• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de Roland Verhille

sur Aux origines de la crise des subprimes


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Roland Verhille Roland Verhille 14 mars 2008 14:42

À SciFi et Tzecoati,

Oui SciFi, le lien fourni par Tzecoati mène à des explications très utiles sur les mécanismes monétaires, même si certaines appréciations de l’auteur sont contestables.

Oui SciFi, il me semble qu’on aboutisse à une somme nulle, la monnaie perdue par la banque B étant compensée par celle gagnée par P2 toujours dans le circuit de l’économie. Naturellement, entre le moment du gain et celui de la perte, il y a eu le relais imprudent de la Banque B, ce qui ne modifie pas l’analyse.

À Tzecoati : oui, une monnaie « privée » peut prendre n’importe quelle forme ; par opposition au troc, on parle d’un instrument des échanges à contrepartie différée (Échange d’un bien actuel contre un bien dit « monnaie privée » espéré conserver le pouvoir d’achat du bien actuel liquidé, en vue de l’échanger ultérieurement contre un autre bien).

Sur la destruction de monnaie centrale, il ne me semble pas avoir expliqué qu’elle pouvait être le fait des banques secondaires, mais de seulement des gens mettant le feu aux billets de banque.

Ce que j’ai appelé monnaie privée ne serait pas générée par du crédit ? Il faut y réfléchir, c’est une question de manière de s’exprimer, de sens donné à « monnaie d’endettement ». Les bons du Trésor sont constitutifs d’un crédit consenti par leurs souscripteurs à l’état. Ces bons, monnaie privée à mes yeux par opposition à monnaie de Banque centrale, peuvent ne pas être conservés jusqu’à leur échéance par leurs souscripteurs qui les échangent contre de la monnaie de Banque centrale, et continuer à circuler dans l’économie jusqu’à leur échéance. Ils ont bien leur source dans une opération de crédit. Cette monnaie est détruite au moment où les bons sont remboursés par l’état. Mais je n’attache pas à tous ces distinguos subtils d’autre importance que d’aider à comprendre les réalités, qui seules comptent.

 


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès