Cette pauvre femme est malheureusement manipulée par des associations, ADMD en tête, dont l’unique objet est de susciter l’émotion pour faire passer leurs idées.
Honnêtement, si elle veut en finir, elle peut le faire : elle s’achète de l’héroïne, elle se fait une overdose et on n’en parle plus : elle partira dans un nuage de fleurs. Voir le film « les invations barbares » pour des détails sur le mode opératoire.
Non, elle veut faire de son cas, un cas d’école et c’est cela qui est regrettable : elle s’érige en force de loi et c’est cela qui est insupportable.
Après, sur le thème même de l’euthanasie, quoi dire qui n’a pas été déjà dit ?
Je dis juste mon intime conviction : on utilise la mort à des fins strictement personnelles et bien égoïstes. Une grossesse non attendue et inopportune : on avorte. Quoi de plus simple ? Un handicap qui se révèle en fin de grossesse : on avorte aussi. Un vieillard qui n’en finit pas de mourir : qu’il se suicide ! Et s’il ne peut pas y arriver, on va un peu l’aider.
Les hommes sont accorchés à leur petite vie comme des moules à leur rocher et bien peu supportent qu’un imprévu remettent en cause leurs vacances au club med ou leur trois semaines de camping pour voir tourner le Tour de France. Il suffit de penser à tous ces morts de la canicule que personne ne venait chercher pour songer à l’incroyable égoïste des français.
Alors bien sûr, sacrifier ses congés pour s’ocuper d’un parent malade, sacrifier ses parties de tennis pour aller visiter un parent handicapé, renoncer à une mutation professionnelle pour rester auprès de sa mère qui devient dépendante ... bien sûr ... cela ne se fait pas ... les gens qui nous encombrent, on les mets dans des centres, des maisons de retraite à lacampagne ... ils seront bien, là-bas ... loin de nous ... à moins que ce ne soit qui soyons mieux loin d’eux, non ?
Le cas de cette femme est la caractéristique d’une société où on n’accepte plus la fatalité dès lors que cela vient contrarier nos petites vies mesquines : alors, les gens qui nous gênent, ben finalement, ce ne serait pas plus mal qu’ils meurent.
La question de l’euthanasie, en fait, c’est la question du bonheur de l’euthansié ou la question du bonheur de son entourage ?
Icks PEY