Il est tout à fait regrettable qu’e l’essentiel des media ait repris pour argent comptant les soi-disant information de l’UMP et du PS sur les résultats du MoDem. Ainsi, d’après les informations comptabilisées par le MoDem, 15 villes ont été gagnées au premier tour dont 2 de plus de 40 000 habitants. Au total, sur près de 350 villes où se présentaient des listes autonomes, le Modem recueille en moyenne près de 16% des voix, ce qui confirme son ancrage territorial. Eric Azière, en charge des élections a estimé que le MoDem avait d’ores et déjà 554 conseillers municipaux élus au premier tour, et en prévoit "plusieurs milliers à l’issue du second".
Les chiffres de 3-4% au niveau national annoncés pour le MoDem sont totalement chimériques : de nombreux candidats MoDem n’ont pas été comptabilisés, les villes où le MoDem ne se présentait pas ont été comptabilisées, et dans de très nombreuses petites communes, les DVD ou DVG ont été comptés UMP ou PS, ce qui gonffle articiciellement leurs résultats.
De la même façon, il est parfaitement malhonnête de présenter le MoDem comme un parti sans ligne directrice : dans la plupart des cas, ce sont le PS et l’UMP qui ont des positions différentes suivant l’échelon national ou local, suivant les leaders, et suivants les villes. La stratégie d’alliance au cas par cas du MoDem avait été annoncée avant les élections. Au contraire, PS et UMP avait annoncé qu’il n’y aurait aucun accord avec le MoDem faute d’accord global, ce qui a bien sûr été contredit par les faits. Ce sont en effet bien les candidats UMP et PS qui ont invités les candidats MoDem à passer des accords, au premier ou au second tour. Chacun a essayé de maximiser ses résultats, ce qui est parfaitement normal étant donné le mode de scrutin. Il serait bien de cesser la désinformation qui a lieu actuellement.