A propos de l’éducation nationale, a mon sens, il y a deux problèmes : la carte scolaire qui amplifie l’effet ghetto, elle est non pas absurde, mais mal conçue.
Deuxièmement, les enseignants ne sont pas assez indépendants. Combien d’enseignants on quitté le public pour le privé parce qu’ils souffraient d’une forme faschisme idéologique de la part de leur administration qu’elle soit au niveau de l’établissement ou de l’académie. Combien d’enseignants ont poussé des cris d’alarme pour dénoncer l’inspection qui privilégie les moutons, les bon élèves du politiquement correcte ?
Il est impératif de laisser aux profs les moyens d’exprimer leur personalité. Comment prétendre obtenir de la part des profs de bon résultats s’ils divent appiquer des méthodes qui sont parfois en oposition totale non seulement avec leur personnalité mais celle des élèves qu’ils rencontrent.
Il me semble que l’on voit assez rapidement quels sont les profs qui tiennent la route et ceux qui font fausse route.
Il faudrait néanmoins pour cela reconnaitre l’intérêt des contrôles et des programmes nationaux (par exemple l’image du programme de 1923 suffisamment clair pour fournir un cadre et suffisament vaste pour permettre à l’enseignant de s’exprimer).
En marge du sujet, on devrait évoquer les programmes qui ne préparent les jeunes qu’insuffisamment aux études supérieures (absence des démonstration en mathématique pour le bac S, ça fait désordre alors qu’elles sont indispensables), sans cesse allégés sous pretexte que l’on ne peut couvrir toute l’étendue des connaissances scientfiques, mais de là à faire machine arrière...
Je crois que ce dont souffre l’éducation nationale, c’est d’un système pyramidale et trop administratif... Il pourrait être intéressant d’envisager l’école comme une structure en réseau (possibilité aux établissements de communiquer entre eux pour avoir des retours d’experience sur les méthodes qui marchent, sans avoir à passer par l’administration centrale, qui se contente de vérfier la conformité des programmes et les résultats : brevet, bac).