Merci Djanel, je suis flatté de votre comparaison. Même si je trouve Apathie trop mollasson, en particulier pour son échange épique avec JFK. On se demande en effet l’intérêt de la chose : à part se faire valoir égoïstement, il n’ y en a aucun. Chaque jour qui s’enchaîne démontre un vide intersidéral de propos. Et quand bien même une lumière apparaît, c’est une bougie vacillante. Confondre nation et gouvernement, ne pas s’apercevoir de l’importance de l’offre d’achat de Diebold par un société liée à un pouvoir armé, ou accepter sans broncher une surveillance individuelle comme étant un fait aquis inéluctable. Rappelons à ce lecteur sous informé que les premiers drones débarqués en Irak n’’étaient pas armés, et qu’aujourd’hui ils tuent avec leurs missiles Hellfire, déclenchés à des milliers de km de là. 1984 ne l’avait pas prévu, ce coup d’être descendu dans la rue par la police directement par un drone : ce n’est pas le drone en lui-même qui est décrit, mais l’étape suivante, que notre lecteur est bien incapable de prévoir, obnubilé par sa charge sur l’individu. N’ayant rien compris des deux conflits en cours, logique qu’on ne sache pas en tirer de conclusion valable... Orwell ne lui dit rien. La ferme des animaux non plus. Que voulez-vous, quand on est fermé, on le reste. On pérore, on sort deux proverbes, on joue les maîtres à penser, mais la vacuité du propos revient vite au galop : on ne retient rien de la démonstration, à peine si on en revient au titre. Apprendre à lire et à disséquer ce n’est quand même pas un problème de frontière !