Bien que cette pratique soit encore marginale, des agents immobiliers se spécialisent dans la recherche de biens pour les acheteurs. Il s’agit des chasseurs immobiliers. Et dans ce cas l’objectivité et l’indépendance de l’agent immobilier lui permet de travailler du côté de l’acheteur.
Puis le travail intercabinet existe, et dans ce cas les honoraires sont partagés ou suffisament négociés pour que l’acheteur paye la même chose ou un peu plus que s’il était passé par une seule agence.Bien évidemment cela dépend du bon vouloir des professionnels, certains souhaitent encore travailler seul, mais ils finiront par sans mordre les doigts.
Pour ce qui est des honoraires, tout dépend du pouvoir de négociation et de l’estimation de l’agent immobilier. S’il fait bien son boulot, l’acheteur ne dépensera pas plus qu’en passant directement par un vendeur sur-estimeur. On trouve de tout sur le marché en ce moment.
Bref c’est un débat sans fin , méchant agent immobilier vs gentil vendeur pap, cela reste à démontrer.
Ce qui est certain c’est que les agents immobilier doivent réagir et démontrer leur utilité, surtout dans la négociation.
L’histoire sur le fait de tout faire payer à l’acheteur vient des mandats simples et de la possibilité aux vendeurs de passer par plusieurs agences. C’est en effet paradoxal car on fait payer à l’acheteur le service rendu au vendeur. L’agent immobilier n’a aucune marge de manoeuvre pour faire payer le vendeur car ce dernier ira voir ailleurs.
Si on prend ce qui se fait aux usa, il n’existe que le mandat exclusif, ainsi les agences se battent pour le décrocher et se remue pour vendre (ce qui est loin d’être le cas chez nous). Le système va également loin dans l’intercabinet car les mandats sont partagés sur un fichier commun à toutes les agences qq soit leur marque. C’est comme si Foncia partageait ses mandats avec Laforêt...le réseau FNAIM...etc
Ces anglosaxons ont toujours une longueur d’avance sur le business (mis à part la crise des subprimes, mais c’est un autre débat).