@ Claude et indirectement à hihihi et Philou01
J’entends votre témoignage avec beaucoup de respect et de compassion. Néanmoins, permettez moi de vous dire que la situation que vous décrivez est déjà prise en compte par la loi Léonetti.
La loi en question permet tout à fait de lutter contre la douleur, même si ces moyens ont pour effet de réduire le temps de vie.
C’est ce qui a été proposé à cette femme : la mise sous coma artificiel pour qu’elle ne souffre plus et le décès aurait suivi. Cette procédure est possible et acceptée par la loi.
Cette femme est instrumentalisée et manipulée pour mettre en place des procédures de suicide assisté à des gens qui ne souffre pas dans leurs chairs mais qui ne supporte plus leur vie. Et vous conviendrez que c’est complètement différent. Et son cas est encore plus insupportable car elle donne l’impression de ne pas vouloir assumer son choix puisqu’elle ne souhaite pas se suicider elle-même. Elle voudrait qu’on la suicide, comme si cet événement lui était extérieur. Vous conviendrez que nous sommes loin de la situation que vous avez décrite.
Je vous rejoins donc totalement sur le thème de la douleur physique : voir un proche souffrir dans sa chair est insupportable.
En revanche, si on accepte l’idée que la douleur physique est écartée (c’est le cas de vincent imbert, par exemple, qui ne souffrait pas), reste le thème de la douleur phychologique.
Icks PEY