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Brieuc Le Fèvre

Brieuc Le Fèvre

Docteur en Géochimie, actuellement en phase de reconversion vers une vie plus durable, et j’espère aussi plus "utile" à mes concitoyens ; j’espère réussir à mettre mes compétences et ma culture générale au service des citoyens du monde, à travers diverses actions de solidarité. Eclectique, je m’intéresse à presque tout ce qui a trait à la connaissance humaine, en fuyant tout ce qui est "pipeul", car je pense que le contenu et les modes du "pipeul" nous sont imposés par des groupes industriels et financiers dont le seul objectif est de nous décérébrer pour mieux nous enfermer dans des comportements pavloviens, qui sont prévisibles, donc exploitables et rentabilisables. Je préfère donc cultiver atypisme et esprit libre, dans le respect de l’autre.

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  • Premier article le 28/02/2008
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Derniers commentaires



  • Brieuc Le Fèvre Brieuc Le Fèvre 20 novembre 2012 09:31

    Houlà ! Quelques confusions !

    Les magistrats tirés au sort étaient en général candidats à ces fonctions, car choisis parmi un « pool » tiré annuellement au sort parmi les personnes ayant fait acte de candidature au dit « pool ».

    Ensuite, les poursuites pouvaient être déclenchées par tout citoyen, en son nom propre, contre tout magistrat, en son nom propre. La charge de la preuve revenait à l’accusateur, qui était aussi procureur (il demandait une peine pour l’accusé). Le Tribunal du Peuple, tiré au sort parmi un « pool » spécial de candidats au siège de jury, jugeait l’affaire en déclarant l’accusé coupable (il prenait alors la peine demandé par l’accusateur), ou innocent. Dans ce second cas, c’est l’accusateur qui se mangeait la peine réclamée. Autant dire qu’il valait mieux ne pas demander la peine capitale sans avoir du biscuit à présenter au Tribunal du Peuple !

    Quant à l’ostracisme, c’était une procédure visant à exclure un individu de l’Assemblée, pour dangerosité supposée. Mais la personne ne pouvait être désignée à l’avance. Lorsque un citoyen proposait une mesure d’ostracisme, il ne déclarait pas contre qui. L’Assemblée votait pour savoir si elle engageait la procédure (autrement dit, si plus de la moitié des présents pensaient qu’au moins un individu était indésirable dans le rang). Si c’était le cas, chacun gravait le nom de la personne à ses yeux indésirable sur un tesson de poterie (en grec : ostracon) ; puis, si le nombre d’ostracon atteignaient un minimum légal, le compte était fait du nombre de répétitions de chaque nom. La personne le plus souvent désignée était « ostracisée », autrement dit interdite d’activité politique (mais pas d’activité économique, ni frappée de honte ou autre). Et cette personne, vu la procédure, pouvait très bien être celle-là même qui avait demandé la procédure...

    Bref, un système assez complexe et bien pensé, qui plaçait systématiquement chaque citoyen et chaque magistrat face à ses responsabilités PERSONNELLES dans la marche de la Cité.

    On ne peut pas vraiment en dire autant de nos élus d’aujourd’hui.



  • Brieuc Le Fèvre Brieuc Le Fèvre 26 septembre 2011 22:24

    Si certains doutent de ce qui s’est passé, je les invite à visionner les deux dernières vidéos en bas de cet article : http://www.lebuvardbavard.com/2011/09/les-indignes-marchent-sur-paris.html

    Il est très clair que l’ambiance n’a pas été tout du long de l’ordre de celle montrée par LCI...



  • Brieuc Le Fèvre Brieuc Le Fèvre 30 mai 2011 21:34

    Je suis un des auteurs du texte de Marc Jutier, qui a entrelardé un texte de sa propre mouture avec ma prose (et avec mon autorisation : je n’ai rien inventé de si transcendant que je doive m’en sentir propriétaire exclusif).

    Le changement de société est en cours. Il pourra suivre la voie sur laquelle Marc appelle à s’engager, ou une autre, ou de multiples voies en même temps. Mais il avancera jusqu’à ce qu’il s’arrête (merci Monsieur de Lapalice !) Personne, pas plus Marc, les oligarques, moi-même ou aucun des trolls qui infestent ce site, n’a les commandes d’une évolution qui fait partie intégrante de notre devenir d’humains depuis la nuit des temps : évoluer vers plus de conscience. Nous en sommes à la fin de l’organisation en Nations, et passons à l’étape planétaire : « tous les Hommes sont frères », disait Gandhi. Il avait raison, et nous sommes en train d’en prendre conscience. Bien sûr, quelques uns qui n’ont pas intérêt à cela, mais au maintien d’une opposition pour eux juteuse, mais désormais artificielle, entre les Peuples, vont s’y opposer. Mais personne n’a jamais arrêté la marée qui monte.

    Pour moi, et d’autres de plus en plus nombreux, un Humain est un Humain, qu’il soit né ici ou là, qu’il soit vieux ou jeune, beau ou moche. Opposition droite/gauche, communistes et frontistes font parti d’un passé qui a apporté du bien et du mal, mais qui, aujourd’hui, est simplement terminé. On ne passe pas sa vie dans son berceau. La société qui émerge est une société de dialogue, de compréhension, de coopération et de solidarité (l’article de Marc Jutier en est un parfait exemple, qui prend chez moi ce qui exprime ce qu’il pense lui, en ajoutant sa propre part ; personne n’est lésé, personnen ne pleure, personne n’a honte). Vouloir jauger cette société différente et la décrire avec les mots et les concepts du XXème siècle est aussi inadapté que d’essayer de construire une navette spatiale avec pour seul vocabulaire le dictionnaire de la dentelle au crochet. Aussi, dire que les gens qui sortent sur les places en Europe sont des « jeunes favorisés gauchistes » est totalement anachronique. C’est comme d’affirmer que Louis XIV était de droite, ou Saint-Martin trotskiste pour avoir partagé son manteau avec un pauvre. C’est inapproprié aux réalités de l’époque.

    Ce que certains ici semblent n’avoir pas compris, c’est que tout le monde est partie intégrante de ce changement. Alors, autant dire tout de suite ce que l’on veut, on a au moins une chance d’être entendu.

    Sinon, je trouve que AgoraVox est de plus en plus pourri par ses trolls professionnels qui, jour après jour, accumulent des messages creux, et noient les commentaires constructifs sous un fatras de niaiseries redoutables. Lire le fil des commentaires à un article est dès lors fastidieux. Alors, vous tous les planqués sous pseudos, sachez que devenir citoyen c’est-à-dire participer à la vie politique de la Cité, n’est pas une obligation ferme, mais un devoir à effectuer en conscience. Aussi, tant que vous n’avez finalement rien à dire, préférez donc retourner à la liste des activités proposées ci-dessus par Marc Gelone, et lâchez-nous la grappe, en attendant de grandir un peu. Merci.

    Brieuc Le Fèvre



  • Brieuc Le Fèvre Brieuc Le Fèvre 2 juin 2010 10:22

    @xa
    Vous avez tout à fait raison : il faudrait sans doute vérifer ses chiffres, quand c’est possible. Le souci, c’est que dans le cadre de la fiscalité et des taux d’imposition, comme vous le démontrez vous-même ici, il est impossible d’assoir définitivement une valeur, puisque chacun prend des bases qui l’arrangent (inclure les revenus du capital de l’entreprise ou non, considérer les ’stock options’ comme revenu du travail ou pas, etc).

    Ceci prouve qu’il est, au jour d’aujourd’hui et devant la gravité de certaines situations (sociales, environnementale, diplomatiques, ... ) stérile d’ergoter sur le découpage artificiel et fumeux de la propriété de l’argent et de l’assiette de l’impôt. Ce qui est en revanche vraiment nécessaire, et même primordial, c’est de poser sur la table la réalité de la richesse disponible, et le partage, d’une part, des efforts pour la produire, et d’autre part, des signes monétaires pour la consommer.

    Est-il normal dans un pays comme la France, qui a vu son PIB multiplié par un facteur proche de 7 depuis 1950, et sa population « seulement » par environ 1,5 (comme vous êtes fort à ce jeu, je vous laisse éplucher les statistiques les plus récentes de l’INSEE à ces deux sujets : ma dernière recherche en la matière courrait de 1950 à 2007 smiley ), est-il normal donc que des personnes qui ont travaillé 40, voire 50 ans, sur cette période et avant, ne puisse obtenir qu’un pouvoir d’achat de moins de 800 euro mensuels ? Où passe la richesse issue de la sueur des travailleurs, des salariés de l’industrie, de l’artisanat et des services ?

    Mon but, avec ce court article, n’est pas de démontrer que j’ai raison sur 46% de cotisations perçues sur le travail au lieu de 42% établis par M. Autume ou un autre. Non, le but est bien ailleurs : faire prendre conscience aux citoyens qui auront le courage de nous lire (je sais combien il est difficile de faire l’effort de chercher l’information ailleurs qu’au JT), ’nous’ incluant ici tous les participants à cette discussion et aux autres sur l’ensemble des médias alternatifs, de leur faire prendre conscience qu’il y a quelque chose de pourri dans la manière dont nos gouvernements pensent et agissent.

    Ce qui est à dénoncer, c’est le biais congnitif systématique en faveur du Capital avec un grand ’C’. Favoriser la rente en réduisant les impôts et cotisations sur le revenu du patrimoine sous toutes ses formes, et en tenant la masse monétaire disponible pour les échanges de vie quotidienne au strict minimum (politique de « l’inflation maîtrisée »), favoriser le maintien et le renforcement des familles riches dans l’accès aux postes de pouvoir, favoriser le creusement des inégalités, et, en contre-partie si je puis dire, faire peser toujours plus de besoins sociaux (chômage, retraites, minima sociaux, santé, éducation,...) sur une tranche de plus en plus étroite de la population : les travailleurs indépendants et salariés.

    Alors à ce stade, qu’importent dans l’absolu les chiffres sur les recettes fiscales et le caractère vérifiable ou certain de leur origine ? Ce qui compte, c’est de commencer à se poser ensemble cette question : quel modèle de société, de développement, voulons-nous à l’échelle mondiale ? De quelle ressources REELLES disposons-nous pour y parvenir, et quelles formes sommes-nous prêts à mettre en oeuvre ?

    Attendu que la mondialisation ultra-libérale est un échec patent (plus d’un milliard de personne en sous-nutrition chronique, des millions de morts annuels tués par des maladies curables, et même bégnines pour nous, les riches, un pillage éhonté et mortel pour les populations locales des ressources matérielles de la planète, une exclusion systématiques des paysans locaux de la propriété foncière,...),

    Attendu que le socialisme soviétique a lui aussi fait ses preuves en la matière, et de fort belle manière (je ne reviens pas sur la bilan du stalinisme),

    il nous reste à inventer autre chose, qui arriverait à faire tourner l’actuelle ritournelle de « compétition, concurrence, profit personnel » en une autre comptine, qui dirait « coopération, émulation, profit collectif ».

    Nous en avons les moyens, n’en déplaise aux esprits chagrin qui ont un compte en banque à la place du lobe frontal ; il reste à nous en convaincre mutuellement.

    Ecrire cet article a été pour moi poser une petite pierre sur l’édifice.



  • Brieuc Le Fèvre Brieuc Le Fèvre 2 juin 2010 09:49

    @alchimie

    Ma phrase à propos du non-sens économique signé par M. Woerth n’est pas un argument d’autorité, puisqu’il s’agit de la conclusion des quelques faits énumérés (et largement établis par nombre de macro-économistes) dans le paragraphe précédent.

    Mais en fait, je ne devrais pas vous répondre, car cela va alimenter une vaine série de commentaire sans intérêt constructif.

    Don’t feed the trolls...

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