@ Leon,
Pour une fois que vous argumentez vos critiques, je vais donc vous y encourager en y répondant.
[...]en d’autres termes si vous organisez des aides publiques, vous empêchez les gens d’exercer la charité privée, et vous ne leur permettez donc pas d’être vertueux ![...]
C’est exactement ça, et les faits me donne raison. cf l’article du Nouvel Obs repris de statistiques de l’OCDE.
Vous remplacer des valeurs humaines : la fraternité, la solidarité par des administrations. On pourrait aussi imaginer que l’amour pour vos enfants soit pris en charge par une vaste organisation étatiste. Orwell a déjà décrit cela en s’inspirant des idéologies que vous semblez prôner. Il y a en France un grand repliement sur soi, et une méfiance immense envers les autres. Cela est dû à la multitude de petits privilèges dont chacun bénéficie au détriment des autres, et que chacun défend bec et ongles tout en voulant se libérer des contraintes imposées par les autres.
Que craignez-vous : qu’il n’y ait plus de pauvres à qui vous puissiez faire l’aumône ?
Ce que je crains, c’est que nous soyons tous des étrangers les uns pour les autres, laissant à une entité incontrolé et incontrolable, l’Etat, le soin de tout régenter. Sans compter que cet Etat, en grossissant de plus en plus, appauvrit l’ensemble de la communauté.
Concernant "l’intérêt collectif" vous faite allusion à notre système de santé. Il n’est rien d’autre qu’un système d’assurance (mutualisation des risques). Sa spécificité, c’est d’être monopolistique et étatiste. Avec les avantages (?) et inconvénient d’un tel système. Avantage : Quand tout va bien, ça va bien pour tout le monde. Inconvénient :le contraire justement, plus la lourdeur, le manque de réactivité et de réaction, l’absence d’évaluation, une seule et unique solution pour tout le monde, sans tenir compte des besoins et des spécificités de chacun.
Vous dites que les USA étudient avec intérêt notre système. Il est déjà fortement étatisé. Vous savez surement que 86 millions d’assurés bénéficient d’un équivalent de notre CMU (Medicare et Medicaid). Le système de santé américain coute encore plus cher que le notre. En revanche, pour les salariés, ils existent un choix de solutions qui peut mieux répondre aux attentes : Les médecins sont soit payé à l’acte (comme en France), soit salariés des assureurs (un peu comme la médecine du travail) soit payé par un forfait annuel par patient (solution que je pense, moi, plus pertinente).
Enfin au USA la part des cliniques privées n’est que de 11% (beaucoup moins qu’en France), 56% sont des fondations (des organismes sans but lucratif, comme la croix rouge ou MSF par exemple, et donc issues d’une réelle solidarité).
En résumé, je ne sais pas qui doit inspirer qui en terme de gestion de la santé !
Enfin vous dîtes, avec raison, qu’aux USA, ce sont les entreprises qui payent les coût de santé de leurs salariés. D’après-vous, en France, qui paye, si ce n’est aussi les entreprises ?
17/03 01:14 - kayen
L’article de ce monsieur me laisse perplexe. Tout d’abord, par ses références à M. (...)
16/03 19:15 - foufouille
16/03 16:01 - foufouille
le fonctionment du public est souvent mauvais. mais dans un monde prive, il faut songer aux (...)
15/03 00:29 - Dewey
Des martyrs, vraiment ? Je n’ai pourtant pas souvenir d’avoir lu beaucoup (...)
14/03 19:45 - jesuisunhommelibre
@ Leon, Pour une fois que vous argumentez vos critiques, je vais donc vous y encourager en y (...)
14/03 14:38 - foufouille
ce qui coute cher, c’est surtout les haut fonctionnaires les bureaux refait a neuf tout (...)
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