@ asp explorer
"Il faudra m’expliquer pourquoi quelques pays européens se passent de l’UE depuis 50 ans et ne semblent pas s’en porter plus mal, si l’UE est réellement aussi indispensable que les euravis du village le clament. Pour mémoire : Suisse, Norvège, Islande... que des nations ruinées. Sans compter la Grande-Bretagne qui, soyons honnête, ne fait partie de l’UE que sur le papier, et fait encore des taux de croissance que lui envie le continent."
Il se passent de l’UE car ils ont du pétrole (Norvège), des sources d’énergie gratuites (Islande) ou l’argent du reste de la planète (Suisse). Et puis, qu’ils se passent de l’UE, c’est très vite dit. En effet ces trois pays sont en accord de libre-échange avec l’UE et participent à la plupart des politiques communautaires (recherche, coopération, sécurité...). Leur non-appartenance à l’UE est davantage lié à un attachement au concept de neutralité, très ancien dans ces trois pays, qu’à l’antieuropéisme.
Quand à la Grande Bretagne, sortez un peu des clichés. Je travaille dans un programme de recherche européen et je puis vous garantir que les britanniques y sont très actifs. D’autre part la Grande-Bretagne n’est pas uniforme. Le pays de Galles et l’Ecosse sont largement plus pro-européens que le reste du Royaume. Enfin il faudrait arrêter d’être faciné par le taux de croissance du Royaume-Uni. Pris isolément, il ne veut rien dire puisqu’il est inférieur aux taux de croissance de la Roumanie ou de Chypre, par exemple. De plus, il n’a en rien résorbé les inégalités, qui sont plus fortes que sur le continent. Il vaut mieux être pauvre en France qu’en Grande-Bretagne...
@ l’auteur de l’article
A mon avis "la France de retour en Europe", ça risque d’être de courte durée. Il y a en effet de des rumeurs de plus en plus persistantes d’une entrée de Philippe de Villiers au gouvernement (c’est l’ouverture). J’imagine que nos partenaires européens apprécieront...