Merci pour cette riche analyse !
Mais n’oublions ce qui fait fonctionner le web 2.0 et qui a causé la chute de la « 5e culture » : le marketing commerce ! Si les sites et les services gratuits qui caractérisent le web 2.0 se développent et sont financés désormais, c’est que le business-modèle d’Internet comme vecteur de consommation, aussi bien classique que technologique - l’e-consommateur achète désormais sur Internet aussi bien son après-champoing que sa voiture ; c’est une espèce en voie de multiplication -, est validé.
Le web 2.0 présente un réel changement dans la logique de fonctionnement d’Internet ; il offre une vraie opportunité pour créer de la sociabilité à travers le Web ; mais pour les financeurs de ses développements il représente surtout une industrialisation du « buzz marketing » et la possibilité de pénétrer des réseaux sociaux mondialisés, gage de notoriété ét de revenus mondialisés...
Faire partager à son « réseau » ses goûts musicaux et vestimentaires, ses « coups de coeur » technologiques et autres, n’est-ce pas l’outil marketing ultime ? Créer, diffuser des tendances et des envies au monde entier, à la vitesse d’Internet !
Attention donc à la façon dont seront organisés les nouveaux réseaux sociaux du Web 2.0.