Démocratie ? Liberté ? Remise en cause à chaque crise ??? Vous fumez quoi pour voir ce genre de chose dans le monde contemporain ?
La démocratie est le pouvoir du peuple pour se gouverner lui-même. Je ne crois pas que les médias pourris qui truquent l’info et les candidats imposés par des partis à la solde de la finance soient démocratiques. Voter tous les 5 ans pour ces candidats, sans prise en compte du vote blanc, après des campagnes tronquées et distordues par les médias, sans débat de fond sur l’avenir de la civilisation, puis s’écraser le reste du temps en les regardant s’esbaudir à la TV, ce n’est pas de la démocratie, c’est du foutage de gueule.
Liberté ? Laquelle ? Celle de se faire ramoner les écoutilles du matin au soir pour survivre en ramassant trois sous ? Celle de quitter famille, amis, patrie pour tenter d’aller survivre dans un bidonville ? Celle de devenir un clandestin traqué tout autour de l’Europe ? Celle d’être un ouvrier chinois soumis au choix cornélien de l’usine ou du poteau ? Celle d’être un paysan sud-américain chassé et affamé pour le colza des riches ? Quelle liberté avez-vous, vous-même cher(chère) Lucrezia ? Etes-vous libre de quitter votre emploi pour aller respirer un moment ? Etes-vous sur votre lieu de vie par choix ou par obligation ? Combien de fois par jour dites vous la phrase suivante : "Je n’ai pas le temps" ? La liberté n’existe pas dans le capitalisme, sauf celle de se croire libre quand on peut consommer.
Remise en question à chaque crise ? C’est toujours la même chose qui recommence, depuis trois-cents ans ! La pression monte, une guerre éclate (réelle ou "économique"), des gens meurent, d’autres font faillite, beaucoup traînent la misère pendant quelques années, et puis le cycle recommence, en général avec à sa tête ceux-là mêmes qui étaient à la tête avant la crise, ont beaucoup pleuré pendant, et fait leur mea culpa après. La haute finance et les grands industriels ne changent pas. La fortune reste entre leur mains, et s’y accumule crise après crise (car n’oublions pas, comme nous le voyons aujourd’hui, que chaque crise est avant tout une occasion de racheter à vil prix des actifs de l’économie réelle, sans grand risque dès lors que des oligopoles se créent ainsi, qui sont les germes de fortunes futures plus colossales encore).
Non, décidément non, le capitalisme n’a plus à apporter que des inconvénients. L’avenir sera post-capitaliste, et l’économie y fonctionnera selon des règles économiques simples et rationnelles, compréhensibles par tous, et donc capables d’être gérées par le peuple (dans une vraie démocratie, bien sûr).