Juste histoire de soulever un détail qui n’a été relevé que par Sam, juste au dessus : étant moi-même de la profession, et selon les infos disponibles sur ce sujet, je ne pense pas que l’on puisse dire que c’est en tant que journaliste que G. de Bourgues a été tué.
Mais en tant que communiquant, ce qui n’est pas du tout la même chose.
J’en sais quelque chose, il m’arrive aussi de rédiger des « papiers » non journalistiques. Qu’on appelle communication, publicité ou « publi-rédactionnel », tout ça c’est pareil : il s’agit de texte commandé par un client, dans un but précis - se faire valoir -, et absolument pas d’un article ou d’une enquête dans lequel le rédacteur a une réelle indépendance.
Le journaliste français ne peut signer ces documents de com’ sauf à commettre une faute professionnelle clairement indiquée comme telle dans les différentes chartes déontologiques de la profession.
Il est triste qu’aujourd’hui, ce genre de boulot rapporte bien plus d’argent que de faire des articles. Mais attention de ne pas tout mélanger à l’arrivée...
Voir les différentes chartes journalistiques disponibles sur le site du SNJ (www.snj.fr) :
- "Un journaliste digne de ce nom (...) ne signe pas de son nom des articles de réclame commerciale ou financière ;
- 9) « ne jamais confondre le métier de journaliste avec celui du publicitaire ou du propagandiste ; n’accepter aucune consigne, directe ou indirecte, des annonceurs ; »
A propos, qui était le client de la commande passée à la société de communication (www.smlstrategicmedia.com), commanditaire dee l’encart de pub rédigé par Bourgues qui devait être publié dans la revue Foreign Affaires ? L’Etat Kazhakh ?
L’article de RSF ne le dit pas Ce serait intéresant de savoir...
EG