Icks Pey
"Je ne suis pas d’accord avec vous et je reste convaincu que notre réceptivité au thème de l’euthanasie est souvent - pas toujours certes, mais souvent - une solution apportée à la douleur ressenti par l’entourage qu’à la douleur de la personne concernée.
D’ailleurs toutes les personnes âgées vous le diront, ce n’est pas tant leur situation qui les amène à vouloir se suicider mais le sentiment d’être une charge et un fardeau pour leur entourage."
C’est une remarquable tentaive pour détourner le probleme. Si je suis assez d’accord sur le cas de cette femme, votre diatribe sur l’amour manque de sens. une personne a le droit de disposer de sa vie. L’amour ne saurait faire accepter une existence sans intérêt, sauf à sacraliser la vie béatement. La vie n’a de valeur que celle qu’on lui donne.
Quand à votre argument sur l’entourage il est scandaleux. Vous ne connaissez certainement pas tous les cas. J’en ai connu qui correspondaient à l’inverse. D’ailleurs, je ne vois pas où est le probleme de penser à l’entourage. Pourquoi un entourage devrait supportet de soigner un cas désespéré sans espoir de rémission. La médecine procure la possibilité d’entretenir artificiellement la vie de quelqu’un qui ne suvivrait pas sans cela. Dans les cas désespérés, le probleme de l’euthanasie doit se poser.
Aimer quelqu’un, c’est aussi accepter de ne plus l’avoir aupres de soi si c’est le désir de la personne.
Le refus de l’euthanasie s"apparente trop souvent à la peur de la mort. Refuser ce choix, c’est aussi refuser d’assumer de le regarder en face.