résultats scolaires, à rester dans sa banlieu, facilite la mixité ? pourquoi s’interdire de permettre aux bons élèves, quelle que soit leur origine, de se donner les moyens d’avancer. Quand je dis bon, il s’agit évidemment de tous les talents : médecine, boulanger, peintre, musicien, ... peu importe. Notre éducation, à vouloir 80% de bacheliers immobilisés par la carte scolaire, fabrique aujourd’hui 20% de laissés pour compte, n’ayant même pas réussi à obtenir un diplome aujourd’hui dévalorisé. Conserver de la valeur aux diplomes, reconnaitre à l’élève le droit de choisir son école et sa voie, c’est lui rendre le plaisir de s’accomplir, de se réaliser. On ne fabrique plus que des désabusés, avec cette démagogie et ce chemin unique et forcé vers le bac... qu’il est facile d’être mauvais quand on vous impose le chemin !
Et ce n’est pas en interdisant plus, en limitant la concurrence (qui peut être saine, car elle permet de récompenser l’effort, et d’être fier de soi), que l’on avancera. Plus de contraintes, c’est juste restreindre le nombre de ceux qui peuvent les éviter, et faire de l’élite des privilégiés. Tout le contraire de ce que l’on souhaite !
Quand comprendra-t-on que ce n’est pas l’argent des parents qui fait le succès des enfants. C’est un biais : ceux qui ont su réussir ont peut être une combativité, un enthousiasme, une curiosité, qu’ils savent transmettre. Et ces valeurs peuvent être transmises quel que soit le milieux social (j’étais boursier), si l’éducation ne fige pas les enfants dans l’illusion d’un chemin unique.
Autorisez les jeunes à se réaliser, à être mobile, à prendre des initiatives, et peut être voudront-ils alors créer un avenir ! Aujourd’hui, notre éducation engendre des assistés démoralisés, sans volonté d’avenir...
28/10 09:46 - martial
Je ne sais pas ! Mais qui utilise la carte ou plutôt l’« évite », les privilégiés : (...)
27/09 19:30 - Totor
A force de ne pas dégraisser le mammouth, il faudra un jour se résoudre à euthanasier le (...)
25/09 13:36 - partkway
même si c’est une évidence, il faut continuer d’asséner ces propos afin que les (...)
25/09 12:59 - partkway
a nash : Changer la machine ? L’Education nationale n’est pas une machine, (...)
25/09 12:43 - partkway
24/09 21:12 -
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