Votre corps ne vous appartient pas
Hier, j’ai découvert sur internet la douloureuse histoire de Chantal Sébire, cette femme défigurée par un cancer, victime de grandes souffrances, et à qui on a refusé l’euthanasie « active », c’est-à-dire la possibilité de mourir avec une assistance médicale, et entourée de ses proches.
Ce qui est en jeu ici, j’ai l’impression, c’est une certaine conception de ce qu’est la vie, et du droit qu’on a à disposer de son propre corps. Cette conception n’est pas purifiée du principe religieux selon lequel c’est Dieu qui donne la vie, et Dieu qui la reprend. Parce qu’aucun argument rationnel ne peut justifier du rejet de la demande de cette femme de mourir comme elle le veut : parfaitement lucide, argumentant son choix solidement. L’idée qu’il faut refuser l’euthanasie à Chantal Sébire parce que cela ouvrirait la porte à des dérives, à mettre fin à la vie de personnes contre leur volonté, n’est pas du tout fondée : il faut savoir différencier des cas qui ne sont pas comparables, et le droit doit permettre de fonder ces différenciations.
Ce qui est en jeu donc, j’ai l’impression, c’est une conception collective de ce qu’est le corps, et de ce qu’on peut en faire. Comme si cela dérangeait trop le reste de la société, pour qui la vie est donnée et reprise sans qu’on en décide, que d’autres agissent autrement. Hier, mon ami d’origine aristocratique, et gay, me racontait qu’au moment du débat sur le Pacs, une partie de sa famille élargie avait affrété un car depuis sa région, pour venir manifester à Paris contre le projet de loi. Cela m’a éberluée, naturellement, et cette question m’est venue à l’esprit : « Mais qu’est-ce que cela peut bien leur faire que des gens de même sexe puissent bénéficier d’un contrat, qu’est-ce que cela leur retire, à eux ? ». Cela leur retire leurs certitudes, vraisemblablement. Sans doute ont-ils refoulé pas mal de questions concernant leur sexualité et leur mode de relation à autrui. Que d’autres vivent plus libres ; voilà qui est scandaleux !
Concernant la question des « drogues » : l’usage de certaines substances est réprimé par la loi. Non pas celui du sucre, pourtant reconnu comme drogue à haute accoutumance. Non pas celui de l’alcool, dont on connaît les ravages. Mais celui du cannabis. En quoi cela peut-il nuire à des personnes adultes et informées de fumer du cannabis quand elles le souhaitent ?
A propos du choix de la sexualité : je crois que chaque personne doit être libre de définir ce que la sexualité signifie pour elle, dans quel cadre elle inscrit cela. Si pour elle la sexualité signifie le mariage, très bien pour elle. Si la sexualité signifie une pratique ludique et agréable qui ne doit pas se mêler de considérations sentimentales, très bien aussi. Et si une personne choisit de monnayer certaines pratiques sexuelles, est-ce que cela doit être réprimé par la loi comme c’est le cas aujourd’hui ?
Qu’on ne me fasse pas écrire ce que je n’écris pas :
Je ne crois pas qu’actuellement il soit anodin que beaucoup de jeunes prennent du cannabis ou d’autres drogues (alcool...) parce qu’ils sont un peu perdus dans leur vie et que cela leur apporte une sorte d’évasion hors d’un quotidien difficile. Je ne crois pas non plus que le lot de la grande majorité des prostitués soit heureux. Et je ne pense pas que la plupart des gens choisissent de se prostituer comme d’autres deviennent comédienne ou médecin. Mais je crois que s’il faut mener un réel effort politique pour démanteler les réseaux qui conduisent à l’esclavage, et un réel effort d’éducation pour que les jeunes comprennent bien que leur corps leur appartient, et les filles, en particulier, que leur corps n’est pas le jouet des garçons, qu’elles n’ont pas à accepter certaines choses de peur d’être mal jugées ou de déplaire ; en revanche, toutes les lois qui sont actuellement en vigueur en France sont plutôt des lois contre les prostitués que des lois contre la prostitution. Par exemple, accuser toute personne qui loue un logement à un prostitué de proxénétisme (oui, c’est bien dans le Code de la loi française !), ce qui conduit les prostitués à se déplacer dans des zones dangereuses, à vivre dans des caravanes où ils/elles sont victimes d’agression, hors des centres des grandes villes, est-ce que cela a un sens ?
Cela a un sens en termes d’ordre public. La prostitution est sale, on en débarrasse l’espace où vivent les braves gens. Mais pour les personnes qu’on est censé aider, les prostitués, quelles sont les conséquences ? De la fragilisation et des difficultés. Je ne suis pas du tout pour que la prostitution devienne un métier comme un autre, avec les dérives que cela apporte, comme en Hollande où on permet à certaines femmes d’immigrer seulement à condition de devenir prostituées. Mais je crois que la réflexion sur la question de la prostitution, en France, est encore bien trop teintée de principes religieux, sur ce qui se fait et ce qui ne se fait pas avec son corps. Se pourrait-il que les gens qui réfléchissent à ces questions y réfléchissent posément, en laissant au vestiaire leurs a priori, pour se demander vraiment, en termes de société, en termes de conséquences sur les personnes, ce que signifiera tel ou tel projet de loi ?
Aujourd’hui, il existe encore des pays du monde où les relations sexuelles avec des personnes de même sexe sont punies de la peine de mort. Sans que ce « délit » affecte de la moindre façon les personnes qui y sont extérieures. Il s’agit de maintenir un certain ordre public, une conception de ce qui se fait et ne se fait pas. Aujourd’hui, la situation a évolué en France sur cette question, mais pas sur d’autres et, si on peut penser qu’un changement va avoir lieu, il met encore trop de temps à se produire, pour les personnes qui l’attendent dans leur chair et dans leur âme.
Je crois qu’un pays évolué en termes de mœurs, c’est un pays où on peut choisir de ce qu’on fait de son corps. En étant informé bien sûr, et en bénéficiant d’une prévention médicale et psychologique adéquate. Mais être informé et prévenu, ce n’est pas la même chose qu’être réprimé et puni par la loi !
L’Etat moral inscrit sur nos corps une chape de plomb. L’Etat économique nous dit aussi ce qu’il convient d’ingérer, ce qui est dangereux ou non pour notre corps, et frappe d’anathème ceux et celles qui entravent son activité. Les chercheurs qui montrent que les OGM sont dangereux, ou bien que le sel consommé en grande quantité est nuisible, sont menacés par la grande industrie, qui leur intente des procès (sur le site de la Fondation sciences citoyennes, on peut signer une pétition pour soutenir quelques-uns de ces scientifiques). Les études, qui montrent que l’usage des téléphones mobiles aggrave le risque de nombreuses maladies, sont systématiquement « oubliées » par les rapports gouvernementaux sur le sujet.
Aujourd’hui, plus que jamais, il convient de s’informer, le plus possible, à partir de multiples sources, de débattre, de réfléchir, et de décider de ce qu’on veut faire de soi, de son corps, de sa vie. Cette vie qu’on a unique, et qu’on doit se construire épanouie, et pas frustrante. Je crois.
70 réactions à cet article
-
je suis assez d’accord, et je trouve votre titre inaproprié au développement de votre texte qui finalement est beaucoup plus général sur le thème abordé que le titre et le premières lignes ne le laissent paraitre... sur le débat qui peut en découdre... et bien trop de sujets abordés sans avoir posé une thématique claire dès le début.
-
Ce n’est pas forcément mlanger les sujets, c’est plutot selon moi de montrer le rapprochement entre des sujets qui peuvent sembler éloignés
-
Polemique debile.
Pour ce suicider, qui a besoin d’un battage mediatique et d’une autorisation penale ?
Vous trouverez des cas de suicides repertoriés tout les jours.
Et apparement, il se foutent completement d’etre devenu "hors la loi"....
Si on interdit le suicide, c’est pour la meme raison que l’on vous oblige a mettre la ceinture.
Pour que vous continuiez de payer vos impots...
-
Bravo pour l’article meme si je ne partage pas tous vos arguments notamment sur la drogue fléau de la jeunesse (ptain ce que ça peut etre con un jeune qui fume du canabis depuis des années) et effet desatreux sur notre "merveilleux" systeme de santé mais d’un autre coté c’est le cas aussi du sucre et de l’alcool comme vous le faite justement remarquer.
Concernant le suicide c’est vrai qu’a part pour faire avancer (peut etre) la cause de l’euthanasie il n’y a pas besoin de faire tout ce battage médiatique puisqu’il existe differentes methodes plus ou moins indolores pour en finir dignement (disponible sur internet naturellement) et puis il y a toujours la possibilité (un peu comme pour les avortements mais la situation est quand meme moins dramatique) de se rendre en pays etranger (du style la suisse et ses assoc d’aide au suicide) ou vous pourrez profiter du paysage avant de paser a l’acte.
Bonne journée ensoleillée a tous.
Serviteur
-
Je ne suis pas d’accord avec les posts précédents qui dénoncent un mélange des genres. Pour moi, net article est une très bonne synthèse. Il associe différents sujets, chacun certes très vaste, mais analysés uniquement à l’aune de la loi et du regard des autres, ces autres qui s’arrogent le droit de décider ce qui est bon pour moi ou non. C’est ceci l’essence de cet article (si je l’ai bien compris), dont je partage entièrement les idées.
-
Très bel article qui pose des questions de choix de société, d’un point de vue humain, sans démagogie ni "bling bling" ni mise en scène émotionnelle.
Les choix de société, notemment ceux qui mettent en jeu la loi (prostitution, drogue, droit de mourir) sont de la responsabilité des citoyens bien sur mais aussi de nos parlementaires.
Or, les choix de société, c’est d’abord un choix, donc un risque, donc afficher clairement une position concernant la vie : bien trop difficile pour un politicien plus habitué aux magouilles et aux manoeuvres, aux trahisons et aux mensonges.
N’oubliez pas que d’autres lois "choix de société", sont à l’origine du "combat" d’un seul ou de très peu de parlementaires : abolition de la peine de mort, droit à l’avortement...
Légiférer en choix de société sur les droits des prostitué(e)s à se prostituer, des drogués à se droguer (et/ou à se sevrer), des malades "en fin de vie" à être aidé à en finir selon leurs désirs... ce n’est pas donner une réponse à des questions qui n’ont pas de réponse. C’est avoir le courage d’être le représentant du peuple.
Mais il est tellement plus facile de voter une loi pour enfermer à vie, pour interdire de fumer dans les bars, autoriser les OGM ou ficher les gosses dans les écoles.
-
Je ne comprend plus rien a Agoravox...
Tout les commentaires visant a se sortir la tete du cul sont moinssés...
En tout cas, merci de ce rappel de ce que devrai etre nos representants.
-
Même si je ne suis pas entièrement d’accord avec vos jugements de valeur, je trouve que vous posez les bonnes questions.
Bon article !
-
C’est gravissime de tout mélanger comme vous le faites dans cet article qui au delà de ce grand melting pot d’idées en tout genre est parsemé de simples et répétées erreurs de style rédactionnel. Qui le rende partiellement illisible et imbitable.
C’est d’un populisme et d’un manque de sens critique incomparable que de pondre un tel article. Je ne sais pas si votre pensée reflète celle de votre mouvement politique, mais si tel est le cas, je suis assez inquiet du vide intellectuel que de telles mouvances représentent.
En tout cas, il serait bon de vous documenter un peu sur certains des sujets que vous abordez car la règle essentielle d’un bon article (de gauche ou de droite, populiste ou pas, à charge ou neutre), c’est d’éviter les erreurs et le manque de références.
-
Bonjour,
et merci pour ces critiques qui me permettront, j’en suis sûre, d’étoffer davantage cet article, et de faire apparaître davantage les liens entre les différents thèmes qu’il aborde.
Tout d’abord, il s’agissait d’un choix délibéré de traiter de ces différents thèmes, étant donné le fil directeur que j’ai choisi : l’impossibilité de décider de ce qui nous concerne intimement, qu’il s’agisse de consommation alimentaire, de choix de sexualité, ou de décision de mourir.
En cela, le titre couvre la totalité de l’article, puisqu’il s’agissait pour moi de montrer comment dans un grand nombre de domaines, la loi nous empêche de disposer de notre propre corps.
Pour répondre à plusieurs personnes en particulier :
- Dalziel : qui êtes-vous pour juger de ce qu’est qu’un comportement déviant ? Et au regard de quel norme ? Avez-vous déjà discuté avec des personnes homo, que savez-vous de ce qu’elles ressentent, éprouvent, de comment elles conçoivent leur vie ? Il ne s’agit pas de légaliser des pratiques qui font du mal à certaines personnes, comme la pédophilie, il s’agit de permettre à des gens qui ont une sexualité différente de la norme de bénéficier des mêmes droits que tous, de ne pas être discriminées.
- roOl : J’ai déjà lu l’argument que vous avancez sur un certain nombre de forums. Pourquoi Chantal Sébire fait-elle tout ce tapage, pourquoi ne va-t-elle pas simplement se faire aider à mourir en Suisse ? Eh bien, pour une raison simple, qui est que cette dame souhaite mourir chez elle, entourée de sa famille, et non pas dans une chambre d’hôtel anonyme de Genève. Est-ce que c’est pour vous difficile à comprendre ? Pour moi, ça me semble assez clair. Et là encore, il s’agit de respecter son choix. Point.
- ronny : Je suis très ouverte au débat, argumentez, n’injuriez pas, merci. Ce n’est qu’ainsi que le débat peut avoir lieu.
-
Je suis désolé, mais jusqu’à nouvel ordre, et vous devez le savoir pour quelqu’un qui défendait si ardemment la liberté de tout un chacun, dire d’autrui qu’il est populiste n’a jamais constitué une insulte.
Laissez moi la liberté de le penser au vu de l’article que vous avez commis !
Quant au fond de votre article, le simple fait qu’il mélange tout empeche à peu de choses d’en faire une critique élaborée et constructive, faute pour le lecteur d’être en mesure de s’y rattacher clairement.
-
"erreurs" ; "manque de références" ; "illisible" ; "imbitable" ; "manque de sens critique incomparable" ; "vide intellectuel" ...
Ce n’est pas injurieux ?
-
Non, c’est réaliste.
On va pas chipoter, mais les avis sur votre article sont là pour appuyer mes dires. Il semble que le peuple à qui vous vous adressiez ne soit pas aussi réceptif à votre doctrine que vous puissez vous y attendre.
C’est, au final, vous en conviendrez, plutot bon signe.
-
Et puis vous ne m’oterez pas de l’esprit que quand vous parlez comme ca :
Avez-vous déjà discuté avec des personnes homo, que savez-vous de ce qu’elles ressentent, éprouvent, de comment elles conçoivent leur vie ?
vous êtes la première à les stigmatiser et à emettre l’hypothèse que les homos sont différents.
Et je trouve ces propos très graves. S’il n’y avait que cela, ça passerait, mais votre article est truffé de ces idées absolument abjectes, que l’autre, bien que différent doit être traité comme tout un chacun.
Moi, contrairement à vous, je ne raisonne en catégories comme vous semblez affectionner de le faire : homo, hétéro, pute, noir, blanc, pauvre, riche, drogué, malade !
-
J’ajouterai qu’en catégorisant les gens comme vous le faites, vous émettez l’idée que tous les homos pensent pareil, que toutes les prostituées pensent pareil, ...
Or c’est faux. Si je parle à un homo, j’aurai eu l’avis d’un homo, pas celu de tous les homos !
Il y a des homos de droite, de gauche, riche et pauvre, et je passe sur le reste.
Arretez de raisonner en catégories, c’est extremement nuisible à l’intelligibilité de vos propos et à la respectabilité de vos idées.
-
Il se trouve que lorsque j’ai deux amis qui sont des hommes et qui vivent ensemble, je les considère comme "homos", et c’est aussi ainsi qu’ils se dénomment. Par ailleurs, je ne pense pas du tout que tous les homos pensent pareil, et je n’ai rien laissé entendre qui va dans ce sens. Lorsque je parle de mes amis sans but revendicatif ou politique, je les appelle par leur prénom, Cyril, Paulette, Marie-Xavière, Céline. Simplement, s’il s’agit de revendiquer un droit pour une catégorie de gens (comme celui de se pacser, ou de ne pas être soumis à la peine de mort), j’utilise un terme générique pour qu’on comprenne ce que je veux dire.
Je n’ai pas parlé de "putes" ici mais de prostitués, pour revendiquer justement le respect des gens qui font ce travail. Je n’ai pas parlé de riches et de pauvres, ni de drogués, encore moins de malades. Et je ne comprends pas ce que vous voulez ???
-
Moi je veux rien. Juste noter l’incohérence de vos propos, voire les sous entendus qu’ils contiennent.
Le reste je m’en fous. Si vous y voyez une facon de vous harceler, allez y. Et si vous voulez que j’arrete de critiquer votre article, dites le moi, je le ferais. Les gens n’ont pas besoin de moi pour juger de sa pietre qualité et de son contenu hautement contestable.
-
Juste une remarque à la lecture de votre contribution sur la prostitution
se prostituer ce n’est pas travailler ! c’est vendre et souiller son corps et son âme !
-
"Souiller son corps et son âme" ? Mais que voulez-vous dire ? Pouvez-vous expliciter ?
-
« qui êtes-vous pour juger… »
Une personne de bon sens, Madame, de simple, gros et épais bon sens.
« …de ce qu’est qu’un comportement déviant ? »
A la base, la sexualité n’a qu’un seul but, commun à tous les animaux : la perpétuation de l’espèce.
A partir de là, la seule forme de sexualité ayant une utilité, voire une justification, du point de vue de la société, comme du point de vue de l’espèce, est l’hétérosexualité.
Officialiser une forme de sexualité inutile, c’est ouvrir la voie à l’officialisation de la plupart des autres formes de sexualité inutiles, y compris la pédophilie.
Parce que ce que vous, vous réprouvez est approuvé par d’autres, qui sont tout aussi militants que vous et qui utilisent, presque mot à mot, les mêmes arguments.
Du genre : « « Avez-vous déjà discuté avec des personnes pédophiles, que savez-vous de ce qu’elles ressentent, éprouvent, de comment elles conçoivent leur vie ? »
Un discours que certains tiennent d’ores et déjà !!!
Voici un très court extrait de l’émission « C’dans l’air » du 1er mars 2005 :
« Commentaire off : "Latifa les appelle les pédophiles passifs ou abstinents. Nous avons pu rencontrer l’un d’entre eux, Kramps - C’est son pseudonyme sur Internet. (...)"
« Kramps : - Un pédophile... pfff... alors, ça, ça va paraître gros, mais c’est comme un hétéro, comme un homo, je veux dire, il y a des amours aussi, je veux dire, il y a des gens qui ont des sentiments..., il y a des gens qui... qui les aiment, quoi, tout simplement. (...)"
« Commentaire off : - Kramps ne se considère pas malade. Il voudrait que l’on comprenne cette orientation sexuelle qu’il n’a pas choisie. Il est le premier à s’afficher publiquement, mais ils sont de plus en plus nombreux, comme lui, à espérer être un jour, acceptés par la société."
« Il ne se considère pas comme malade… »
« Orientation sexuelle qu’il n’a pas choisie… »
« Ils sont nombreux à espérer être un jour acceptés par la société… »
Ce sont des arguments que vous avez déjà entendus autre part ?
Moi aussi !!!
-
Quelques questions pour être sûre de bien comprendre votre conception de la sexualité, qui selon vous, a pour but "la perpétuation de l’espèce" :
- êtes-vous opposé à ce que les personnes stériles aient des relations sexuelles ? (cela ne servant à rien selon vous)
- n’avez-vous jamais (ni avant ni après) eu des relations sexuelles, qu’au moment où vous avez conçu des enfants ? (idem)
- ne vous êtes-vous jamais masturbé ? (idem)
En ce qui concerne la pédophilie, je vais redire la même chose que j’ai déjà répétée x fois ici, en reprenant le terme de Max : deux hommes, ou deux femmes qui ont des relations sexuelles ensemble sont consentants. Ils font un choix de vie qui n’impose rien à personne d’autre qu’eux. Un enfant à qui on impose des relations sexuelles ne l’est pas. Cela n’a rien à voir.
-
Quelques questions pour être sûre de bien comprendre votre conception de la sexualité, qui selon vous, a pour but "la perpétuation de l’espèce" :
Vous ne pouvez pas comprendre ma conception de la sexualité, puisque je n’en ai pas parlé. Je vous ai donné la définition de la fonction de la sexualité, sans me préoccuper de ses aspects secondaires : sociaux, romantiques, érotiques, pornographiques, épidémiologiques, délictuels, etc., etc.
Et c’est à partir de cette fonction unique, que je conteste l’officialisation d’un comportement – l’homosexualité – qui relève de la sphère privée, et qui n’en devrait pas sortir, puisqu’elle n’est utile ni à la société ni à l’espèce.
Vos questions sont donc sans fondement, puisque en marge du sujet. De plus, la formule que vous utilisez à trois reprises « cela ne servant à rien selon vous » est incomplète et fausse, puisqu’il faudrait dire « ne servant à rien du point de vue de la nature, comme de celui de la société » sans ajouter « selon moi ».
Je n’ai d’ailleurs jamais entendu dire que des gens stériles, de grands baiseurs et des branleurs, aient revendiqué un statut officiel, à quelque titre que ce soit.
Quant à vos propos sur la pédophilie, il n’engage que vous, et certainement pas ceux qui entendent se servir de l’officialisation de l’homosexualité, comme d’un marchepied en direction de la reconnaissance de leurs « droits ». Je vous renvoie à certains ouvrages de Tony Duvert et de Gabriel Matzneff et, plus généralement , à l’histoire de l’activisme pédophile :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_de_l’activisme_p%C3%A9dophile
-
L’homosexualité n’est pas seulement une affaire privée, puisqu’un couple homosexuel peut être confronté à des problématiques qui relèvent du droit : peut-on adopter un enfant ? que se passe-t-il si l’un de nous meurt, et que nous possédons des biens en commun ? Dans les pays occidentaux, il s’agit de faire appel au droit pour régler ces questions, et il s’agit de problématiques bien concrètes pour certaines personnes. Pour ma part, je pense que nous devons tous disposer des mêmes droits, et cela me pose un problème que Michel et Jeannine puissent se marier, tandis que Olivia et Juliette n’y auront pas droit. Etant donné que la loi crée aujourd’hui des inégalités, il faut bien que des groupes de gens revendiquent des droits pour que cette loi évolue, et ce n’est pas en restant cachés chez eux que cela pourra avoir lieu.
Dans certains pays, par exemple du Moyen Orient, la question des relations homosexuelles relève aussi du droit, très douloureusement d’ailleurs, puisque les relations homo sont punies de la peine de mort.
On ne peut donc pas dire "c’est une affaire privée, n’en parlez pas". Surtout quand les personnes concernées considèrent qu’il y a lieu d’en parler.
Quant à ce thème de la pédophilie, combien de fois encore va-t-il apparaître dans ce forum, alors qu’encore une fois, puisqu’il faut le dire et le redire, il s’agit d’une relation forcée, qui n’a rien à voir avec une relation entre adultes consentants, à propos de quoi on discute ici.
-
Pour ma part, je pense que nous devons tous disposer des mêmes droits, et cela me pose un problème que Michel et Jeannine puissent se marier, tandis que Olivia et Juliette n’y auront pas droit.
C’est une aberration complète. A aucune époque, en aucun continent, dans aucune civilisation, sous aucune religion, personne n’a jamais songé à former des couples officiels avec des personnes du même sexe.
Si un type avait lancé une pétition allant dans ce sens, il y a vingt-cinq ans, il se serait retrouvé à l’asile, en camisole, aux électrochocs et en cures intensives de neuroleptiques.
Si ce qui était fou, il y a un quart de siècle, est normal aujourd’hui, c’est ce que ce sont les gens qui sont devenus fous, à tout le moins ceux qui propagent les mêmes billevesées que vous.
Mais ce qui est le plus terrible, c’est l’adhésion de l’opinion, parce qu’elle signifie, cette adhésion, que les gens se moquent du devenir de la société et se lancent dans un "Chacun fait ce qu’il veut, du moment que ça ne me touche pas personnellement", qui devrait aussi inquiéter la gauchiste que vous êtes...
A condition que vous fussiez cohérente, bien sûr.
-
alors qu’encore une fois, puisqu’il faut le dire et le redire, il s’agit d’une relation forcé
Ce n’est pas du tout ce que disent les pédophiles qui osent déjà témoigner visage à découvert. Et ce fait lui-même en dit long sur la démission de la société (voir ci-dessus). En 2008, on ose être pédophiles et venir le dire à la télévision, devant des millions de personnes !!!
-
Jusqu’il y a peu, on pensait aussi que les Noirs étaient à mi chemin entre les singes et les humains, donc qui aurait songé à leur donner des droits humains ?
Et puis, on pensait aussi que le cerveau des femmes était moins développé que celui des hommes, alors, pourquoi leur donner le droit de vote ?
En fait, je réponds patiemment à vos messages, mais il y a un moment où... Je ne sais pas si c’est la peine d’essayer de convaincre des gens réac comme vous. J’espère que des gens un peu plus évolués seront touchés par l’argumentation, c’est mon objectif !
Eh oh les gays et lesbiennes ! Vous n’êtes pas là pour apporter votre pierre à l’édifice ? Ou peut-être que vous êtes en train de pleurer d’affliction...
-
Je crois que vous avez bien du mal à comprendre un raisonnement logique !
Relation homo : Juliette et Sabrina s’aiment. Elles viennent toutes les deux à la télé, elles disent "nous nous aimons, et nous voulons officialiser juridiquement notre vie à deux".
Relation pédophile : avez-vous déjà vu un pédophile et l’enfant qu’il force venir dire ensemble à quel point ils sont heureux de leur relation ? Non. Pour une raison simple que j’ai déjà écrite cinquante fois ici (heureusement, je suis patiente !) : l’enfant n’est pas consentant. Il ne veut pas. On le force. Comment faut-il vous écrire cela ?
-
Jusqu’il y a peu, on pensait aussi que les Noirs étaient à mi chemin entre les singes et les humains, donc qui aurait songé à leur donner des droits humains ?
Et puis, on pensait aussi que le cerveau des femmes était moins développé que celui des hommes, alors, pourquoi leur donner le droit de vote ?
Pour établir un certain nombre de choses, qui démentaient les apparences, il a fallu faire des recherches très approfondies, avec des appareils ultrasophistiqués.
Or, à ma connaissance, personne n’a démontré que l’homosexualité était plus utile à la société, et/ou à l’espèce, que le yo-yo, le sadomasochisme, le hula hoop, l’appendice, la zoophilie ou Second Life…
« J’espère que des gens un peu plus évolués… »
Ah, mais moi, je pense que quand on s’achemine vers une société de type bonobos, c’est une régression. Nous descendons du singe, si nous y retournons, ça n’a plus rien à voir avec l’évolution.
Relation homo : Juliette et Sabrina s’aiment. Elles viennent toutes les deux à la télé…
On se demande pourquoi ? Non, on ne se le demande pas, Umberto Eco l’a très bien expliqué :
« Quid du théâtre comique dans une civilisation qui a décidé de se fonder sur le respect de la différence ? Par tradition, le comique a toujours spéculé sur l’estropié, l’aveugle, le bègue, le nain, l’obèse, l’idiot, le déviant, la profession jugée infâmante ou l’ethnie tenue pour inférieure.
« Eh bien, tout cela est devenu un tabou. Aujourd’hui, ne vous risquez plus à imiter un inoffensif paria, c’est une vexation ; quant à Molière himself, il ne pourrait plus ironiser sur les médecins sans provoquer aussitôt le tollé de la corporation entière, liguée contre ces allégations diffamatoires. Plus question de déguster un « nègre en chemise » ni de parler « petit nègre » à une « tête de Turc » qui serait « saoul comme un Polonais ».
« Il fallait une solution, on la trouva. Impossible de caricaturer l’idiot du village, ce serait antidémocratique. Soit. En revanche, il est tout à fait démocratique de lui donner la parole, de l’inviter à se présenter lui-même, en direct… »
C’est tout à fait ça, vous ne trouvez pas ?
« …elles disent "nous nous aimons, et nous voulons officialiser juridiquement notre vie à deux".
Qu’elles s’engagent donc par un contrat de droit de privé, comme des millions de gens en contractent tous les jours de par le monde. Qu’elles soient très bonnes copines où qu’elles se broutent la motte, ne regardent qu’elles !
Leur comportement dans un lit ressortir à leur intimité : on ne veut pas le connaître, parce que ça ne nous intéresse pas. Et ça ne nous intéresse pas, parce que cela ne présente aucun intérêt, mis à part d’inspirer quelques réflexions bien salaces
l’enfant n’est pas consentant. Il ne veut pas. On le force. Comment faut-il vous écrire cela ?
Il ne faut pas l’écrire, il faut le démontrer, Madame ! Autrement, c’est trop fastoche !
Je suis sûr que si on leur garantissait l’impunité, les pédopsychiatres qui défendent, à demi-mot, le droit – encore un, ça devrait vous plaire ! – des enfants à une sexualité harmonieuse, tout en laissant entendre, à quart de mot, que seuls des adultes peuvent la leur dispenser, ils produiraient des « témoins enchantés » de 5, 6, 7, 8 ans…
Et puis Jack Lang a peut-être aussi sa petite idée là-dessus, qui déclarait dans la revue homosexuelle Gay Pied du 31 janvier 1991 « La sexualité puérile est encore un continent interdit, aux découvreurs du XXIème siècle d’en aborder les rivages ».
P.S. – En posant la question : « avez-vous déjà vu un pédophile et l’enfant qu’il force venir dire ensemble à quel point ils sont heureux de leur relation ? », vous avez montré crûment les limites de votre capacité de réflexion.
-
Non.
L’injure, c’est un autre registre de langage. Chose qu’on devrait savoir quand on se fend d’un article.
En établissant la confusion entre l’insulte ou la diffamation et la critique fondée, incisive, corrosive, d’un raisonnement ou d’un style médiocre, on ouvre la voie à la dictature de la pensée unique avec tous ses procès contre la libre expression.
C’est vrai que ça fait mal de se faire envoyer bouler brillamment !
Allez, si vous êtes une vraie féministe, relevez le défi. Du courage, du brio, du panache et du verbe ! C’est la façon traditionnelle et élégante de riposter à qui vous dit des choses qui piquent. Les procès parce qu’on se sent vexé... c’est d’un nul. La vie est un duel, vous savez.
-
Le combat de cette femme est le nôtre !
Après les dures luttes de décider ou non de donner la vie lorsque l’on nait femme, voilà qu’il va falloir se mobiliser en France pour que chacun d’entre nous puisse décider du moment de sa mort et puisse être aidé à partir sans douleur et avec l’affection des siens !
Notre corps nous appartient ! Il faut modifier les lois qui nous transforme en martyr de mort-vivant !
-
Désolé mais j’ai bien envie de m’élever contre une vision aussi simpliste de la situation légale en France. Par ailleurs il y a aussi beaucoup de simplisme dans votre vision du féminisme !!
Voilà le noeud du problème : cette femme souffre, personne ne le nie. Souffre t’elle plus qu’une personne très dépressive ? ou qu’une personne qui a perdu l’usage de ses deux jambes ? ou qu’un aveugle ?
Doit on considérer que ces personnes doivent cesser de vivre ? Et surtout doit on considérer que l’état, la société, c’est à dire, vous + moi + les autres, doivent assumer la mort de cette personne ? Car oui, une loi qui dirait cela, c’est une loi qui transfererait la responsabilité de la mort eugénique de ces gens sur l’ensemble de la population !
Et l’ensemble de la population n’a pas nécessairement envie de se retrouver dans la position du meurtrier !
Ce qui se comprend très bien !
-
Il ne s’agit pas ici de décider pour Mme Sébire de ce qu’il convient de faire pour elle, mais d’accéder à sa demande. L’avez-vous entendue s’exprimer à la radio ? Il s’agit d’une femme très lucide, qui a pris cette décision après de longues années de souffrances. Elle l’a prise avec sa famille, et aujourd’hui c’est son choix. Elle ressent des douleurs horribles dans les yeux (comme des aiguilles qu’on lui enfoncerait, expliquait-elle dans un reportage télévisé), elle est devenue aveugle, elle a perdu le goût et l’odorat, elle a besoin d’une assistance en permanence pour sa vie quotidienne.
Loin de moi l’idée de juger qu’une vie est digne ou pas d’être vécue, mais juste d’écouter ce que dit une personne en souffrance.
Savez-vous ce que l’Etat lui propose ? De la plonger dans un coma artificiel et de la laisser mourir de faim. Trouvez-vous qu’il s’agit là d’une preuve d’humanité ?
-
Bonjour,
L’auteur mêle des sujets divers, tous compliqués, qui n’engagent certainement pas les mêmes conséquences et n’impliquent pas tous le même degré de connaissances. Néanmoins, toutes ces problématiques (euthanasie, drogue, prostitution, droits pour les couples de même sexe, etc.) sont abordés depuis le seul problème qui semble intéresser l’auteur, le consentement. Dès lors, on peut évidemment les juxtaposer, parce qu’ils font l’objet d’une seule et même perspective, depuis laquelle l’auteur les aborde.
Je crois effectivement que pour les traiter, chacun, complètement, il faudrait à peu près écrire un article de plusieurs centaines de pages. Je partage largement le point de vue de l’auteur sur bien des aspects (même si pour la drogue cela m’est également, comme d’autres internautes, problématique et que l’ouvrage de Thierry Schaffhauser, auquel vous faites référence, est assez mauvais, puisque clairement libertaire non seulement sur le plan des moeurs, mais également sur le plan du travail et ne tient pas un autre discours que le Médef sur ce plan).
Pour répondre à Ronny, rapidement. On n’est pas loin des anti-IVG qui le font au nom des femmes, sa réponse est à proprement parler complètement irrationnelle. Loin de créer des catégories, l’auteur de l’article ne faisait que constater que certains couples, ceux qui sont composés de deux individus de même sexe, n’ont pas les mêmes droits. Vous condamnez, radicalement, EVB Alter (au passage, en lui prêtant des propos qu’elle n’a jamais défendus !), parce qu’elle ferait des "catégories" (notamment, pour notre propos, "homos"). Mais est-ce que ce ne serait pas vous, cher Ronny, qui, présupposant comme catégories fondamentales et qui plus est complémentaires "hommes" et "femmes", en créez, condition minimale pour que vous puissiez les dénommer "invertis" (autant dire "pervers"). Ronny, je ne crois pas que vous soyez essentiellement un "homme", vous êtes essentiellement un "être humain" qui, il se trouve, est né avec des testicules, tous les autres traits de "l’homme" étant le fruit d’un construit social (qui, découpant l’humanité comme on l’a également fait en matière de races, ne sert que certaines fins idéologiques, sexistes ou racistes, que je vous invite à remettre en cause). Et, comble de la vulgarité, la seule condition de possibilité pour que vous puissiez avoir des sentiments amoureux pour quelqu’un est que cette personne n’ait pas de testicules. Mais autrui est autre chose que la couleur de ses organes génitaux, non ? La condition de possibilité de votre amour est un déterminant sexuel par lequel vous êtes littéralement obsédé. Cela se soigne, par exemple en aimant les gens pour ce qu’ils sont et font et non point sur la base de critères de naissance (qui, par ailleurs, pourraient être remis en cause puisque outre le problème de l’importance qui leur est conférés, votre critique suppose un déni pur et simple des personnes intersexes, c’est à dire des personnes qui ne sont ni des hommes, ni des femmes, mais pour lesquels les médeins "rétablissent la nature" par une opération à la naissance, c’est à dire une mutilation génitale, à la naissance. Avec qui doivent-ils ou elles ou els (?) se marier ? Voir à ce propos l’excellent article d’Elsa Dorlin dans Raisons politiques, mai 2005, presses de sciences po).
Si "les homos" sont tous différents, on doit supposer alors qu’on ne doit plus parler que d’individu qui, il se trouve (définis par des critères plus pertinents), ont des relations sexuelles avec des personnes qui, elles aussi définies sur la base de critères plus pertinents, sont de même sexe. A tel point que parler "d’homos" est absurde. Je l’admets. Mais, il se trouve aussi que l’on ne peut pas non plus parler de "l’homme", ou de "la femme", puisque, tous différents, il n’y a que "des individus", si l’on admet que la couleur des organes génitaux n’est pas un critère pertinent. Ce qui fait alors disparaitre l’homosexualité (évidemment). Dès lors, vous déniez simplement le droit, pour certains individus et selon des critères résolument irrationnels, de pouvoir former un couple comme les autres, avec les mêmes droits. Vous accusez donc tout simplement EVB Alter de ne pas être autant obsédé sexuellement que vous, refusant, comme elle le fait, de découper l’humanité par tranche et ne jugeant pas un désir, dès lors qu’il est aimant, supérieur à un autre.
Il est fort regrettable que la dite dénonciation de l’essentialisme soit l’opération de celui qui le présuppose comme condition minimale d’expression de sa critique.
Bien cordialement (je suis certain que d’autres internautes vous donneront d’excellentes adresses pour régler vos troubles),
Max
-
Max,
bravo pour ce style précis et percutant ! Je suis d’accord avec vous sur le fond de l’ouvrage de Thierry Schaffhauser. Si je mentionnais cet ouvrage ici, c’était pour signifier que celui-ci (entre autres lectures et conversations) m’a conduite à revoir certaines idées a priori que j’avais sur la prostitution.
-
Ce n’est pas à vous ni à moi de décider pour autrui !
A chaque malade de décider si sa vie de malade souffreteux incurable mérite d’être vécu ou non ! Et lorsqu’il ne veut plus vivre sa vie d’enfer terrestre, le moins que l’on puisse faire c’est de mettre à sa disposition les moyens nécessaires pour abréger son calvaire ! Cela s’organise très bien ailleurs, pourquoi pas en France ? Encore un résidu d’un culture judéo-chrétienne à la con ? La rédemption par la souffrance ? pfff !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Pour Madame Sebire, sa vie est merdique, un enfer de douleur, pourquoi ?
Son calvaire est dû à la lâcheté d’une société qui préfère laisser faire la nautre plutôt que de mettre fin à ses souffrances, car voyez-vous, il faut du courage pour qu’un geste léthale soit fait dans la législation actuellement achaïque et défaillante !!!!
Nous sommes plus humain avec les animaux de compagnie atteint d’une maladie incurable !
Elle pourrait très bien se jeter en haut d’une tour, elle ne fait pas ce choix, elle a préféré alerter les média, l’Etat, le président de la République pour nous sensibiliser tous à ce problème de société, pour changer notre loi sur l’euthanasie car demain cela pourrait être vous, votre enfant, votre mère...
Sur le féminisme... et le ventre des femmes : il n’appartient pas à la société, ni à vous, ni a un conjoint ! un utérus appartient à la femme qui le porte ! Sur cette planète chaque femme doit pouvoir décider d’avoir ou non d’enfant et lorsqu’une femme refuse de mener à terme une grossesse, elle doit pouvoir recourir à l’avortement dans les délais autorisés ! Cette décision ne regarde personne d’autre qu’elle-même !
Tant que nous n’aurons pas de contraception efficace et sans danger, les avortements existeront dans les proportions que nous connaissons ! Une femme est féconde chaque mois et sur environ 40 ans... pas toujours facile à gérer
-
Rien ni personne ne l’empêche de se suicider. C’est d’ailleurs ce qu’elle a fait. Pourquoi charger la société de la décision de sa mort ? Vous êtes bien bonne.
Il est très dangereux de généraliser l’euthanasie, de la légaliser. Les petits vieux sont parfois un peu gâteux. On peut leur faitre prendre du lexomil et leur faire oublier ce qu’ils ont dit la veille. On peut les influencer par l’affection apparente. On peut loucher sur l’héritage etc. Leur pauvre corps ne leur appartient plus vraiment, tout abîmé qu’il est, entre les mains du personnel soignant, entre les murs d’asiles publics. Laissons-leur ce qui leur reste, à ces vieux : la décision uniquement individuelle en ce qui concerne le coup de ciseau de la dernière heure. Vous seriez surprise de constater que la vie, ils s’y accrochent.
Que les personnes privées qui veulent se débarrasser d’un papy encombrant fassent leur coup en douce, et que ça explose dans les chroniques de fait-divers, de temps à autre, c’est inévitable. On ne va pas leur faciliter la tâche, nous, la société, quand même.
Que se passe-t-il en fait ? L’euthanasie consiste à réclamer à la science et à la technologie les moyens de mourir. Ce n’est pas la finalité de la science ni de la technologie. Désolée, aucune société,surtout une qui se targue tant d’humanisme, ne peut le permettre. C’est l’homme la richesse, non ? Par contre, je fais confiance au médecin de famille pour soulager la douleur physique au maximum, quitte à abréger parfois la fin d’une vie douloureuse. Nous, ça ne nous regarde pas.
Si l’auteur s’occupait plus de ses affaires privées, qu’on souhaite secrètes par considération pour elle, ça lui éviterait de trop se pencher sur les affaires privées des autres qu’elle voudrait tant nous coller sur le dos à grands coups de clairon mobilisateurs (vous les gays... etc.).
-
Pourquoi avez-vous besoin de tant de lois à tout propos, incluant éternellement les autres et surtout les limitant et baîllonnant, dans vos petites affaires privées ? Vousn’avez pas de force personnelle pour résister et vous affirmer ? Pas de courage individuel ? Pas de pensée propre ?
Et vous vous proclamez féministe , c’est àdire combattante, penseuse, rebelle, etc... Bizarre. On veut le beurre et l’argent du beurre, là.
-
Les lois sont nécessaires pour faire avancer la société vers une modernité voulue par la majorité, mais aussi nécessaires pour maintenir une cohésion sociale ! Une démocratie ne peut exister sans loi !
-
Je vais sans doute me faire sévèrement remettre à ma place, mais très honnêtement, et très sincèrement, et très laïquement, je considère que mon corps ne m’appartient pas.
Pourquoi ?
Parce que nourrisson je dépends de ma mère. Et c’est ça qui me construit, et qui construit ma mère.
Parce qu’enfant, je dois "faire avec", m’accomoder du fait d’être "trop grand", "trop petit", "trop gros", "trop maigre", "trop noir", "trop blanc", et accessoirement, laid, beau, bigleux, handicapé, pauvre, riche... Et c’est ça qui me construit, et qui construit mes camarades.
Parce qu’ado je me transforme et je dois imposer aux autres ce que je deviens : un homme ou une femme qui sera reconnu(e) en fonction de la force, des talents, des objectifs que j’investis... Je me construis moi-même et je commence à construire la société qui sera bientôt dépendante de "MOI".
Parce qu’adulte en bonne santé, je suis responsable de tout et de tous, je n’ai droit à aucune faiblesse, je me construis et je construis les générations futures à force de volonté, de travail et d’exemplarité.
Parce que vieillisant, bavant, pissant, chiant sur moi, défiguré, souffrant, délirant, je n’ai aucune raison d’en avoir honte, ayant franchi victorieusement toutes les autres étapes, ma souffrance, mon délire, ma "déchéance" ne sont qu’ humains... Et construisent l’humanité.
De quel droit réclamons nous une mort "digne" ?
La mort n’est pas "digne" !
La mort est crade, dégradante, plus ou moins douloureuse, et ramène à ce que nous sommes : faillibles, matériels, biodégradables...
En celà, elle instruit les générations futures en leur transmettant l’urgence de l’action tant qu’il en est temps.
La mort douce, quand on veut, comme on veut... Non, trop facile... Et ça n’apprend rien à ceux qui suivent, à part : "Quand c’est trop dur, prends un truc".
Et après, on parle de "toxicomanie"...
Moi, je veux crever salement, devant tout le monde et les miens, ou toute seule, à la maison ou à l’hosto, rien à faire pourvu que ça leur foute un choc, un coup de pied au cul pour se bouger ici et maintenant, en souvenir de ce que j’ai fait et de ce ce que j’ai été.
Quelle prétention que de vouloir une mort "digne" !
-
quelqu’un se souvient il ?
de "nos amis les produits laitiers sont nos amis pour la vie"
de nos jours "5 fruits et legumes FRAIS par jour" "manger bouger.fr"
alors oui l’etat decide pour nous ce qu’il pense etre bon pour nous
et je savais pas que les homos ou les prostituees etaient contagieux et sales
bravo @ l’auteur pour son article qui sort des putains de normes. ca s’appelle un parrallele ou une metaphore pour ceux qui savent pas penser par eux memes
-
Brave petit soldat étatiste et conformiste, en attendant les goulags.
-
Je ne comprend pas bien cette affaire. La médecine a développé un savoir faire et une éthique que la profession utilise à sa guise. Demander l’aide de la médecine pour se suicider, autant demander aux marchands de canons de nous sauver la vie.
Mais ce débat est de ceux qui mettent en évidence l’impasse dans laquelle nous conduit ce libéralisme sans contrôle dont les courtisans exhortent notre "droit fondamental à circuler" lors des grèves des transports.
Mais je suis d’accord sur le titre et ce qu’il sous tend : il y a longtemps que la médecine occidentale ne soigne plus des individus mais des statistiques, des fourmis mais la fourmillière. Et aucune fourmi n’est autorisée à remettre en cause cet ordre.
-
A l’auteur,
En élargissant le sujet à toutes sortes d’objets controversés, vous affaiblissez chacun d’entre eux et en particulier l’objet initial. Dommage.
Ceci dit, comme vous, je ne reconnais à personne le droit de décider à ma place de ma vie et de ma mort et surtout pas à une idéologie judéo-chrétienne !!!! ( qui n’a concrètement rien à voir avec les enseignements du Christ, tout au contraire) partagée pour des raisons de caste par nos dirigeants et imposée de façon barbare à tout le monde.
-
C’aurait pu être l’objet de cet article de parler spécifiquement du cas de Mme Sébire (mais beaucoup l’ont déjà fait ces derniers temps), ou de la prostitution, ou de la consommation.
C’était un choix de montrer les liens entre ces différents domaines, d’offrir une perspective un peu plus large. Etant donné que cet article ne fait pas 200 pages, forcément, chaque sujet est traité un peu rapidement.
-
a l’auteur,
Je crois comprendre votre intention mais on ne peut pas vous laisser mettre tout sur le même plan. Les jeunes qui se droguent, il faut les soigner. Les femmes qui se prostituent, envoyées de force d’Albanie ou d’ailleurs, violées battues, ce dont vous ne semble pas trop vous soucier, il faut leur permettre de vivre une vraie vie rofessionnelle ( et pour ça , changer de société, j’en suis d’accord) .
De plus, vous me gênez vraiment beaucoup en mêlant à des sujets gravissimes des histoires d’inceste ; Si vous continuez, vous allez nous vendre la pédophilie. On a connu cette tentative de tout justifier.
Ca n’a rien à voir avec le droit d’en finir avec une vie qui est un enfer permanent ( peut-être que ça en excite certains que l’enfer existe !!!) et qui doivent être aidés à se libérer.
Bref, je n’aime pas beaucoup votre méthode.
-
Je vous remercie de bien vouloir relire mon article attentivement. J’ai écrit dedans qu’il me semblait essentiel de tout faire pour protéger les gens de l’esclavage et démanteler les réseaux de prostitution. Je ne me fiche pas du sort des prostituées.
En revanche, j’ai pu lire des témoignages, comme celui de Virginie Despentes, ou de Thierry Schaffhauser, qui donnent un autre point de vue sur la prostitution, et que je respecte également.
Je n’ai pas non plus dit qu’il était anodin que les jeunes se droguent, j’ai parlé d’adultes, fumant un joint de temps en temps.
Par ailleurs, je n’ai jamais parlé d’inceste, c’est un commentateur qui l’a fait, et loin de moi l’idée de valoriser l’inceste.
Je remercie donc par avance tous les commentateurs et commentatrices de bien vouloir lire attentivement mon article, avant de lui faire dire des choses qu’il ne dit pas.
-
A l’aureur
J’avais en effet confondu ce qu disait un commentateur avec vos propos réels. Dont acte
Ma remarque sur la confusion que vous introduisez entre des questions gravissimes comme l’aide à la mort dans la dignité et des délits ( je vous signale tout de même qu’avant d’être une consommation adulte que vous qualifiez de non dangereuse , le cannabis est un fléau chez les jeunes) ou des choix sexuels me semblent toujours extraordinairement osées et comme un jeu intellectuel de votre part.
-
Au village, sans prétention,
J’ai mauvaise réputation.
Que je me démène ou que je reste coi
Je passe pour un je-ne-sais-quoi !
Je ne fait pourtant de tort à personne
En suivant mon chemin de petit bonhomme.
Mais les braves gens n’aiment pas que
L’on suive une autre route qu’eux,
Non les braves gens n’aiment pas que
L’on suive une autre route qu’eux,
Tout le monde médit de moi,
Sauf les muets, ça va de soi.Le jour du Quatorze Juillet
Je reste dans mon lit douillet.
La musique qui marche au pas,
Cela ne me regarde pas.
Je ne fais pourtant de tort à personne,
En n’écoutant pas le clairon qui sonne.
Mais les braves gens n’aiment pas que
L’on suive une autre route qu’eux,
Non les braves gens n’aiment pas que
L’on suive une autre route qu’eux,
Tout le monde me montre du doigt
Sauf les manchots, ça va de soi.Quand je croise un voleur malchanceux,
Poursuivi par un cul-terreux ;
Je lance la patte et pourquoi le taire,
Le cul-terreux se retrouve par terre
Je ne fait pourtant de tort à personne,
En laissant courir les voleurs de pommes.
Mais les braves gens n’aiment pas que
L’on suive une autre route qu’eux,
Non les braves gens n’aiment pas que
L’on suive une autre route qu’eux,
Tout le monde se rue sur moi,
Sauf les culs-de-jatte, ça va de soi.Pas besoin d’être Jérémie,
Pour deviner le sort qui m’est promis,
S’ils trouvent une corde à leur goût,
Ils me la passeront au cou,
Je ne fait pourtant de tort à personne,
En suivant les chemins qui ne mènent pas à Rome,
Mais les braves gens n’aiment pas que
L’on suive une autre route qu’eux,
Non les braves gens n’aiment pas que
L’on suive une autre route qu’eux,
Tout le monde viendra me voir pendu,
Sauf les aveugles, bien entendu.il y a pas plus salaud que les braves gens . ils veulent votre ’bonheur’ malgré vous , ils savent ce qui est bon pour vous . Vous faites partie du troupeau . C’est monsieur le curé qui vous l’a dit . Vous irez en enfer si vous otez une vie de supplice dont vous voulez pas . Et ça fait 2000 ans que gens marchent à cette ficelle. Réveillez vous !!
-
à propos de la chanson de Brassens, bien mal comprise :
Presque un siècle qu’on nous rabâche votre discours de petit conformiste anti-conformiste. Etudiez l’histoire, au lieu de répéter ce qu’on entend partout à la télé, ou ce que vous ont dit vos profs. Observez l’actualité. Prenez vraiment le contrepied. Vous verrez, ça coûte.
Vous suivez bien docilement non pas votre chemin de (tout) petit bonhomme, mais bien la grande autoroute bruyante et encombrée de la désinformation.
-
dieu donne la vie dieu la reprend s’il existait il ne laisserait pas souffrir cette femme,si elle etait la mère de certains politiques il y a longtemps que la loi sur l’euthanasie assistée serait passée quand aux dérives que l’on pourrait craindre dans d’autres pays cela se fait et il n’y a pas de problemes.il faut juste que cette loi si un jour elle passe soit ( encadrée)
-
Evidemment que notre corps nous appartient. C’est quoi cet article ?
Parlez aussi des mecs qui font de la moto sans casque tant que vous y etes. Apres tout mon corps m’appartient, si j’ai envie de m’ouvrir le crane sur un trottoir ca me regarde, non ? Pourquoi on m’oblige a mettre un casque ?
Pour finir sur le sujet initial de l’article : pourquoi elle ne se suicide pas cette personne ? Rien ne l’en empeche, son corps lui appartient...
-
C’est l’Etat, le plombier ? C’est la société ? Ah ! que j’aimerais qu’il nous soit remboursé, comme la sécu !
Mais à y bien réfléchir, non quand même. Une ponction de plus sur ma fiche de paie.
-
Bonjour,
Aussi douloureuse que soit la situation de cette femme, il me semble que l’on atteint les limites du raisonnable dans cette histoire.
Si cette femme veut mourir chez elle entourée de sa famille, elle n’a qu’à acheter une grosse boîte de somnifères, et les avaler en présence de ses proches. Personne ne l’aurait empêchée, personne n’aurait rien dit.
Le problème est qu’il ne s’agit vraisemeblablement pas là de son but. Elle cherche à instrumentaliser son cas dans le cadre du débat sur l’euthanasie. Qu’elle soit intimement persuadée que c’est un combat à mener, c’est son droit le plus strict. Mais qu’on ne nous fasse pas le coup de l’émotion et du sensationnalisme, car à partir d’une certaine dose, il y a saturation.
Son cas est tout à fait différent du cas de Vincent Humbert, qui était quant à lui privé de toute capacité physique, et donc dans l’impossibilité de mettre fin à ses jours. Ce n’est visiblement pas le cas de cette femme. Le débat n’est donc pas sur le même plan. Dans le cas de Vincent Humbert, ce débat se justifie, dans le cas de cette femme, il ne se justifie pas.
Je commence à en avoir assez de l’instrumentalisation par l’émotion, du chantage à l’affectif, de la surenchère dans la médiatisation, bref, de la tentative de la dictature par les minorités. De Jean Lassalle à Chantal Sébire, de la grève de la faim à l’agression visuelle en boucle que représente la surexposition de son image et de sa douleur ces derniers jours, les ressorts sont les mêmes.
On crée de l’émotion, de la compassion, de l’empathie. En on essaye d’enchaîner en faisant passer dans la foulée, en vitesse et sans réflexion, des normes qui sont sensées être la solution à tant de douleur. J’attire à tous votre attention ici, car c’est le même mécanisme employé par Nicolas Sarkozy dans son traitement du sujet de l’immigration.
La démocratie vaut mieux que cette course perpétuelle d’une émotion à l’autre, d’un sensationnel au suivant. Oui, Chantal Sébire à le droit de mourir. Elle en a la capacité de le faire. Qu’elle le fasse, si vraiment elle le désire.
-
Le chien qui danse 19 mars 2008 13:26si elle se suicide en présence de ses proches, ils peuvent être accusés de non assistance à personne en danger, c’est peut-être pour ça qu’elle veut que ce soit légal ?non
-
Oui, vous avez tout à fait raison. D’ailleurs, elle a bien expliqué dans les médias qu’il s’agissait avant tout pour elle de protéger ses proches. Elle ne veut pas qu’ils soient réprimés par la loi.
-
: droit de vie ou de morte pense que l ’ individu est maître de sa peau , de sa vie , nous n ’ appartenons à personne d ’ autre que nous même , et nous appartenons surtout à la "mort " , personne ne devrait avoir le droit d ’ interdire à qui que ce soit , la façon dont celui ci veut vivre ou de ne plus vivre , de plus nous sommes tous nés sans notre consentement , à plus forte raison , que l’ on puisse choisir si nous avons envie de vivre la vie dont on nous a obligé , ou de terminer celle ci comme bon nous semble , en pleine santé ou malade sans espoir de guérison .qui sont ces donneurs d ’ ordres , ressemblant à une leçon de moral de " curé " de croyance en DIEU inexcistant , si un jour à leur tour , ils sont atteints gravement par la maladie et que ceux ci souffrent ... L ’ ENFER..., que penseront ’ ils ? Ce qu ’ il faut aussi dire , car personne n ’ aborde le sujet , la souffrance , l ’ acharnement de faire vivre fait partie d ’ un grand commerce trés juteux , voyez les mourroirs , les hospices dont les caves regorgent de milliers de boîtes de toutes sortes de traitements , non donnés , les retours en pharmacie se chiffre mensuellement par milliers d ’ Euros , prescriptions inutiles d’ une ordonnance pour un mois et le patient dècedé le lendemain , des ordonnances represcrites sans se préocuper de ce qu ’ il reste du mois passé !!!!....on pourrait en faire des listes et des lites d ’ éxemple... bonjour la sécu , on défend de mourir , mais on autorise les dépenses inutiles , quel GACHI...dans tous les sens , c ’ est n ’ importe quoi ! A vous de réfléchir ; messieurs et mesdames , aux grands états d ’ âmes , et qui pour beaucoup de ces décideurs , faiseurs de moral , n ’ ont pas une vie trés nette , regardez autour de vous.... vous comprendrez. pl-
@EVB alter, bonjour.
Je viens de lire votre article et en parcourant les commentaires j’ai eu plusieurs fois envie de vous dire : mais laissez tomber ! ceux qui vous agressent et vous font la morale ne vous écoutent pas et ce sont ceux, justement, dont vous pointez le comportement irrationnel dans votre papier ! il n’y a rien à faire.
C’est @dub qui fut le plus juste en citant Brassens : c’est exactement ça : Non les braves gens n’aiment pas que L’on suive une autre route qu’eux…
C’est aussi simple que cela. Vous pouvez être éberluée, mais oui, ça les concerne, figurez-vous, ce que vous mangez ou buvez ou fumez, ou le choix de votre partenaire ou ce que vous faites dans votre lit avec lui, ou vos choix de contraception, ou que vous décidiez de mourir quand vous le voulez.
Oui, ça les concerne ! c’est comme ça. Ils ont leur mot à dire, des conseils à vous donner, voire des interdits ou des ordres à clamer. Non mais ! et estimez vous heureuse, dans certains endroits, on vous dirait aussi quoi mettre sur votre tête, comment baisser les yeux ou rester enfermée chez vous, au cas même où vous seriez née, car on aurait dit aussi à votre mère comment pratiquer l’infanticide des petites filles…
Bravo pour votre opiniâtreté, et continuez !
-
A COLRE,
merci pour votre commentaire.
Ce qui me frappe en lisant les commentaires ici, c’est à quel point tous les lecteurs s’accrochent à leurs idées préconçues. S’ils pensent au départ que l’homosexualité est une maladie, ou bien qu’on n’a pas le droit, lucidement, de demander à ce qu’on nous aide à mourir, alors ils vont tout faire pour me prêter des choses que je n’ai pas (que l’inceste est très bien, que je ghettoise les homos, des choses comme ça...).
Mais le but de la lecture et de la rencontre avec autrui n’est-il pas d’accepter de confronter nos idées à d’autres idées, à d’autres conceptions de la vie, et, par là-même, de leur donner l’occasion d’évoluer ?
Pour moi, une pensée intéressante est une pensée qui accepte d’évoluer. Je ne pensais pas ce que je pense aujourd’hui, sur un certain nombre de sujets, il y a deux ans par exemple, et je suis heureuse de le constater !
Mais bon, comme vous le dites, tous ces commentateurs appartiennent à la catégorie de gens que je dénonce justement dans mon article (comme les membres de la famille de mon ami, qui sont allés manifester contre le PACS), donc... Il y avait peu de chance pour qu’ils lisent mon article sans hargne a priori.
"On ne fait pas boire un âne qui n’a pas soif" !!!
-
"mais oui, ça les concerne, figurez-vous, ce que vous mangez ou buvez ou fumez, ou le choix de votre partenaire ou ce que vous faites dans votre lit avec lui, ou vos choix de contraception, ou que vous décidiez de mourir quand vous le voulez."
De quel droit immiscez-vous vos petites personnes et leurs misérables aventures dans notre vie à nous ? Ce qui nous concerne, c’est que vous prétendiez nous impliquer dans votre show exhibitionniste. On n’a pas envie de le voir, on n’a pas envie de vous entendre. Vous souillez l’innocence de nos enfants, vous niez l’aspiration naturelle ou divine des hommes et des femmes vers le sacré, vous faites de votre corps une finalité, et voudriez faire de même de celui de nos enfants. Vous n’avez pas d’importance. Mais vos criailleries sont relayées en permanence par les médias. Notre parole à nous est occultée au maximum.
"Malheur à celui par qui le scandale arrive" a dit Jésus qui aimait les petits enfants.
Heureusement, on peut réagir sur agoravox.
Dur d’être envoyé bouler, non ? vous les soeurs de Cendrillon, vous les enfants choyés de la marâtre république "française".
-
A Lisca :
on ne vous implique dans rien du tout ; vous êtes venu lire un article qui avait pour mot-clé "SEXE". Vous n’êtes pas obligé de le lire, on ne vous l’a pas mis devant les yeux de force !
De quel exhibitionnisme parlez-vous ? Il ne s’agit pas d’un article pornographique, mais d’un article de réflexion sur le droit à disposer de son corps...
Aspiration vers le sacré ? Mais la sexualité aussi est sacrée ; pour moi, elle participe de l’éveil du corps et de l’âme... Elle n’est en rien sale, ou honteuse ! Pourquoi ne devrait-on pas en parler ?
-
Je n’ai pas l’habitude, contrairement à vous peut-être, de chercher le mot-clé "sexe" sur agoravox ou ailleurs. L’article, choisi sur son titre, s’intitule "notre corps..." etc. Le corps n’est pas réductible au sexe, désolée, qui n’est pas un sujet fascinant sauf au plan médical, bien qu’on nous en rebatte les oreilles et la vue. Voir des gens manger qui revendiquent leur appartenance au groupe politique des gens qui aiment manger, et veulent faire passer le droit des créatures qui aiment manger à épouser leur chien qui aime aussi manger, toute la journée ici ou là, ça vous ennuierait énormément, non ?
Ceci étant, c’est vous qui parlez de sexe, comme par hasard. Ce n’est pas le sujet de votre article, j’espère et je ne vois paspourquoi vous le réduisez à ça. Il est pourtant très ambitieux.
Les mots-clé ne sont pas faits pour limiter la participation à un forum. "Rien ne m’oblige à... " Rien ne me l’interdit. Rien ne m’interdit non plus de répondre à un article si bourré de tous les poncifs des néo bien-pensants.
-
Consternant qu’après 68, nous sommes encore confrontés aux esprits étriqués, formatés, conformistes, reliquats d’une culture archaïque judéochrétienne sado-masochiste qui empêche l’être humain d’être libre, de s’épanouir, de réfléchir mais d’être inventif de sa vie !
Pourquoi ne pas aimer un être humain du même sexe ? POurquoi n’aurait-on pas envie de lui faire l’amour ? Vivre une vie de couple et élever des enfants avec cette personne ?
Parce que l’on nous a appris un seul code de vie depuis que l’homme a inventé "dieu" et une morale : la procréation obligatoire pour perpétuer l’espèce de bipède animal contrainte et formatée que nous appelons "être humain" !
-
Que des hétéros se tiennent par la main dans la rue, qu’ils parlent fort au café de leurs sentiments pour une personne du sexe opposé, qu’ils se marient en invitant 200 personnes... Personne n’y trouvera rien à redire.
Que des homos fassent la même chose, et on criera qu’il y a flagrant délit d’exhibitionnisme !
A vous tous les rabat-joie de service : la vie est belle, on parle ici de gens qui s’aiment, ou en tout cas qui éprouvent du plaisir à être ensemble... C’est que du plus ! Que de la bonne humeur, de la joie de vivre... Allez, on décoince un peu, on sourit et on arrête de dénigrer autrui ?
-
Alors on est censuré dés qu’on déplaît aux conformistes archi-gâtés par le système ?
Que sont devenus mes posts ? Qui censure ? De quoi avez-vous peur ?
-
Rectificatif avec toutes mes excuses à la rédaction : non, je n’aipas été censurée. C’était un simple bug.
-
@colre
Impliquée personnellement, je suis bien obligée de répondre mais ce sera mon dernier post. Le sujet est épuisé."
"moi aussi, je peux être grossière". Je vous fais grâce du "moi aussi" révélant votre inculture.
Je vous renvoie à mon commentaire précédent apparu hors contexte, à propos de l’insulte ou l’injure, adressé à l’auteur :
"L’injure, c’est un autre registre de langage. Chose qu’on devrait savoir quand on se fend d’un article.
En établissant la confusion entre l’insulte ou la diffamation et la critique fondée, incisive, corrosive, d’un raisonnement ou d’un style médiocre, on ouvre la voie à la dictature de la pensée unique avec tous ses procès contre la libre expression.
C’est vrai que ça fait mal de se faire envoyer bouler brillamment ! (par dalziel et ronny)
Allez, si vous êtes une vraie féministe, relevez le défi. Du courage, du brio, du panache et du verbe ! C’est la façon traditionnelle et élégante de riposter à qui vous dit des choses qui piquent. Les procès parce qu’on se sent vexé... c’est d’un nul. La vie est un duel, vous savez. "
Votre attaque aligne les poncifs habituels et les présupposés sur l’éducation d’une personne que vous ne connaissez pas. Tout le système vous soutient, vous finance et vous flatte dans des postures de plus en plus ridicules.
Le vieux monde est derrière vous, camarade. Courez, et vite. Il va falloir être plus vif que ça, avec ce qui arrive à grande vitesse.
Et désolée que mon style vous déplaise, comme tout ce qui est réellement particulier, original en somme.
-
A Lisca : le problème n’est pas que votre style soit particulier, ce que je ne trouve en soi ni bien, ni mal.
Le problème, c’est qu’il y a une asymétrie entre votre raisonnement et le nôtre. En ce qui nous concerne, nous voulons juste que tout le monde ait le droit de vivre comme il/elle l’entend. De votre côté, vous voulez que tout le monde vive comme vous, ou alors vous taxez ceux/celles qui vivent autrement de "misérables".
Moi, je ne revendique aucune norme particulière, j’ai dans mon entourage des personnes mariées (et fidèles), d’autres mariées et papillonnantes, d’autres qui n’ont jamais de relations sexuelles avec personne, d’autres qui en ont plutôt avec les gens du sexe opposé, d’autres qui en ont plutôt avec les gens du même sexe, d’autres qui n’ont pas de préférénce... Et je suis heureuse d’être entourée de toutes ces personnes ! Vive la diversité !
Je ne sais pas si vous êtes réellement catholique, ou juste conservatrice, mais, c’était quoi, déjà, que Jésus a dit, ce n’était pas "aimez-vous les uns les autres", par hasard ? De ce que j’ai pu voir, je crois que Jésus était quelqu’un de très bien, et pas quelqu’un qui appelait à mépriser ceux qui vivaient autrement !
Je souhaite juste que vous n’ayez pas d’enfant homo, quand on sait comment les jeunes homo sont fragiles dans cette société normative, et comment ils sont victimes de dépression, voire de conduites à risque... Ca n’aiderait pas votre enfant d’avoir une mère comme ça, ça le rendrait encore plus mal !
-
@lisca : amen !
Tenez, pour rire :
Alors on est censuré dés qu’on déplaît aux conformistes archi-gâtés par le système ?
Que sont devenus mes posts ? Qui censure ? De quoi avez-vous peur ?Voyez ? c’est tout vous, ça ! l’invective immédiate à la bouche, ça se bouscule, ça réfléchit pas, ça voit le mal partout, ça éructe sa rancoeur !
- la PARANOÏA, vous voyez des ennemis partout, vous leur prêtez vos propres comportements (la censure, la peur) car vous ne connaissez que ces sentiments-là,
- ARROGANTE, vous vous croyez au-dessus de tous (les autres, les conformistes, le système, la populace, quoi),
- et vous êtes JALOUSE face à ceux et celles que vous considérez comme archi-gâtés par la vie (les enfants choyés disiez-vous ailleurs).
- OBSÉDÉE par l’argent, le sexe, la salissure, l’ordre, la règle lexicale et syntaxique, le salaud de gauchiste (fantasmé) qui vous renvoie en pleine figure votre hypocrisie religieuse, loin de tendre la joue gauche et d’aimer les faibles et les démunis, vous les stigmatisez et les méprisez.
Vous vous proclamez féministe , c’est à dire combattante, penseuse, rebelle, etc... Bizarre. On veut le beurre et l’argent du beurre, là. dites-vous…
Le beurre et l’argent du beurre, encore l’argent, encore le petit commerce de vos pensées de boutiquière ! vous ramenez tout à cela, berk.
-
Allons bon, @lisca, qu’est-ce qui vous arrive ? tenez-vous !
Dur, dur quand on a été bien dressé(e) dans les bonnes familles catho de se laisser aller à sa hargne, sa haine, on aimerait faire mal (oui, oui, le sacré, les valeurs chrétiennes, c’est juste pour le cathé, la galerie et pour faire la morale aux autres !), on aimerait agresser par les paroles les plus blessantes possibles. Argl !
Mais quand on n’a pas été élevé pour parler comme un charretier, pour proférer avec facilité l’injure grasse qui pique et salit, on cherche des formules, on fait du style, de la pauvre ironie. Et ça fait plouf. Ça fait rire d’abord. Et puis ça donne assez vite la nausée.
C’est pathétique mon bon monsieur (ma bonne dame, peut-être). C’est vous qui suivez le gros boulevard encombré et panurgesque des aigris de votre acabit, du politiquement correct qui régurgite les plus éculés des plus éculés poncifs !
Pitié, surtout ne parlez pas de Brassens (paix à son âme, puisque vous aimez ça), ne dites surtout pas que vous croyez le comprendre, vous qui ne pouvait rien entendre à ses valeurs de beauté, de tendresse, d’humanité et de liberté.
Je continuerai à immiscer ma petite personne (quel style vous avez !) et ma misérable aventure (re-sic) dans votre vie (de merde, je rajouterai, ça me vient comme ça, j’ai pas pu me retenir, désolée, j’ai dû être moins bien élevée que vous).
Et puis moi, j’ai pas Jésus à tout bout de champ à la bouche, mais moi je ne passe pas mon temps à insulter les gens, au contraire : j’en appelle à la paix sociale, à l’entente, à la générosité des idées et du partage. On n’a pas dû lire les mêmes évangiles.
Vos valeurs sacrées, c’est sans doute juste pour faire joli et vous la péter. Je m’arrête, car je pense que moi, je peux devenir grossière, et j’en ai très envie. Ciao.
-
Je souhaite réagir par rapport à la partie sur l’euthanasie, demandé par Chantal Sébire. Je suis d’accord que cette femme, bien que souffrant atrocement physiquement et moralement, était très lucide sur son état et que sa demande d’euthanasie était compréhensible.
Or, il se trouve que la loi actuelle suffisait à répondre à ses demandes : "elle aurait permis de la mettre sous calmants dans un sommeil léger, et elle serait morte chez elle, avec les siens, sans agonie, en quelques jours". (je reprends ici les propos du Dr A. Kahn, docteur généticien).
Sauf que Mme Sébire voulait absolument que l’euthanasie active soit introduit dans la loi... Même si je comprends son combat, je ne le partage pas : après la guerre, l’euthanasie serait la 2ème exception à l’interdiction de tuer son prochain... Où va-t-on ?...
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
Ajouter une réaction
Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page
Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.
FAIRE UN DON