De tous temps les pouvoirs ont toujours eu deux faces : l’une officielle visible et morale, l’autre officieuse, cachée et moins scrupuleuse.
Le régime gaulliste en fut un bel exemple, entre les discours soignés de son président et les sombres manoeuvres de polices parallèles dont le SAC, dont le recrutement dans les bas fonds et les fréquentations douteuses n’emp^cha pas l’un de ses responsables de devenir plus tard ministre de l’Intérieur.
De temps en temps le pouvoir, tel un industriel de l’automobile plongeant la main dans la caisse de l’UIMM, a besoin de "mettre de l’huile dans les rouages" et pour cela de sortir des règles du jeu que la démocratie devrait le contraindre à adopter.
C’est alors le règne des "coups tordus" et des "barbouzeries" en tous genres, que n’a pas inventé - loin de là - le Prézident Méritant (comme on disait parfois en Afrique).
La démocratie toujours, le peuple souvent, sont finalement les victimes de ces épisodes où le Pouvoir s’autorise lui-même à sortir de la légalité dont il censé être le gardien. Pour cela, il sait trouver des fonctionnaires zêlés, parfois abusés par une raison d’état masquant des intérêts plus personnels et qui évitent, sous couvert d’obéissance, de trop réfléchir sur la finalité des actions auxquelles ils participent.
Ces manoeuvres de l’ombre parfois réussissent mais parfois échouent et, dans ce cas, d’occultes au départ sont alors portées sur la place publique. La presse alors, comme il de règle, ne tarissant plus ssd’indignation sur les "dérives du Pouvoir", ce dernier cherche évidemment à se défendre et pour cela, utilise un procédé éprouvé de longue date : le lampiste-fusible.
C’est ainsi le rôle qui fut dévolu au LCL Beau..
D’autres peut-être, plus responsables auraient du prendre sa place.. Peut-être..
Mais peut-être en s’engageant dans de telles manoeuvres sentant le soufre, n’aurait-il pas fallu dès le départ, se préparer à assumer les conséquences d’un échec et méditer sur le rôle de fusible que l’on serait sans doute appeler à jouer ?
Il s’agit d’honneur me direz-vous.. Vertu souvent associé à la gent militaire... mais moins couramment à la police et l’arme ici en cause - la Gendarmerie - ne peut se détacher d’une identité ambigue et de rapports plus direct avec le politique que l’Aviation ou la Marine..
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