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Accueil du site > Actualités > Politique > De Gaulle, Mitterrand, Internet, et la démocratie participative...

De Gaulle, Mitterrand, Internet, et la démocratie participative...

 De Gaulle eut raison avant tout le monde quand il évoqua, dès 1946, la démocratie participative qu’il voulait mettre en œuvre par la création d’un « Grand Sénat ». Mais ni en 1958, ni en 1969, il n’est parvenu à imposer sa vision. La seconde fois, c’est le peuple français, pas préparé à l’enjeu, qui lui a dit non. Mitterrand eut raison de vouloir décentraliser le pouvoir et de libérer les radios et télévisions. Il a réussi son projet. C’est parce que les Français étaient prêts, et le réclamaient. Aujourd’hui, il faut prolonger la vision de ces deux grands hommes d’Etat, et aborder l’ère de la démocratie participative.


Déjà à Londres, en 1943, le chef de la France libre avait déclaré : « Quand viendra la victoire, la patrie reconnaissante devra et saura faire à ses enfants ouvriers, paysans , d’abord un sort digne et sûr, ensuite la place qui leur revient dans la gestion des intérêts communs . » Fidèle à sa conception, il a engagé sa personne dans le référendum de 1969 avec le résultat que l’on connaît. L’idée de de Gaulle était d’instaurer un « Grand Sénat » ouvert à la société civile, à savoir aux représentants des collectivités locales et des professions et organisations syndicales. Si la réforme avait abouti, peut-être n’en serions-nous pas à déplorer aujourd’hui la faiblesse du dialogue social, ni la surmédiatisation politique qui infantilise les électeurs. A travers le statut qu’aurait donné aux représentants locaux et aux régions la réforme du Grand Charles, il y avait aussi l’idée de décentralisation.

Mais c’est François Mitterrand qui rendit effective la décentralisation. Une décentralisation qui allait mettre fin à une longue période de pouvoir central contrôlant tout, y compris radios et télévision. La décentralisation n’a pas été remise en cause ensuite par la droite, qui l’a aménagée et renforcée, notamment par la loi Raffarin du 13 août 2004, dite « Acte II de la décentralisation ». Pour mieux contrôler la décentralisation a été créé l’Observatoire de la décentralisation. Cet organisme répond à la volonté du Sénat de remplir pleinement la mission de représentant des collectivités territoriales que lui confie l’article 24 de la Constitution. (Voir site ici)

Mitterrand n’avait pas repris l’idée de démocratie participative. C’est là qu’il reste encore beaucoup à faire... Comment ? Les premiers moyens à mettre en œuvre pour y parvenir sont d’ordre institutionnel.

1 - La démocratie de proximité :

Les expériences de démocratie participative menées à Porto Alegre au Brésil ont abouti à la tenue du Forum social mondial en janvier 2001 dans cette même ville. Ouvert délibérément à la même date que Davos, ce forum a rapidement fait sa percée médiatique, au même titre que le World Economic Forum qui réunit depuis trente ans les grands patrons de la finance et de l’industrie.

En France, on a vu émerger des expériences réussies de démocratie participative. A Lille (un adjoint au maire est délégué à la démocratie participative), à Strasbourg (comité citoyen), à Dunkerque et en Ile-de-France (processus participatif permanent sur l’aménagement urbain). Etc. Il faut encourager et développer ces initiatives, mais attention aux écueils ! (voir partie 4)

2 - Le Conseil économique et social, « clé de voûte » de la démocratie participative ?


- Le Conseil économique et social est mal connu des Français et quasi ignoré des médias. Pourtant, il existe depuis 1925 et il a été renforcé par de Gaulle qui lui consacra un titre spécifique dans la Constitution de 1958. Il fonctionne sur un mode très démocratique. Le président du CES, Jacques Dermagne, se définit d’ailleurs comme gaulliste de gauche. Dans Révolution chez les patrons, (Bayard 1996), il évoque l’entreprise citoyenne : « Le tout au marché n’est pas plus possible que le tout à l’Etat pour organiser une société [...] Une entreprise ne peut être un îlot de prospérité dans un océan de difficultés, voire d’exclusions. » Il prône un nouveau pacte social et pose, à côté de la démocratie représentative, la nécessité d’une nouvelle pratique de la démocratie. Sa méthode est une approche qui peut être appliquée en démocratie participative : « Penser différemment est ici une valeur et il faut sans cesse chercher à s’enrichir de la pensée de l’autre, dans une quête permanente de la vérité. » Il se déclare plus favorable au consensus fort résultant de gens qui s’opposent au consensus mou.

Alors, faut-il réformer le Conseil économique et social pour en faire la clé de voûte de la démocratie participative, en l’ouvrant plus largement à la société civile, en élargissant les cas de consultations obligatoires par le gouvernement ainsi que sa saisine au Parlement et aux citoyens ? Ou bien alors créer une troisième chambre composée de citoyens formés à l’Ecole nationale des citoyens, comme je l’ai suggéré dans mon article « L’Ecole Nationale des Citoyens » ?


- Autres réformes suggérées, dont plusieurs sont aussi reconnues comme nécessaires par certains partis et candidats.

Réformer le pouvoir exécutif : revoir le statut pénal du chef de l’Etat et permettre la responsabilité réelle du Premier ministre devant le Parlement.
Réformer le Parlement en lui permettant de délibérer (restreindre le 49-3 et la possibilité d’amendements), en lui permettant de partager avec le gouvernement la maîtrise de son ordre du jour, en limitant davantage les cumul des fonctions des parlementaires, en représentant davantage les minorités par l’introduction (prudente) d’une dose de proportionnelle dans le mode de scrutin.
Introduire des éléments empruntés au système de démocratie directe : droit de pétition législative, droit pour les citoyens de saisir le Conseil constitutionnel, voire le Conseil économique et social, référendum étendu.

3 - Internet et « la révolte du pronétariat » ?

Joël de Rosnay dit dans son ouvrage : « La révolution du pronétariat : les médias des masses commencent à apparaître dans cet écosystème informationnel comme un cinquième pouvoir. À la différence des quatre autres, qui sont tous descendants, celui-ci laisse la place à de nouveaux enjeux et menace les détenteurs de pouvoirs classiques. C’est une nouvelle «  force civique citoyenne », comme l’appelle Ignacio Ramonet ( du Monde diplomatique). »

Il est fort probable que l’expression de la démocratie viendra de là. Peut-être même surprendra-t-elle le pouvoir « classique » dans son ronronnement électif et médiatique. Mais on ne saurait encore parler de « cinquième pouvoir ». Un pouvoir véritable nécessite d’être organisé. Or Internet tient davantage du chaos, ce que reconnaît d’ailleurs l’auteur : « La théorie du chaos déterministe s’applique également à Internet ». Il ne s’agit donc pour l’instant que d’un contre-pouvoir.

4 - Les principes et les écueils de la démocratie participative :

Les principes, pour qu’une démocratie participative puisse voir le jour, sont avant tout les principes de l’Etat de droit, dont celui de la séparation des pouvoirs. Séparation des trois pouvoirs (exécutif, législatif et judiciaire), mais aussi, comme le dit François Bayrou : séparation de ces pouvoirs d’avec les pouvoirs financiers et médiatiques. Mais croire que la séparation des pouvoirs suffit est une erreur. La théorie des poids et contrepoids de Montesquieu doit aussi s’appliquer, afin qu’aucun pouvoir ne prenne le dessus de façon durable sur les autres. Le seul pouvoir qui pourrait contrer véritablement celui des médias omniprésents est celui des citoyens.

Il faut poursuivre la vision mitterrandienne de libération des médias en affranchissant cette fois ces derniers du pouvoir, excessif, économique et financier !

Les écueils dans la mise en œuvre d’une démocratie participative sont nombreux : le premier est de vouloir lancer ce type de démocratie directe sans formation sérieuse des citoyens impliqués. La démocratie dite participative n’est alors qu’une escroquerie démagogique, comme le montre Ségolène Royal, énarque d’origine et peu douée pour cet exercice, très attachée en réalité à la démocratie représentative, système décrit par Bourdieu comme « une aristocratie républicaine qui, en fait, se coopte et se reproduit ».

Il faut poursuivre la pensée gaullienne de démocratie participative !

Autres écueils : le cantonnement des citoyens dans une fonction consultative (les élus gardant la décision), l’exercice du pouvoir réel par les experts, la sur-représentation des classes moyennes au détriment des classe pauvres.

Une véritable implication active du citoyen dans l’exercice du pouvoir exigerait sa formation. On passerait ainsi de la parole confisquée et vaine à la parole responsable et utile. Mais si l’on parle aujourd’hui de « droite décomplexée », d’une gauche qui fait sa révolution, le citoyen, lui, n’apparaît toujours pas décomplexé ! La gauche et la droite ne sont rien (voir le fort taux d’abstention des électeurs, la montée des sympathies centristes, et les sondages qui dénoncent le clivage traditionnel) mais elles ont tout (pouvoir d’Etat, entreprise publiques, pouvoirs locaux) ! Les citoyens, eux, sont tout, et ils n’ont rien, en pouvoir réel de parole et de décision.
Alors demain, « Le pronétariat : une révolte ? Non, sire ! Une révolution... »


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15 réactions à cet article    


  • Rocla (---.---.37.134) 20 septembre 2006 21:08

    on dirait ,ça nous en fout ...

    Rocla


    • Internaute (---.---.255.75) 21 septembre 2006 09:12

      Il y a beaucoup à dire sur la régionalisaton et la démocratie participative.

      La régionalisation devrait être revue en fonction des nouvelles techniques. A l’époque du général, le téléphone était peu répandu en France, le Fax n’était pas encore commercialisé et l’informatique balbutiait. Son idée de démocratie participative était souhaitable mais elle s’est accompagnée d’une décentralisation des administrations c’est à dire d’une multiplication de celles-ci et des coûts associés. De nos jours il est tout à fait possible de faire participer les régions aux décisions sans pour autant entretenir le train des Conseil Généraux et la multiplicité des fonctionnaires et établissement publics. Ceux-ci ont tendance à se comporter comme des féodalités, levant l’impôt et distribuant les prébendes selon leur vision étroite du népotisme local. Les régions ne devraient pas avoir le droit de lever l’impôt car on est entrain de réinventer la Ferme Générale avec tous ces défauts. C’est complètement inefficace et les motivations des décideurs ne sont pas les bonnes.

      « Réformer le pouvoir exécutif : revoir le statut pénal du chef de l’Etat et permettre la responsabilité réelle du Premier ministre devant le Parlement. » C’est la réforme que souhaitent tous les jaloux et tous ceux qui veulent pouvoir tenir le président en le « volant » ainsi au suffrage universel. Lever l’immunité présidentielle est la porte ouverte aux machinations que l’on voit aux USA où des lobbys font chanter le président pour guider la politique du pays dans le sens qui leur convient. Il est inadmissible de tomber dans un tel piège. On pourrait par contre supprimer l’immunité parlementaire.

      La démocratie participative existe sous la forme du référendum. Réclamons un référundum sur la Turquie et sur l’immigration.

      « Pouvoir des médias ». Vous parlez beaucoup de pouvoirs mais il n’y en qu’un seul, celui du gouvernement. Si les ministres ou le président ne veulent pas l’exercer, c’est leur problème, mais le seul pouvoir est là et pas ailleurs. Les médias ont un pouvoir suggestif fort et peuvent influencer l’électorat mais si un homme politique se laisse mener par le bout du nez c’est parcequ’il le veut bien. Il faut instaurer la réquisition d’antenne qui permette aux ministres de dire ce qu’ils ont à dire en écartant les journalistes.

      Votre conclusion - « Les citoyens, eux, sont tout, et ils n’ont rien, en pouvoir réel de parole et de décision. Alors demain, « Le pronétariat : une révolte ? Non, sire ! Une révolution... » N’est-ce pas le vieux refrain de l’Internaionale « Nous ne somme rien soyons tout » ?

      Ma conclusion - Le peuple n’a aucun pouvoir et n’en n’aura jamais. On a le choix entre un pouvoir central plus ou moins issus du suffrage universel ou entre une anarchie où les groupes de pression qu’ils soient financiers ou sociaux tiendront le haut du pavé. Dans ce dernier cas le citoyen est géré par l’arbitraire, par la loi du plus fort ou du plus malin. On n’a donc aucun intérêt à casser l’Etat et à pousser à son éclatement. Par contre il faut renforcer les moyens dont dispose le peuple pour faire entendre ses désirs et la technologie le permet.


      • Etienne (---.---.86.77) 22 septembre 2006 17:25

        Pourquoi tant de haine à l’encontre de Ségolène Royal. Informez vous avant de tenir des propos totalement déplacés : visionner ses discours, lisez ses déclarations, naviguez sur son site,... Cette femme là c’est notre avenir. Cordialement


        • La Taverne des Poètes 23 septembre 2006 11:28

          à Etienne :

          Où voyez-vous de la haine ? Il semble que dans l’orchestration médiatique qu’on veut nous imposer (et à laquelle les fidèles d’AgoraVox sont peu sensibles), toute critique sérieuse de la Madonne soit mal venue, soit une hérésie. En se posant comme candidate et en s’exposant autant, Ségolène Royal mérite autant que tout autre candidat la critique du citoyen. Devrait-on l’épargner parce qu’elle est une femme ? Devrait-t-on s’acharner exclusivement sur Sarkozy ? Ce dernier (que j’ai critiqué souvent) subit bien plus d’attaques que Ségolène et se voit souvent caricaturer de manière excessive voire insultante. Ceci n’est pas une façon démocratique de le contrer (ni même efficace car des gens prennent le parti de l’« opprimé »).

          On le sait, un tel acharnement vient souvent de membres et sympathisantes du P.S. Donc, gardez vos leçons !

          Ceci est dit sans haine à votre égard smiley


        • jocelyne (---.---.102.41) 23 septembre 2006 02:09

          CITATION : Les écueils dans la mise en œuvre d’une démocratie participative sont nombreux : le premier est de vouloir lancer ce type de démocratie directe sans formation sérieuse des citoyens impliqués. La démocratie dite participative n’est alors qu’une escroquerie démagogique, comme le montre Ségolène Royal, énarque d’origine et peu douée pour cet exercice..."

          REMARQUES : Vous y allez fort, de laisser supposer que la mise en oeuvre d’une démocratie est une affaire de don !!! Beaucoup diraient que c’est une affaire de choix : ou bien on garde tout le pouvoir, ou on le partage...

          Ceci dit, faut-il d’après vous attendre une ENC (école nationale de citoyens) pour bénéficier d’une démocratie participative ? Avez vous pris les renseignements utiles ? Pourriez alors vous très vite, en défenseur de la démocratie faire le nécessaire pour qu’elle soit vite, très vite prête à nous former ?!!! Sinon, convaincrez vous peut-être l’ENA de nous former tout de suite, dans l’urgence, nous, citoyens, qui ne nous considérons - depuis longtemps déjà - plus du tout comme une chiourme inculte et servilement aux ordres !!! Non ? Vous n’avez encore rien fait ? Mais qui donc commencera !

          SUGGESTION : Il y a urgence, depuis 1/2 siècle, comme vous le précisez, que cette méthode mérite d’être appliquée : Vous ne trouverez pas de maître qui vous guidera pour entamer cette démarche sans faute ! Et cela, S. Royal - que vous sous estimez largement - l’a compris. Elle s’engage dans une démarche qui peut apporter un renouveau démocratique. Et c’est bien ce qui nous manque encore cruellement ! Je ne pas allusion à Sarkozy (l’évidence crève les yeux), mais, et c’est très grave, à des socialistes comme moi : Devinez vous comment j’ai jugé la proposition de Mme Aubry, pendant le congrès de La Rochelle, de réunir les « figures de proue » pour sélectionner, en comité fermé, coopté (les "figures de proue du PS !), 2 présidentiables aux électeurs de notre parti ???...... 1. figure de proue désignées par qui ? 2. présidentiables désignés sur les critères, des électeurs, qu’elle disait connaître (depuis quand pratique-t-elle la lecture de pensées ?)

          POUR CONCLURE 1.une question : maintiendrez- vous l’accusation d’« escroquerie démagogique » de Mme Royal après ce petit rappel de quelques uns de vos récents souvenirs ? 2.une position : y a plusieurs manières d’apprendre : le « par coeur » / la leçon du maître à penser qui SAIT / ou une mise en oeuvre progressive, régulée, ajustée au fur et à mesure DE SON AVANCEMENT.

          Il y faudra du courage, et une humilité (savoir se remettre en cause) qui manque à beaucoup de... euh... grands diplômés, ou de critiques qui ne prennent pas d’initiatives. Mais sommes maintenant nombreux à savoir que Mme Royal ne manque ni de courage, ni de lucidité .


          • La Taverne des Poètes 23 septembre 2006 11:12

            à Jocelyne :

            - La phrase complète que vous incriminez est : "La démocratie dite participative n’est alors qu’une escroquerie démagogique, comme le montre Ségolène Royal, énarque d’origine et peu douée pour cet exercice, très attachée en réalité à la démocratie représentative, système décrit par Bourdieu comme une aristocratie républicaine qui, en fait, se coopte et se reproduit ».

            Dommage que vous n’ayiez cité que partiellement, mais c’est normal et même révélateur de la part d’une partisane éprise d’esprit de polémique voire exaltée, donc peu portée à l’objectivité. C’est toute une caste de politiciens que je vise en citant Bourdieu. Ségolène est mise en exemple par sa prétention à incarner la démocratie participative. D’où tiendrait-elle la légitimité pour cela ? D’où lui viendrait cette toute récente et subite vertu s’il ne s’agissait en fait d’un moyen de réaliser sa suprême ambition personnelle ?

            Cela dit, si vous trouvez que prôner une démarche de débat ouvert et lyncher verbalement, humilier en public une jeune fille au meeting de Quimperlé (ou fuir tout débat avec les militants), n’est pas la preuve qu’il y a quelque chose qui cloche chez cette femme-là, alors continuez de rêver sur votre nuage rose.

            Vous dites que je ne ne trouverai pas de maître qui nous « guidera pour entamer cette démarche de démocratie participative sans faute ». Mais justement, c’est ce qui nous sépare : je ne cherche pas de maître ! Je n’idolâtre pas Ségolène qui, madonne aujourd’hui (des sondages et medias) demain sera matronne. Gardez votre idole ! Et tant qu’on y est gardez votre parti politique aussi, je n’en veux aucun !


          • Jocelyne (---.---.102.41) 24 septembre 2006 01:22

            Je m’étonne que vous soyez assez mal informé(e) pour assurer que SR est attachée à une démocratie représentative : à moins que vous ne pratiquiez régulièrement la lecture de pensée, vous n’avez pas précisé sur quoi vous fondez cette affirmation. Pour ma part, je ne me fonde que sur les faits, et les actes (les critiques gratuites sans contre proposition, et les discours non suivis d’effets, me laissent sceptique, pour ne pas dire de glace).

            A propos de citation partielle : vous avez oblitéré le début de la citation (sur lequel je vous ai fait quelques remarques et suggestions)

            Merci de me prêter une exaltation que je ne me connaissais pas, quant à manque d’objectivité, là aussi, c’est une affirmation dont vous ne précisez pas sur quoi elle se fonde.

            Et enfin, quand je lis « lynchage médiatique » à propos de cet épisode Nolween je vous communique ce lien car manifestement vous n’avez pas vu l’épisode !!! ... Ou alors lorsque vous me soupconnez d’« exaltation », vous vous livrez là à un phénomène de projection de vos qualités sur d’autres personnes !!! Le lien : http://segolene-video.fr/Nolwenn.htm

            Bien cordialement toutefois.


            • La Taverne des Poètes 24 septembre 2006 20:33

              Dans votre suggestion, je ne lis qu’un appel à me rallier à Royal. Quant à savoir si je lis dans vos pensées : oui ! peut-être...en quelque sorte... smiley

              Vous êtes une partisane exaltée de la Ségolène et moi je déteste copieusement tous les candidats et partis.

              Ce que j’ai dit sur Ségolène Royal n’est encore rien au regard de ce que je lui réserve. La fête n’a pas commencé.

              La démocratie doit faire mal sinon elle n’est pas la démocratie.


            • SOPHYE DE LA MAISON EMMANUEL (---.---.105.16) 27 janvier 2007 01:38

              le 27 janvier, 2007 à 1:20 SOPHYE MAISON EMMANUEL écrit : COMME L ABBE PIERRE NOUS ICI A QUEBEC NOUS AIDONS LES PLUS DEMUNIS QUI DES LA DEUXIEME SEMAINE DU MOIS N ONT PLUS RIEN POUR MANGER NOUS AVONS MIS NOS PAS DANS SES PAS JE DENONCERAI ICI ET POUR CELA NOUS SUIVONS SON EXEMPLE LE CURE DE L EGLISE SAINT ROCK DE QUEBEC QUI NOUS REFUSE L OUVERTURE DU PORTIQUE DE L EGLISE NOTRE DAME DE JACQUES CARTIER POUR NOUS PERMETTRE DE FAIRE LA DISTRIBUTION DE NOURRITURE AUX PLUS DEMUNIS QUE NOUS FAISONS ACTUELLEMENT DEVANT CETTE EGLISE DANS LA RUE PAR TOUT LES TEMPS EN PRETEXTANT QUE CELA VAS LUI PRENDRE DU MONDE ECT....ET TOUTE SORTE D EXCUSES QUI POUR NOUS N EN SONT PAS JUSTE POUR NOUS DIRE NON NOUS LUI DEMANDIONS JUSTE L OUVERTURE DU PORTIQUE PENDANT LA DISTRIBUTION HIER D AILLEURS IL FAISAIT -34 DEGRES ET NOUS ETIONS FIDELES AU POSTE MALGRES LE FROID JE PEUX VOUS DIRE QUE LES SANDWISHS GELAIENT DANS LA BOITE NOUS PORTONS AUSSI DE LA SOUPE ET DU CAFE AINSI QUE DES DESSERTS POUR DES GENS QUI N EN MANGENT PAS SOUVENT NOUS NOUS AIMERIONS FAIRE PLUS ET OUVRIR UNE MAISON POUR LES SANS ABRI DE 18 A 30 ANS GARCONS ET FILLES POUR LEUR REDONNER L ESPOIR PERDU NOTRE DEVISE EST CE QUE VOUS AVEZ FAIT AU PLUS PETITS DE MES FRERES C EST A MOI QUE VOUS L AVEZ FAIT C EST UNE HONTE IL NE PENSE QU A SA PETITE VIE CONFORTABLE POUR UN REPRESENTANT DE DIEU JE TROUVE QU IL LE REPRESENTE MAL JE TIENS A DIRE QU A PARTIR DE DEMAIN SAMEDI 28 LES PETITES SOEUR DE MERE THERESA VONT FAIRE LA MEME CHOSE QUE NOUS LE SAMEDI A LA MEME PLACE NOUS NOUS FAISONS LA DISTRIBUTION LES LUNDIS MERCREDIS JEUDI ET LE DERNIER DIMANCHE DU MOIS ALORS MERCI PERE REAL DIEU VOUS RENDRA SELON VOS ACTES MAIS NOUS IRONS PLUS LOIN JUSQU A LA TELE S IL LE FAUT MERCI ABBE PIERRE DE NOUS SOUTENIR DE LA HAUT ET DE NOUS DONNER LE COURRAGE DE NOUS BATTRE COMME TOI TU L AS FAIT SOPHYE DE LA MAISON EMMANUEL DE QUEBEC


            • Jocelyne (---.---.102.41) 25 septembre 2006 09:52

              « Manque d’objectivité et agressivité teinté de caractéristiques paranoïdes, et d’une touche de masochisme ». Voilà, j’ai essayé d’être aussi agressive et péremptoire que vous...


              • La Taverne des Poètes 26 septembre 2006 00:08

                Mais non, rien de tout cela ! Tout simplement de la méchanceté. Aucune révolution ne s’opère sans violence au moins sur les idées, une violence que l’on se fait d’abord à soi-même.


              • Marion (---.---.99.52) 1er octobre 2006 15:50

                Quels « grands hommes » ?

                De Gaulle et Mitterrand ont été des exécutants du lobby colonial, tout comme Chirac et les autres. Il faut arrêter de vénérer ce genre de personnages.

                A propos de Mitterrand, voir la vidéo que vient de diffuser TVNZ sur l’attentat du Rainbow Warrior, avec les aveux des « époux Turenge » :

                http://tvnz.co.nz/view/video_popup_windows_skin/838918


                • La Taverne des Poètes 1er octobre 2006 16:24

                  « deux grands hommes d’Etat », j’ai dit : toujours citer complètement.


                  • Philippe (---.---.75.69) 8 octobre 2006 00:01

                    Un ch’tit cadeau qui reconciliera les anti-Sarko et les anti-Sego : www.segoleneroyale.com

                    lol

                    Phil


                    • (---.---.21.162) 8 octobre 2006 20:56

                      Etayé, cogité, « désinfantilisant », profond, puissant, cet article est magnifique.

                      Surgit du néant citoyen dont la parole était jusqu’à présent baîllonée autant que la mienne, un nouveau Monstesquieu est né. Il a pour nom La Taverne.

                      Je me sens moins seul avec mes idées politiques « décomplexées ».

                      Je ne manquerai pas d’y revenir ...

                      en marge : Monstesquieu désirait une monarchie constitutionnelle face à l’absolutisme de l’époque. Exiger plus l’aurait immédiatement conduit à commettre un crime de lèse-majesté et donc mourrir sur le champ.

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