vous avez raison, il faut accepter de faire mieux. la question est : peut-on permettre à nos enfants de réussir mieux à l’école dans des classes de plus en plus surchargés et avec des professeurs de moins en moins nombreux et bénéficiant de conditions de travail qui se dégradent chaque jour davantage ?
la question est simple, mais je note que vous l’esquivez.
l’autre question que soulève cet article, et que vous esquivez également est : n’est-ce pas une bonne idée d’investir plus pour gagner plus ? - et accessoirement, gagner plus (donc devenir plus riche) n’est-il pas exactement ce qui est nécessaire pour espérer pouvoir rembourser une dette ?
je vous la fait autrement : prenons cette entreprise qui ne parvient plus à honorer ses factures. pour s’en sortir, elle doit nécessairement faire des économies et devenir plus productive, c’est une évidence et nous sommes d’accord. mais faire des économies signifie-t-elle de renoncer à investir dans des machines plus performantes qui lui permettront de rester compétitive ? ne peut-on penser que si elle fait ce choix, elle se condamne irrémédiablement à la faillite ?
il est évident que ne plus investir, c’est accroitre ses difficultés financières... et puis mourir.
il est évident qu’à l’échelle d’un pays, les investissements primordiaux sont les postes de l’éducation nationale, de la formation et de la recherche. il faut être totalement ignorant de ce qui se passe dans les écoles, collèges et lycées de France pour envisager qu’on puisse favoriser la réussite scolaire en diminuant le nombre d’enseignants.