Je n’ai vu personne dire que le Modem était la ^première force du pays, ni qu’il était fort dans toutes les couches de la société. S’il fait là où il est présent 15 % des voix en moyenne cela veut dire que, suivant le coin, il fait plus ou moins, que la personnalité de la tête de liste joue, que là cette personnalité obtiendra les soutiens des classes les plus deéfavorisées, et ailleurs non. Ce que je disais c’est que jsutement une analyse juste est impossible tant il y a de cas divers, d’influences locales, un pourcentage (30 %) faible mais non négligeable de vote à visée nationale. C’est un vrai bordel. Ceci dit le Modem fait en gros un bon score avec des catastrophes ici ou là (Marseille par exemple ou Lyon à cause de la stratégie non du Modem mais de son responsable local)) ou plus brillant quand la liste passe au premier tour. La réalité c’est que le Modem se constitue et que c’est plutôt bien parti. Il y a des craquements, des erreurs, parfois même du n’importe quoi, mais cela correspond à un parti qui vient d’une ancienne UDF et d’un afflux non maîtrisé d’un grand nombre de nouveaux militants. Pour avoir fréquenté un peu ces nouveaux militants, il y a une caractéristique : l’envie de changer les choses tant dans le fond que dans la forme. Ceci entraîne un peu de brouillon, mais j’ai côtoyé des gens particulièrement fors,notamment Eric Lafond à Lyon, même si son score autour de 7 % est faible.

En revanche personne ne souligne le grand bazar au Ps comme à l’UMP où contre l’avis national des listes ont fusionné avec le MODEM, ni tous les dissidents tant au PS qu’à l’UMP, et ce cirque à Neuilly avec plaintes et tribunal, à Strasbourg, dans cinq ou six arrondissements à Paris, à Toulouse... Et si on y regardait de plus près on verrait bien le grand foutoir de l’UMPS, maison préfère focaliser sur le Modem. C’est plus vendeur, plus facile, moins honnête, plus pensée unique, plus confortable aussi.