Allons bon, @lisca, qu’est-ce qui vous arrive ? tenez-vous !
Dur, dur quand on a été bien dressé(e) dans les bonnes familles catho de se laisser aller à sa hargne, sa haine, on aimerait faire mal (oui, oui, le sacré, les valeurs chrétiennes, c’est juste pour le cathé, la galerie et pour faire la morale aux autres !), on aimerait agresser par les paroles les plus blessantes possibles. Argl !
Mais quand on n’a pas été élevé pour parler comme un charretier, pour proférer avec facilité l’injure grasse qui pique et salit, on cherche des formules, on fait du style, de la pauvre ironie. Et ça fait plouf. Ça fait rire d’abord. Et puis ça donne assez vite la nausée.
C’est pathétique mon bon monsieur (ma bonne dame, peut-être). C’est vous qui suivez le gros boulevard encombré et panurgesque des aigris de votre acabit, du politiquement correct qui régurgite les plus éculés des plus éculés poncifs !
Pitié, surtout ne parlez pas de Brassens (paix à son âme, puisque vous aimez ça), ne dites surtout pas que vous croyez le comprendre, vous qui ne pouvait rien entendre à ses valeurs de beauté, de tendresse, d’humanité et de liberté.
Je continuerai à immiscer ma petite personne (quel style vous avez !) et ma misérable aventure (re-sic) dans votre vie (de merde, je rajouterai, ça me vient comme ça, j’ai pas pu me retenir, désolée, j’ai dû être moins bien élevée que vous).
Et puis moi, j’ai pas Jésus à tout bout de champ à la bouche, mais moi je ne passe pas mon temps à insulter les gens, au contraire : j’en appelle à la paix sociale, à l’entente, à la générosité des idées et du partage. On n’a pas dû lire les mêmes évangiles.
Vos valeurs sacrées, c’est sans doute juste pour faire joli et vous la péter. Je m’arrête, car je pense que moi, je peux devenir grossière, et j’en ai très envie. Ciao.