@ Ludo,
Pour ceux qui ont la mémoire courte : quand Madame la Martine est arrivée à Lille, elle a foutu dehors, sans aucune espèce de considération, l’ancien premier adjoint de Mauroy, un vrai socialiste militant, qui a fait un boulot énorme pour sa ville. Elle l’a foutu dehors à coups de pied au c..., comme un malpropre, en territoire conquis, faisant campagne dans les salons lillois, sans jamais mettre les pieds à Lille Sud.
Et durant toutes ces années, elle a passé largement plus de temps à Paris qu’à Lille. Dans les faits, le maire de Lille, c’était toujours Mauroy, qui tirait les ficelles depuis la Communauté urbaine. Heureusement qu’il était là ! Heureusement pour elle, surtout, que Huygues l’a chassée de son siège de député, sinon elle n’aurait pas pris conscience qu’il fallait qu’elle s’occupe un peu de sa Mairie si elle ne voulait pas la perdre
@ Jean-Paul Doguet,
La machine à perdre, c’est la machine socialiste dans son ensemble. Dès qu’ils gagnent une petite élection intermédiaire, ca ne loupe pas, il se voient tous dans le costume du Président de la République. Et vas-y que je me lance à l’assaut du parti, pour finir comme toujours par une motion de synthèse à la con, avec à sa tête la prochaine cible à flinguer, en espérant que le plantage aux présidentielles laissera la place au suivant. Et ça recommence...
Quant à son intelligence supérieure à celle de Ségolène Royal, c’est vrai, mais c’est vrai aussi que ce n’est pas difficile. La Dinde a, pendant la campagne des présidentielles, battu tous les records de conneries à la minute, incapable - par vengeance personnelle - au soir de sa victoire lors des primaires, de jouer le jeu du rassemblement et de faire de la place dans son équipe de campagne aux DSK et Fabius. Elle a attendu de plonger dans les sondages pour les appeler à la rescousse - lamentable.
De toutes façons, tant que le PS restera plombé par son aile gauche anti-européenne, qui nous fait encore en 2008 le coup du "camarades" et de "l’Internationale", il ne sera jamais en mesure de gagner une présidentielle.