à Jocelyne :
- La phrase complète que vous incriminez est : "La démocratie dite participative n’est alors qu’une escroquerie démagogique, comme le montre Ségolène Royal, énarque d’origine et peu douée pour cet exercice, très attachée en réalité à la démocratie représentative, système décrit par Bourdieu comme une aristocratie républicaine qui, en fait, se coopte et se reproduit ».
Dommage que vous n’ayiez cité que partiellement, mais c’est normal et même révélateur de la part d’une partisane éprise d’esprit de polémique voire exaltée, donc peu portée à l’objectivité. C’est toute une caste de politiciens que je vise en citant Bourdieu. Ségolène est mise en exemple par sa prétention à incarner la démocratie participative. D’où tiendrait-elle la légitimité pour cela ? D’où lui viendrait cette toute récente et subite vertu s’il ne s’agissait en fait d’un moyen de réaliser sa suprême ambition personnelle ?
Cela dit, si vous trouvez que prôner une démarche de débat ouvert et lyncher verbalement, humilier en public une jeune fille au meeting de Quimperlé (ou fuir tout débat avec les militants), n’est pas la preuve qu’il y a quelque chose qui cloche chez cette femme-là, alors continuez de rêver sur votre nuage rose.
Vous dites que je ne ne trouverai pas de maître qui nous « guidera pour entamer cette démarche de démocratie participative sans faute ». Mais justement, c’est ce qui nous sépare : je ne cherche pas de maître ! Je n’idolâtre pas Ségolène qui, madonne aujourd’hui (des sondages et medias) demain sera matronne. Gardez votre idole ! Et tant qu’on y est gardez votre parti politique aussi, je n’en veux aucun !