• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de claude

sur Le foulard islamique : est-ce une obligation religieuse ?


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

claude claude 5 mars 2008 23:02

je n’ai pas pu mettre tous les témoignages de l’extrème évolution de la société israélienne et de la religion juive , en ce qui concerne la femme :

Culture israëlienne et position des femmes La situation des femmes en Israël est alarmante. Sur ce point, tous les partis sont d’accord. La source des problèmes est identifiée de façon différente selon les tendences politiques et religieuses. Pour Sha’as, c’est un manque de Torah qui est la source de tous les maux. Il semblerait que ce parti soit d’ailleurs enclin à pardonner plus facilement la violence issue de milieux religieux :Sha’as vient, par l’intermédiaire d’un de ses ministres, de demander un allègement de la peine de deux parents violents rahidim qui frappaient leur enfant et qui avaient été condamnés par une cour de justice israëlienne. Le recours a été rejeté. Pour les partis laïcs, la source de la violence contre les femmes serait une certaine conception de la femme véhiculée en grande partie par la position de la femme dans le judaïsme. Bien qu’il soit indéniable qu’une compréhension dégradée des sources juives puisse amener certains cas de machisme, il est cependant excessif de réduire la violence contre les femmes, ou le machisme israëlien à cette cause. On pourrait écrire un livre entier sur l’image de la femme dans les chansons israëliennes actuelles, et celles-ci sont loin de fonder leur idéologie sur la Torah. Depuis la femme-nounou, consolatrice éternelle des chansons de Haïm Moshé, "Tni li Yad" : tiens moi la main", aux chansons les plus érotiques réduisant la femme à un objet anonyme de plaisir sexuel, "Zé kara halaïla" ("ça" [l’acte sexuel] s’est passé cette nuit"), ou bien même aux chansons chantées par des femmes, qui nous renvoient une image effrayant des la position de la femme dans le couple, toujours sur la défensive, davant toujours veiller à ne pas être trompée ("Ani roah lekha ba aïnaïm, ani roah et hakol" : je te regarde dans les yeux, et je vois tout..."), l’image de la femme idéal selon l’homme laïc israëlien n’est pas brillante, admettons-le. AUCUNE chanson actuelle ne lui confère une place de partenaire égale à l’homme et échangeant avec lui. (...)

 

Pétition pour le droit des femmes juives à divorcer religieusement

Actuellement, une femme juive qui veut divorcer doit obtenir de son mari un "guet" (libellé de divorce), indique dans ce texte Olivia Cattan présidente de l’association. Elle veut sensibiliser les hommes et femmes "de toutes confessions" au fait que les femmes juives doivent pouvoir "disposer en toute égalité du droit de divorcer afin de ne plus être les otages de la bonne volonté de leur mari lorsqu’il y a séparation".

Les femmes juives demandent à leurs instances religieuses de "réparer cette injustice au nom de l’égalité hommes-femmes". Olivia Cattan souligne que les femmes travaillent et votent comme les hommes. "La République, ajoute-telle, nous permet d’être égaux devant le mariage et de divorcer en toute égalité, les religions doivent se faire l’écho de cette loi républicaine".

"La religion juive a déjà su évoluer vers plus d’équité et abolir la polygamie et la lapidation des femmes adultères", répond-elle à l’argument selon lequel la Torah est immuable. (...)

 

je ne parle même pas des lumières et les libertés dont jouissent les femmes dans les milieux orthodoxes ! on les croirait copiées/collées de celles dont jouissent les femmes des fondamentalistes musulmans, burka ou voile en moins !!!

(...)

La vie de famille

Les mariages se font jeunes, sont souvent arrangés par un marieur (Shadkhan) et ont pour but d’avoir un maximum d’enfants. Sauf cas médicaux, les familles ont 5 à 10 enfants (7 enfants par famille en moyenne en Israël en 2005). Il s’agit pour les haredim d’un commandement religieux important : « croissez et multipliez » (Genèse 1:28, 9:1,7).

La femme est soumise à son père jusqu’au mariage, puis à son mari. L’autorité de ce dernier l’emporte alors sur celle du père. Quand des conflits surviennent entre communautés haredim, ou lors des élections en Israël (voir plus bas), la femme doit suivre la communauté et le parti de son mari, non celui de son père.

«  La chasteté de la femme préoccupe énormément la société ultra-orthodoxe. Elle doit non seulement cacher ses cheveux, ses bras et jusqu’à ses chevilles, mais le moindre contact physique avec un homme qui n’est pas son mari lui est interdit[19] ». Elle ne doit d’ailleurs jamais se retrouver seule avec un homme autre que son mari. Ces deux contraintes limitent fortement les capacités de sorties de la femme haredi, que ce soit pour les loisirs ou le travail. Dans les années 1980, des passages piétons séparés pour les hommes et les femmes ont ainsi été créés dans certaines zones haredim, afin d’éviter les frôlements involontaires entre hommes et femmes sur les passages les plus fréquentés.

Dans la majorité des groupes haredim (mais pas dans tous), on a noté depuis les années 1970-80 une tendance au développement du travail des femmes (plus important en 2007 et en Israël que le travail des hommes[17]). Les familles nombreuses ont en effet des besoins financiers importants, surtout là où le mari ne travaille pas, mais se consacre à l’étude des textes sacrés (essentiellement en Israël). En 2007, une « enquête montre que les hommes de la communauté ultra-orthodoxe consacrent la plupart de leur temps à l’étude religieuse et travaillent pas, la charge de gagner un revenu retombant sur les femmes[17] ».
Ce travail est un facteur limité mais bien réel de renforcement du poids de la femme haredi
[20]. Il n’est cependant pas question d’égalité. Il est à noter que certains haredim (Edah Haredit) considèrent une telle évolution comme un grave péché. On peut noter que le travail des femmes est limité par deux facteurs : il n’est pas question d’accepter que la femme haredi fasse un travail dans un milieu mixte homme – femmes, ce qui réduit fortement le nombre de postes accessibles ; les grossesses fréquentes rebutent beaucoup d’employeurs.

Les enfants doivent être élevés si possible dans des écoles religieuses spécifiques : c’est assez simple en Israël, parfois plus difficile en diaspora, surtout dans les groupes les plus petits. Ce qui encourage d’ailleurs les regroupements en communautés compactes, dotées de leurs propres écoles.

L’homosexualité ou le concubinage sont totalement rejetés.

(...)

Violence contre d’autres Juifs

Les violences contre les Juifs non haredim ne sont pas rares en Israël : pierres lancées contre les voitures roulant le chabbat, cocktails Molotov contre des cinémas ouvrant le chabbat, intimidation pour faire partir les laïcs vivant dans les quartiers à dominante haredi, sabotage de fouilles archéologiques (risquant de déranger la sépulture des morts), émeutes contre des autopsies (interdites par la loi juive). En 1986 eut lieu la « guerre des abribus », destruction systématique par les haredim des abribus se trouvant dans ou près de leurs quartiers et affichant des publicités comportant des images « indécentes  ». Dans les années 1980 est apparu un groupe clandestin haredi israélien appelé Keshet (Arc-en-ciel), spécialisé dans les attaques contre les biens (mais jamais contre les personnes elle-mêmes) appartenant à des individus ou des groupes considérés comme hostiles aux haredim. On leur doit ainsi de nombreux incendies contre des kiosques à journaux vendant une presse « impie » dans les quartiers haredim.
Toujours dans le cadre de ces heurts avec des laïques, les conduites « indécentes » ou « incorrectes » peuvent être des cibles. Ainsi, « en octobre [2007], cinq hommes ultra-orthodoxes ont agressé une femme et un soldat [...] qui s’étaient assis l’un à côté de l’autre à un arrêt de bus de Beit Shemesh
[27] », apparemment sans être mariés. (...)

vous attaquez le voile des musulmannes, mais vous omettez de parler de l’obligation de porter une perruque, obligation à laquelle toute femme respectable doit se soumettre :

Vent de panique sur les perruques ultraorthodoxes

Il y a quelques semaines, un rabbin londonien s’est envolé pour l’Inde pour une mission des plus inhabituelles. Sa destination ? Un temple hindou de la région de Madras où trône un imposant Vishnou, la divinité aux quatre bras qui a pour rôle de préserver l’Univers. Le temple accueille pas moins de 10 000 visiteurs par semaine, et il faut s’inscrire sur une liste d’attente de onze ans pour assister à sa très sainte cérémonie du vendredi après-midi ! L’acte de dévotion le plus couramment pratiqué dans ce temple consiste à sacrifier ses cheveux. Quelque 600 coiffeurs s’y relaient nuit et jour pour couper les cheveux des pèlerins qui souhaitent offrir leur belle chevelure au dieu afin de le remercier ou de lui rendre hommage.

Le rabbin Ahron Dovid Dunner a observé attentivement les coiffeurs sectionner les longues chevelures des femmes et des hommes, destinées à être vendues aux acheteurs étrangers. Accompagné d’un interprète, il a interrogé les coiffeurs, les donateurs et les guides du temple, a pris moult notes et rédigé son rapport - qui a précipité un commerce international florissant dans le chaos le plus complet.

Chez les juifs orthodoxes, un code de modestie interdit aux femmes mariées de montrer leurs cheveux en public.

Selon la tradition rabbinique, en effet, la chevelure d’une femme est sa "plus grande fierté" et doit donc être couverte en dehors du foyer conjugal. Toutefois, les interprétations varient. Certaines se contentent de porter un couvre-chef à la synagogue. D’autres couvrent leurs têtes lorsqu’elles sont en compagnie, à l’aide d’un foulard appelé tichel. D’autres encore font couper court leurs cheveux, tandis que les plus extrémistes se rasent entièrement le crâne.

La majorité d’entre elles, cependant, portent une perruque, qu’on appelle sheitel. Une perruque synthétique coûte environ 300 euros, un prix qui peut facilement dépasser les 1 500 euros pour une perruque de cheveux naturels.

Tout a commencé il y a un peu plus d’un mois, lorsque plusieurs rabbins israéliens ont appris que la plupart des perruques de cheveux naturels importées d’Europe pour leurs femmes étaient faites de cheveux indiens. C’est évidemment un grave problème, car les juifs croient en l’existence d’un Dieu unique, tandis que l’hindouisme est une religion polythéiste, et de ce fait condamnée par la loi religieuse juive pour son culte des idoles.

Le rabbin Elyashiv a donc téléphoné au rabbin Dunner, à Londres, pour lui demander de se rendre en Inde, histoire de tirer l’affaire au clair. "Il a découvert que ces cheveux sont effectivement offerts en sacrifice à un dieu qu’il faut considérer comme païen, selon les critères des textes rabbiniques", commente le rabbin Pini Dunner, neveu dudit émissaire, en charge de la synagogue Saatchi de Tottenham, dans le nord de Londres. Vishnou est l’une des nombreuses divinités du panthéon hindou ; un dieu, qui plus est, doté de mille noms et de dix avatars. On ne saurait donc en aucun cas l’assimiler au dieu unique du judaïsme. Les juives qui portent des perruques fabriquées à partir de cheveux coupés en son honneur vont donc à l’encontre de la Torah, qui interdit le culte des idoles. En d’autres termes, de telles perruques ne sont absolument pas casher.

"La question est de savoir si tous les cheveux en provenance d’Inde ont été coupés lors de ces cérémonies", poursuit Pini Dunner. Autant dire qu’il s’agit d’une mission impossible. "D’après la loi rabbinique, en cas d’incertitude, on accorde le bénéfice du doute. Mais quand il s’agit d’une interdiction de la Torah, la loi veut qu’en cas de doute on s’abstienne." Le rabbin Elyashiv a donc décrété que les perruques de cheveux indiens n’étaient pas casher. Le rabbin Ahron Dovid Dunner, quant à lui, est allé encore plus loin : puisque les fabricants utilisent souvent des cheveux indiens pour leurs perruques "made in Europe", il faut bannir les perruques de cheveux naturels jusqu’à ce que leur origine soit clairement établie. Résultat : ces annonces ont suscité une véritable débandade. En rentrant de la synagogue, les hommes ont demandé à leurs épouses d’où venaient leurs perruques. Un vent de panique a parcouru le monde, d’Israël à New York, en passant par l’Inde, Toronto et Londres.

Depuis, le commerce international de la perruque s’est enfoncé dans la crise, les juifs orthodoxes constituant une part importante du marché - notamment pour les produits haut de gamme. A New York, il n’est pas rare, en effet, que les femmes ultraorthodoxes déboursent quelque 3 000 dollars [environ 2 500 euros] pour une perruque. Le marché de la perruque auprès des haredim américains est estimé à 60 millions de dollars [50 millions d’euros environ] par an. Au Royaume-Uni, on estime à 10 000 environ le nombre d’ultraorthodoxes porteuses de perruques. Tout ce petit monde a été pris de panique. Les magasins ont été assiégés par des clientes affolées voulant connaître l’origine de leur perruque.

 


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès