À SciFi
Merci, vous avez dit plus clairement que moi ce que je voulais expliquer.
À Tzecoati
« Il n’existe plus de monnaie étatique » dites vous. Mais l’euro en est une, puisqu’il est dit par chacun des états de la zone euro être le moyen de se libérer d’une dette d’une somme d’argent, sans possibilité légale pour le créancier d’exiger autre chose du débiteur pour s’en libérer (pouvoir libératoire). Mais fuyons les querelles de mots.
Masse monétaire (M3) : Mais oui, elle augmente, et au-delà des besoins de l’économie ; elle alimente les spéculations. C’est le pourquoi de ma protestation.
Oui, la banque centrale a pouvoir de la création et de la destruction de la monnaie étatique.
Vous me répliquez que les banques secondaires l’ont aussi, et que là, il n’y a pas somme nulle. Ce n’est vrai qui si on confond monnaie étatique et les autres « monnaies », elles privées, constituées de divers biens utilisés comme moyens d’échange (or dans le passé et encore aujourd’hui, devises étrangères, « papiers » de reconnaissance de dette, actions, etc., chacun utilisé seulement comme moyen d’échange contre d’autres monnaies « privées » ou contre de la monnaie étatique ou contre des biens et services à consommer). Ces monnaies « privées » n’ont pas une valeur faciale garantie par l’état. Leur « pouvoir d’échange » varie en plus ou en moins, et c’est dans ces échanges là que la somme des plus et des moins n’est peut-être pas nulle (peut-être, car je n’en suis pas sûr).