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Accueil du site > Tribune Libre > Education nationale : investir moins pour économiser plus

Education nationale : investir moins pour économiser plus

Il faut réduire la dette ! L’intention est louable, et l’objectif même impératif. Il n’est cependant pas interdit de remettre en cause la logique purement budgétaire d’un gouvernement qui a donc résolu de faire des économies sur le dos, entre autres, de l’Education nationale, en supprimant dès cette année de 11 200 postes de professeurs - mais ce n’est qu’un début, le pire restant à venir avec un objectif affiché de 80 000 postes supprimés en quatre ans !

Le bon grain et la mauvaise graine, article repris de sarkononmerci.fr

Pour MM. Sarkozy et Fillon, les choses sont simples : puisqu’il faut faire des économies, supprimons un maximum de postes d’enseignants dans les collèges et lycées de France, fût-ce au prix d’une dégradation sans précédent des conditions de travail des enseignants comme des élèves, donc de la qualité des enseignements dispensés, et donc des chances de réussite scolaire pour tous les enfants - et, en particulier, c’est une évidence, pour les plus fragiles d’entre eux, ceux qui connaissent déjà les plus grandes difficultés. Une logique purement budgétaire au prix d’une insulte à l’avenir du pays, à son économie, mais aussi, plus directement, à son intelligence. L’avenir de nos enfants, leurs chances de réussite scolaire, ne sont plus désormais considérés comme un investissement productif de richesses, mais bien comme une variable d’ajustement budgétaire parmi d’autres.

Nous sommes dans la situation aberrante où un agriculteur, contraint de faire des économies, prenait la décision suicidaire de réduire les semences, se condamnant inévitablement à des récoltes moindres, ce qui aurait pour effet certain d’accroître d’autant ses difficultés financières. Semer, l’agriculteur le sait bien, c’est investir, c’est-à-dire préparer aujourd’hui les richesses de demain. Nos enfants sont les richesses de demain. Les cultiver, c’est-à-dire en l’occurrence les préparer à demain, telle est la mission essentielle de l’école. Il est atterrant de constater à quel point nos gouvernants actuels semblent avoir perdu confiance en nos propres enfants au point de les sacrifier sur l’autel idéologique de l’orthodoxie budgétaire.

Non, pas tous les enfants. Ces responsables politiques, actuellement au pouvoir, ont très clairement choisi de séparer le bon grain... de la mauvaise graine. Le bon grain, ce sont ces enfants qui ont reçu en héritage la chance de pouvoir mener à bien une scolarité quelles que soient les conditions d’enseignement qu’ils ont à affronter à l’école, y compris dans des classes surchargées, y compris face à tel ou tel enseignant dont les conditions de travail et le niveau de reconnaissance sociale ne lui permettent plus d’assurer correctement sa mission. D’ailleurs celui-là, cet enfant privilégié, suivra généralement une scolarité dans des établissements successifs situés bien à l’abri des problèmes supplémentaires que posent à un enseignant, et finalement à une classe tout entière, la présence nombreuse d’élèves en très grandes difficultés scolaires et/ou sociales (les deux étant généralement étroitement liés). La mauvaise graine, ce sont tous les autres pour qui la notion d’égalité des chances devient chaque jour davantage, et plus particulièrement chaque fois qu’on décide d’investir moins dans l’école de la République, chaque fois qu’on cesse un peu plus de croire en eux, une notion bien vaine face à des choix politiques qui ne peuvent être vécus autrement que comme un abandon, une exclusion supplémentaire.

Ce gouvernement, fidèle à une idéologie libérale archaïque, a fait le choix économiquement aberrant d’investir moins pour économiser plus, quand au contraire - parce que l’économie a des invariants simples - il est impératif, y compris face à cet objectif majeur de réduction de la dette, d’investir plus aujourd’hui pour gagner plus demain.


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46 réactions à cet article    


  • tvargentine.com lerma 27 mars 2008 10:48

    Vous écrivez dans votre prose anti-sarkozy primaire :

    "en supprimant dès cette année de 11 200 postes de professeurs - mais ce n’est qu’un début, le pire restant à venir avec un objectif affiché de 80 000 postes supprimés en 4 ans !

    Ainsi donc,dans ce pays ,nous ne pourrions pas supprimer des postes dans l’armée de 5 millions de fonctionnaires (dont nous constatons que l’Education Nationale ne remplie pas très bien sa mission).

    Ansi donc,dans cette armée superieur en nombre à l’armée rouge,il est impossible de gagner de la productivité ?

    Ansi donc,le monde risque de s’arrêter si on supprimer des postes dans l’Education Nationale !

    et vous concluez par un discours digne de la lcr "

    Ce gouvernement, fidèle à une idéologie libérale archaïque, a fait le choix économiquement aberrant d’investir moins pour économiser plus, quand au contraire - parce que l’économie a des invariants simples - il est impératif, y compris face à cet objectif majeur de réduction de la dette, d’investir plus aujourd’hui pour gagner plus demain. "

    NON ,il faut accepter de faire mieux et optimiser la masse de fonctionnaire afin d’améliorer la qualité du service public et en finir avec ce conservatisme qui tue toute évolution de la société française

     


    • Dedalus Dedalus 27 mars 2008 11:14

      vous avez raison, il faut accepter de faire mieux. la question est : peut-on permettre à nos enfants de réussir mieux à l’école dans des classes de plus en plus surchargés et avec des professeurs de moins en moins nombreux et bénéficiant de conditions de travail qui se dégradent chaque jour davantage ?

      la question est simple, mais je note que vous l’esquivez.

      l’autre question que soulève cet article, et que vous esquivez également est : n’est-ce pas une bonne idée d’investir plus pour gagner plus ? - et accessoirement, gagner plus (donc devenir plus riche) n’est-il pas exactement ce qui est nécessaire pour espérer pouvoir rembourser une dette ?

      je vous la fait autrement : prenons cette entreprise qui ne parvient plus à honorer ses factures. pour s’en sortir, elle doit nécessairement faire des économies et devenir plus productive, c’est une évidence et nous sommes d’accord. mais faire des économies signifie-t-elle de renoncer à investir dans des machines plus performantes qui lui permettront de rester compétitive ? ne peut-on penser que si elle fait ce choix, elle se condamne irrémédiablement à la faillite ?

      il est évident que ne plus investir, c’est accroitre ses difficultés financières... et puis mourir.

      il est évident qu’à l’échelle d’un pays, les investissements primordiaux sont les postes de l’éducation nationale, de la formation et de la recherche. il faut être totalement ignorant de ce qui se passe dans les écoles, collèges et lycées de France pour envisager qu’on puisse favoriser la réussite scolaire en diminuant le nombre d’enseignants.


    • Bulgroz 27 mars 2008 10:49

      Nous avons la meilleure éducation nationale du monde, tous les clandestins sans papiers nous l’envient..

      L’éducation nationale appartient à ses fonctionnaires et à ses syndicats.

      Sarko, pas touche à mon éducation nationale, tu paies et tu fermes ta gueule.

       

      (Ca va comme ça, j’ai tout bon ?).

       


      • MagicBuster 27 mars 2008 11:33

        En tout cas si l’objectif est d’avoir la pire éducation . . . on peu suivre le modèle américain que Sarko suit à la lettre. . .

        Les américains changeront eux -aussi non pas par choix mais par nécessité. Ils imploseront sans aucun doute si rien ne change ; entrainant avec eux tous ceux qui les ont suivi.


        • tmd 27 mars 2008 12:09

          La véritable question c’est de savoir pourquoi seuls 2 presonnels de l’EN sur 3 sont face à des élèves ? Mais que font les autres ? L’EN dillapide ainsi 33% de son budget dans son administration !

          Pour rappel depuis 25 ans, le budget de l’EN n’a fait qu’augmenter année après année alors que le nombre d’élèves scolarisés a lui baissé ! Depuis 25 ans l’EN applique la même techinque : on demande toujours plus de moyens. Il est peut-être temps après un quart de siècle de comprendre que ’plus de moyens’ ce n’est peut-être pas la seule solution aux piètres résultats de l’EN.


          • Dedalus Dedalus 27 mars 2008 12:30

            C’et un autre sujet, qui peut se discuter. Pour l’heure, ce sont bien des postes d’enseignants qui sont supprimés, des enseignats qui sont dans des classes, des classes dans lesquelles il y a de plus en plus d’élèves, des élèves qui ont de moins en moins de chance de réussite scolaire.


          • 5A3N5D 27 mars 2008 14:10

            @ TMD,

            "La véritable question c’est de savoir pourquoi seuls 2 presonnels de l’EN sur 3 sont face à des élèves ?"

            Vous avez parfaitemet raison : pourquoi les profs n’iraient-ils pas, pendant leurs (trop) longues vacances, remplir de la paperasse dans les Inspections academiques, les préfectures et autres administrations, ou à la Poste... Elle n’est pas bonne, mon idée ?

            De grâce, quand on ne connaît rien du fonctionnement d’un service, on évite de porter un jugement.

            Dans un même ordre d’idée, on devrait purement et simplement supprimer l’armée : combien y a-t-il de soldats français actuellement au combat ? Pourquoi ne supprime-t-on pas les postes des planqués qui ne font rien d’autre que dépenser inutilement l’argent du contribuable ?

            3 personnels de l’Education Nationale sont dans des classes ? Et alors ? Le tiers restant est-il constitué de profs ? Je demande à voir.

             


          • yannick yannick 27 mars 2008 12:31

            déjà un grand bravo à l’auteur pour sa réponse plutôt calme à Lerma, parce que même bouddha doit en siffler d’admiration. Et ensuite : Pourquoi payer des impôts si ceux-ci ne sont pas dépensés comme nous le désirons ? Je veux donner l’argent de mes impôts aux professeurs de vos enfants et au personnel médical. Rien pour l’armée, la DST, Rien pour les banques qui se cassent la gueule et rien pour la sécu.

            Si vous êtes malade, je veux bien vous aider à hauteur de 150 euros par mois mais je ne veux plus donner d’argent à l’état qui ne fait pas son boulot. Laissons ceux qui croient encore à la démocratie payer les impôts, je n’ai rien demandé moi.

             


            • antiholiste 27 mars 2008 12:41

              L’EN est un monstre d’inefficacité. Nous dépensons plus que la moyenne de l’OCDE pour des résultats qui laissent franchement a désirer (4 universités francaises parmis les 100 premières, la plupart étant anglosaxonnes).

              L’EN n’a pas besoin de plus de moyens, ni même de plus de profs, elle a surtout besoin d’une bonne DRH.

              http://www.lefigaro.fr/actualites/2007/12/18/01001-20071218ARTFIG00006-de-la-maternelle-au-bacun-eleve-coute-euros.php


              • Dedalus Dedalus 27 mars 2008 12:57

                Pour l’heure, il ne s’agit pas de donner plus de moyens, et encore moins plus de professeurs à l’éducation nationale.

                Pour l’heure, ce sont bien des postes d’enseignants qui sont supprimés, des enseignats qui sont dans des classes, des classes dans lesquelles il y a de plus en plus d’élèves, des élèves qui ont de moins en moins de chance de réussite scolaire.

                Pour l’heure, il ne s’agit pas de réduire le budget de fonctionnement, mais bel et bien de réduire les investissements.

                Vous êtes à côté du sujet : faut-il investir plus sur nos enfants pour gagner plus demain ? voilà l’enjeu pour la France et les français.


              • antiholiste 27 mars 2008 14:06

                On peut investir à perte, c’est ce que nous faisons depuis des décennies. Les dépenses augmentent alors que le nombre et le niveau des élèves baissent.

                Lorsqu’un rectorat décide de baisser les dotations horaires globales allouées à un établissement, il considère a tort ou a raison que l’établissement dépasse son quota d’heures par rapport aux autres établissements. Nous sommes en plein dans une problématique de fonctionnement et de gestion des ressources humaines.

                Comme nous dépensons beaucoup plus que les autres pays dans nos collèges et lycées, alors que nos profs font moins d’heures de cours que les autres devant leurs élèves, il est évident que des ajustements sont nécessaires.

                Ces ajustements sont-ils bons au cas par cas ? Il faudrait sortir du registre émotionnel véhiculé par les médias pour le savoir.


              • Gilles Gilles 27 mars 2008 17:40

                AntiHoliste

                "4 universités francaises parmis les 100 premières, la plupart étant anglosaxonnes)."

                Si vous faites référence au classement de Shangai...je rie.

                Renseignez vous d’abord sur les critères (décriés même chez nos amis anglo-saxons) extraits :

                Rappelons que le classement de Shanghai est réalisé à partir de cinq critères : les lauréats du prix Nobel, le nombre de chercheurs de haut niveau, les articles parus dans Nature et Sciences et dans l’Index des citations (scientifiques et sciences sociales) et la performance universitaire de chaque faculté.

                Tient...deux revues SEULEMENT et anglo saxonnes en plus ! Quant au nombre de parutions il ne veut pas dire grand chose...vaux mieux publier peu et bien que beaucoup pour du vent !

                ensuite sur la spécificité française éclatées en multiples petites structures (donc moins bien classées individuellement) par rapport aux grands établissements anglo saxons. Ce qui ne veut pas dire que la recherche française dans sa globalité est quasi nulle...même si elle est pas en forme en cemoment faut reconnaitre


              • Boduacus 29 mars 2008 12:24

                Vous soulevez une question importante : celle du « classement » des universités. Comment est-il fait ? Quels sont les critères utilisés ? etc. J’ai les plus grandes réserves sur ce point.

                Je ne considère pas que l’EN soit un monstre d’inefficacité. Il y a certes beaucoup de choses à améliorer, j’en suis d’accord. Vous noterez quand même que les jeunes diplômés français qui s’exportent dans les pays anglo-saxons que vous avez l’air d’admirer n’ont guère de mal à trouver un travail, ce qui pourrait laisser croire que leur formation n’a pas été si mauvaise qu’on veut bien le dire.


              • Boduacus 29 mars 2008 12:26

                Tout à fait de votre avis. C’est le sens du post que je viens d’adresser.


              • yam4ha yam4ha 27 mars 2008 13:01

                @Dedalus,

                Désolé, mais je pense sincèrement que vous vous trompez...

                Soit votre discours est une caricature gauchiste quelque peu grotesque, soit vous ne possédez pas les bons éléments d’information. Dans les deux cas, vous criez aux loups, et c’est dommageable pour le fond de votre discours avec lequel je suis profondément d’accord.

                - Il me paraît important de ne pas stigmatiser le système éducatif Américain, il suffit de compter le nombre de prix Nobel, et de publications dans les diverses revues scientifiques pour se rendre compte que les universités américaines dépassent de très loin notre précieux système Français.
                (Peut être est il inconcevable en France, d’avouer s’être trompé).
                Deuxièmement :

                - La manière dont vous argumentez tant à faire croire qu’il s’agit de « Virer » 11 000 fonctionnaires…alors qu’il s’agit uniquement de non renouvellement suite à des départs en retraite.
                Pourquoi ne pas avouer que le système français est un échec, pourquoi forcer 80% d’une classe d’âge à aller au bac, alors que dans le même temps le niveau de se diplôme ne cesse de se dégrader.


                • yannick yannick 27 mars 2008 13:24

                  les prix nobels américains sont probablement obtenus par des immigrés attirés par le salaire proposé par les centre de recherche privés. Est-ce que vous avez fait un ratio population/nb de prix nobels ?

                  Vous comptez Al Gore là dedans ? smiley

                  pour les fonctionnaires : Non, ils ne sont pas virés mais ca veut tout de même dire que vos enfants auront 11000 profs de moins.

                  L’éducation est la base d’une société, il faut apprendre aux gens à s’informer, à développer un esprit critique et à remettre en question ce qu’ils voient à la télé sinon ils votent Sarkozy après.


                • Lucie Vivien 27 mars 2008 13:13

                  Accessoirement, on pourrait avoir aussi une pensée pour nos grands enfants qui, depuis 5 ans, se préparaient à l’enseignement (à la fac puis en IUFM) et dont certains d’entre eux vont inévitablement être privés du poste prévu à la rentrée prochaine.


                  • ZEN ZEN 27 mars 2008 13:37

                    L’auteur a raison de s’alarmer. Tout se passe comme si l’on voulait démanteler l’école de la République, sous l’injonction de l’OCDE :

                     



                    L’école va-t-elle pouvoir résister aux dérives d’une gestion purement comptable et essentiellement libérale ?

                    « ... le projet éducatif de l’Ecole n’est plus, comme hier, porté par un volontarisme politique arrimé à une conception ambitieuse de la Nation et du Progrès .... le discours classique sur les « valeurs » de l’Ecole semble avoir aujourd’hui atteint ses limites..." (Rapport Thelot)


                    -L’école républicaine mise en bière :

                    "...Depuis une vingtaine d’années, une double rupture s’est produite dans le regard porté sur l’éducation. S’agissant des missions, les conceptions libérales ont mis davantage l’accent sur la constitution d’un « capital humain » très directement lié aux avantages futurs attendus sur le marché du travail, les savoirs et l’innovation étant considérés comme les moteurs de la compétitivité. Parallèlement, la priorité donnée à cette fonction économique a conduit à changer les méthodes visant à « mesurer » la qualité et l’efficacité de l’enseignement.

                    Les organismes internationaux, et plus particulièrement l’OCDE, se sont intéressés aux acquis des élèves plutôt qu’à la façon dont l’égalité des chances était respectée. Progressivement, les indicateurs de performance, les tableaux de comparaison entre établissements, entre régions ou entre Etats, les tests standardisés deviendront en effet une sorte de boîte à outils pour évaluer la qualité des systèmes éducatifs. Ce qui revient à importer les méthodes de gestion des entreprises et à réduire la fonction de l’école à une production de compétences soumise aux critères de rationalité et d’efficacité. Le Royaume-Uni en constitue un exemple caricatural..."

                    -Comme si l’école était une entreprise
                    -l’Europe libérale aux commandes de l’école,
                    -La strategie de Lisbonne (Objet application/pdf)

                    -

                    Le nouvel esprit du capitalisme dans l’éducation ?

                    "Le puissant lobby constitué par une quarantaine des plus importants dirigeants de l’industrie européenne a d’abord prôné « une rénovation accélérée du système d’enseignement et des programmes » [

                     

                    ]au nom de « la modernité » en déplorant « une faible influence de l’industrie sur les programmes enseignés » [

                     

                    ]. Puis les enseignants ont été stigmatisés pour « une compréhension insuffisante de l’environnement économique, des affaires, de la notion de profit, et des besoins de l’industrie » [

                     

                    ]. La mission de l’éducation est passée du développement de la culture à la fourniture d’une main d’œuvre adaptée aux besoins précis des employeurs, « des travailleurs capables de s’adapter aux changements permanents et de relever les nouveaux défis » ...

                    "Dans une optique libérale, c’est l’acte éducatif lui-même qui tend à devenir problématique.. La prétention d’enseigner quelque chose à quelqu’un...est, par définition, toujours suspecte. Il est en effet plus facile d’y voir une manière déguisée d’imposer à autrui ce qui ne constitue qu’une opinion privée, en droit toujours déconstructible.."(Michéa)

                    Il semble que la pensée libérale ait besoin de "sujets" à la pensée peu construite, sans principes assurés, moyennement cultivée, relativiste en tous points , sans résistance critique,donc perméable aux séductions du marché, à ses dogmes et à ses effets dans la réalité et dans la pensée...


                    • tmd 27 mars 2008 14:27

                      Donc, continuons à fabriquer des chômeurs ...


                    • 5A3N5D 27 mars 2008 14:37

                      @ tmd,

                      "Donc, continuons à fabriquer des chômeurs ..."

                      Ce n’est pas l’école qui fabrique des chômeurs, mais les différents partenaires économiques. Mais il est de bon ton de chercher un bouc-émissaire.

                      On pourrait, si vous le souhaitez, faire sortir les enfants du système éducatif à 14 ans, comme autrefois. Ce seront également des chômeurs, ou de la main d’oeuvre employée au-dessous du SMIC. Belle victoire !


                    • Gilles Gilles 27 mars 2008 17:46

                      tmd

                      Gros nulard ! yen a marre de ces pitres infoutus d’essayer de vérifier un minimum leur préjugés idiots

                      Parmi ceux qui sortent de l’université le chomage est faible.

                      Parmi ceux dans la classe d’gae 25-50 ans, le chomage est faible, on est presque en plein emploi (proclamé à 5%)

                      Parmi ceux qui sortent en échec, le chomage est trés élevé

                      Parmi les jeunes et les seniors le chomage percute le plafond

                      Toute votre réthorique genre les études sont des usines à chomeurs, c’est du vent, de la connerie inspirées par votre Chef

                      Ensuite, l’auteur parle surtout des écoles, collèges et lycée..... car c’est à ce stade que se décide oui ou non la future réussite professionelle des gamins, pas à l’université. C’est donc à ce stade qu’il est important d’agir et pas de s’en dégager


                    • Bulgroz 27 mars 2008 13:40

                      Nous avons la meilleure éducation nationale du monde, tous les clandestins sans papiers nous l’envient..

                      L’éducation nationale appartient à ses fonctionnaires et à ses syndicats.

                      Sarko, pas touche à mon éducation nationale, tu paies et tu fermes ta gueule.

                       (Ca va comme ça, j’ai tout bon ?).

                       Vous allez pas me repliez quand même !! Vous êtes 5 millions de fonctionnaires et ne me dites pas que vous avez peur.


                      • antiholiste 27 mars 2008 16:34

                        Il est certain que le corporatisme biaise complètement le débat.

                        La question n’est plus de savoir si l’enseignement est de bonne qualité mais s’il y a assez de moyens ou de profs, comme si la logique quantitative était en soi un gage de réussite. C’est d’autant plus frustrant que les faits contredisent ces croyances, mais les faits sont idéologiques pour certains.

                        Tout ce qui sort de l’idéologie égalitariste est rejeté, l’arbitraire est la règle, l’individu, prof ou élève, n’a pas sa place, chacun doit se soumettre au culte de la culture générale, idéalisée, uniformisée, et très partisane. Les centaines de milliers de jeunes qui se trouvent sur le carreau à la sortie le sont simplement parce que l’économie n’est pas adapté à l’école.

                        La théorie se suffit a elle-même et la pratique doit s’y soumettre, normale.


                      • 5A3N5D 27 mars 2008 13:59

                        @ l’auteur,

                        " Le bon grain, ce sont ces enfants qui ont reçu en héritage la chance de pouvoir mener à bien une scolarité quelles que soient les conditions d’enseignement qu’ils ont à affronter à l’école, y compris dans des classes surchargées, y compris face à tel ou tel enseignant dont les conditions de travail et le niveau de reconnaissance sociale ne lui permettent plus d’assurer correctement sa mission."

                        Deux remarques : je ne crois pas que la possibilité de mener une scolarité "normale" soit donnée en héritage, ce qui signifierait que seuls les enfants issus de milieux "favorisés" auraient une chance de s’en sortir honorablement et que "l’ascenseur social" ne serait (et n’aurait été) qu’une illusion.

                        Concernant les profs eux-mêmes, je ne crois pas que l’Etat aura à réduire leur nombre de façon drastique : plus la fonction sera difficile à remplir, plus il y aura de démissions et d’admissions dans les hôpitaux psychiatriques. 

                        Derrière tout cela, il y a une volonté non dissimulée de "casser" le service public et de confier l’enseignement à des organismes privés. Le modèle américain, en somme, qui fabrique des super-cerveaux et 75% de moutons analphabètes : le paradis !

                        http://www.dailymotion.com/relevance/search/culture%2Bamericaine/video/x1vbii_la-vraie-culture-americaine_politics

                        @ Bulgroz,

                        Je ne prends jamais la voiture et je n’utilise pas les routes (je suis handicapé.) Est-ce que je dois payer quand même ? C’est juste pour savoir.


                        • Bulgroz 27 mars 2008 14:54

                          5A3N5D,

                          je n’ai pas compris la question, merci de préciser.


                        • Dedalus Dedalus 27 mars 2008 15:04

                          "en héritage" était un raccourci pour parler de ce que les parents, et plus largement l’entourage, voire l’environnement, peuvent apporter à un enfant quant à la réussite scolaire. il ne s’agit en effet pas exclusivement des milieux financièrement favorisés, ni même culturellement. à l’inverse, quelques enfants issus de ces milieux là peuvent se retrouver en grande difficulté scolaire. pour ceux-là non plus, des classes de trente cinq élèves face à des profs matraqués n’ont que peu de chances de s’en relever.

                          il reste que l’immense majorité des problèmes se concentrent dans quelques établissements - et on m’accordera sans doute qu’un établissement scolaire dont une des classes à trente cinq comporte un élève en grande difficulté n’est pas dans la même situation qu’un autre où chaque classe demande de faire face à une demi-douzaine de "cas très difficiles".

                           

                          d’ailleurs, la concentration des difficultés est une partie du problème à laquelle notre bon gouvernement se garde bien d’apporter une solution. c’est que leur souci n’est pas le comment réformer une institution afin qu’elle devienne plus performante dans sa mission d’éducation scolaire. il ne s’agit que de faire des économies le plus rapidement possible - au besoin, donc, en insultant l’avenir et les difficultés financières qu’il faudra alors surmonter du fait de leurs décisions présentes, dont l’article démontre combien elles sont économiquement aberrantes.

                           

                          non seulement cette droite ne s’occupe que de gestion budgétaire, mais en plus elle fait de la très mauvaise gestion - parce que le nez sur les échéances électorales, rien d’autre que le court terme ne les intéresse.


                        • foufouille foufouille 27 mars 2008 15:10

                          le programme scolaire a ete allege volontairement depuis 30a

                          les politiques qui font semblant de voir le probleme comme tout les autres, disent c’est la faute des profs. malheuresement les profs ne decident pas du programme.

                          le but du jeu est d’eviter autant que possible l’acces a grande culture par tous. un esclave ne connaissant pas ses droits sera un bon esclave.

                          les gamins de 12a seront envoyer travaille puis delocalise (flexisecurite)

                          l’ascenseur social n’a jamais existe. sauf pour les dati ou amara qui ont la meme mentalite que ceux qui dirigent.

                          celui qui a du fric fait une ecole privee, suit des cours particuliers, puis prepa, puis gde ecole avec place "reservee"


                          • 5A3N5D 27 mars 2008 15:44

                            @ Bulgroz,

                            Désolé, ma réponse n’était pas pour vous mais pour "Yannick" (plus haut) qui semble vouloir ne contribuer que pour des dépenses bien ciblée par lui-même. Sa pensée est la suivante : "Pourqoi payer des impôts s’ils ne sont pas dépensés comme nous le désirons."

                            D’où ma réponse un peu agacée.

                            Avec mes plus plates excuses pour l’erreur de post.

                             


                            • GastonD 27 mars 2008 21:00

                              c’est effectivement un débat en soi : comme le conseil municipal de mon village qui, sous la pression des (vieux cons) "seniors" majoritaires, refusent de filer une subvention au centre de loisirs du village d’à côté qui accueille nos rares gamins...

                              L’intérêt général est l’intérêt particulier des plus forts.


                            • Lucrezia 27 mars 2008 16:42

                              Si je tiens le même ton "iironique", alors je vous dirai qu’il existe une autre voie :

                              Au lieu de supprimer les postes d’enseignants, supprimons les "enfants" ! De toute façon, en France d’ici quelques années il n’y aura plus de travail ...Alors supprimons le mal à la racine !

                              Plus sérieusement, pourquoi ne donnez-vous pas les chiffres qui indiquent une baisse des élèves d’environ 15% ( cournes des âges) ? Alors pourquoi ne pas diminuer d’autant les professeurs ....surtout vu les résultats : Que des cancres qui ne savent ni lire, ni écrire et encore moins compter ...

                              L’augmentation de professeurs a démontré que cela ne fonctionnait pas, alors pourquoi rester camper sur des positions partisannes idéologiques ? Il ne sert à RIEN d’ajouter des professeurs, il faut changer la méthode et surtout l’esprit en introduisant une dose de "compétition" ce qui préparerait bien mieux les jeunes à la Mondialisation !


                              • foufouille foufouille 27 mars 2008 17:37

                                j’ai mieux

                                apres la robotisation les pauvres deviendront inutile. faisons nous euthanazier !


                              • Gilles Gilles 27 mars 2008 17:30

                                " Ces responsables politiques, actuellement au pouvoir, ont très clairement choisi de séparer le bon grain... de la mauvaise graine."

                                ben ouais... le gouvernement investit des milliards, ponctionnés dans la bourse des contribuables, dans des zones difficiles pour des résultats mauvais en moyenne. Il en sort un max de jeunes sans qualifications qui n’ont rien branlés à l’école, sont malpolis et qui en plus caillassent les flics et brûlent les poubelles. Leurs familles ne paient que peu d’impôts

                                Donc, logique comptable parfaite ! Faut arrêter de balancer notre argent dans un puit sans fond.

                                Que ces jeunes, la mauvaise graine comme vous dîtes trés justement, soient sans éducation...on s’en fout ça ne change rien, c’est gérable et en plus ça permet de faire peur aux électeurs juste avant les élections, totu en justifiant l’ineptie d’un systéme éducatif trop centré sur le public

                                Voilà......


                                • foufouille foufouille 27 mars 2008 18:34

                                  et le financement de l’UM-PS par les HLM et les lycees d’ile de france t’en fait quoi ?


                                • Rétif 27 mars 2008 23:25

                                   @ l’auteur

                                   "Investir plus pour gagner plus" !

                                  Que voilà une parfaite déclaration de principe libérale !

                                  Mais si cela suffisait, cela se saurait depuis longtemps, depuis qu’on réclame toujours plus. La seule idée contestable,ce n’est évidemment pas la nécessité de l’ investissement, mais que cet investissement, en particulier dans le domaine de l’ instruction publique, doive principalement reposer sur la quantité de personnel.

                                  L’investissement, c’est bien, c’ est indispensable, mais, ce qui compte c’ est moins la quantité que la qualité !

                                  En bref, dans ce domaine au moins autant, sinon plus, que dans tous les autres, c’est l’investissement en intelligence qui est souhaitable,(et à ce niveau, les faits ont parlé, ce n’est pas jusqu’ici une réussite) et non pas tant l’ accumulation quantitative de hard ware matériel, ni de fric ni même de cerveaux. C’est la méthode,(et les méthodes)qu’il faut revoir, tout bon révolutionnaire devrait pouvoir comprendre cela, non ?!.

                                   "Apprenez, Maitre Jacques, que l’ Art... n’est pas de faire bonne chère avec beaucoup d’ argent, mais de faire bonne chère avec PEU d’argent ! "


                                  • Dedalus Dedalus 28 mars 2008 00:00

                                    "L’investissement, c’est bien, c’ est indispensable, mais, ce qui compte c’ est moins la quantité que la qualité !"

                                    ça à l’air tellement évident, hein, dit comme ça ? et pourtant !...

                                    et pourtant, il n’y a rien à faire : moins de professeurs c’est plus d’élèves par classe... et il faut n’avoir aucune idée de ce que c’est que d’enseigner à des enfants entre 11 et 18 ans (du collège au lycée) pour penser qu’il est possible de transmettre efficacement du savoir devant une classe de plus de trente élèves dont quelques uns sont en grandes difficultés.

                                    il n’y a pas à tortiller du cul, en matière d’enseignement, la quantité d’investissement, si elle ne peut suffire, est absolument nécessaire. car en ce domaine, n’en déplaise, la quantité impacte très sensiblement la qualité.

                                    or actuellement, des postes de professeurs sont supprimés par dizaine dans beaucoup d’établissement et en particuliers - comme c’est étrange ! - dans ceux situés dans des quartiers déjà largement défavorisés.

                                    on notera par ailleurs qu’en terme de propositions et d’investissements visant à accroître la qualité, le gouvernement est tout à fait muet. à croire que l’amélioration de la transmission des savoirs à l’école n’est pas le sujet qui l’occupe. à croire que ce grand coup de balai n’est qu’idéologique et budgétaire.

                                     


                                  • antiholiste 28 mars 2008 13:19

                                    Et pourtant, il y a matière a tortiller du cul. Samba :

                                    www.insee.fr/fr/ffc/chifcle_fiche.asp

                                    Comme ce tableau l’indique, le ratio élèves/enseignant dans le secondaire est inférieur à la moyenne des pays de l’OCDE, nous avons plus de profs que les autres. A l’inverse, ce ratio est supérieur à la moyenne de l’OCDE dans le primaire, nous avons moins d’instits que les autres.

                                    De la même manière qu’un élève qui ne maîtrise pas les bases éprouve plus de difficultés qu’un autre, l’EN, en ne portant pas les efforts là ou ils sont nécessaires (le primaire), gaspille l’énergie des profs, les deniers publics et envoit des milliers de jeunes au chômage, en particulier les moins favorisés.

                                    Un enfant d’immigrants qui entend parler une autre langue que le francais chez lui, et qui n’apprend pas correctement à lire et écrire n’a que peu de chance de s’en sortir. Je n’ai pas de stats à ce sujet mais ca semble être une évidence.

                                    Autre point de comparaison internationale, la Finlande qui dépense autant que nous dans l’éducation obtient des résultats bien meilleurs. Pourtant les élèves francais ont beaucoup plus d’heures de cours que les autres :

                                    "Un jeune Français de 15 ans suit au total 1 147 heures de cours par an, contre 968 heures pour la moyenne des pays de l’OCDE."

                                    www.lefigaro.fr/actualites/2007/12/18/01001-20071218ARTFIG00006-de-la-maternelle-au-bacun-eleve-coute-euros.php

                                     

                                    Le gros problème de l’EN ne porte pas sur les quantités mais sur l’affectation des ressources. Au délà, il faudrait également revoir les méthodes et les contenus pédagogiques pour en finir avec l’abrutissoir.


                                  • Rétif 28 mars 2008 00:36

                                    @ l’auteur

                                    Mais, la qualité, c’ est vous, mon cher !

                                    L’ Etat, lui, fait avec ce qu’il a !

                                    Vous prétendez être des responsables ? Prenez vos responsabilités !

                                    Et ne faites pas semblant de ne pas comprendre ce qu’on vous dit !

                                    Ou bien tenez-vous à vous le faire dire en clair ? 

                                    Ce sont vos méthodes qui sont nulles ! Et, si vos méthodes sont nulles, c’ est donc que vous êtes des nuls ! 

                                    Alors à quoi bon rajouter des zéros à des zéros ?

                                    Pour faire payer le contribuable ?

                                    Vous voulez toujours à la fois être payés plus, et, en même temps, être toujours plus nombreux !

                                    Même si vous ne suffisez pas à la tâche,( par incapacité ! ), c’ est totalement contradictoire !

                                    Et où comptez-vous prendre l’argent ? Dans nos poches, comme d’ habitude, pardi !

                                    N’ oubliez que l’ Etat, c’ est aussi nous tous ; et que c’ est nous qui vous payons ! C’ est à nous que vous réclamez toujours plus d’ argent pour investir dans vos précieuses personnes, pour financer votre incapacité.

                                    Arrêtez donc de prétendre nous faire croire que ce serait vous-disant sur l’avenir de nos enfants que vous pleurez, alors que c’est pour vos poches et votre confort !

                                    Vous savez, on est pas plus cons que vous ; il y a longtemps qu’on vous a compris ............

                                    et qu’on vous voit venir avec vos gros sabots !!!!

                                     

                                     

                                     

                                     


                                    • Dedalus Dedalus 28 mars 2008 07:43

                                      hè Rétif, calme tes nerfs, je ne suis ni prof ni même fonctionnaire.

                                      pour le reste, si tous les profs étaient nuls, c’est sans doute qu’il y aurait un problème avec leur formation : c’est peut-être alors là aussi qu’il faudrait investir, dans la formation des enseignants.

                                      par ailleurs, ils pourraient, tant ils sont peu payés, mais là il ne s’agit pas d’un mouvement pour "s’en mettre plus dans les poches". tu dis avoir tout compris, ne pas être plus con qu’un prof, je n’ai aucune raison de ne pas y croire... ça remonte à l’école alors ? il y avait peut-être à trop d’élèves dans ta classe ?


                                    • 5A3N5D 28 mars 2008 10:05

                                      @ Rétif,

                                      Vous savez, on est pas plus cons que vous ; il y a longtemps qu’on vous a compris ............

                                      Je ne suis certain ni pour la première ni pour la deuxième proposition.

                                      Il y a également une chose que vous ne mettez pas en ligne de compte : l’abandon de toute éducation par les parents, qui génère de plus en plus de difficultés pour les enseignants. Tiens, un petit exemple :

                                      http://www.youtube.com/watch?v=kQ6trRRdpgY

                                      Cette scène se produit 40 fois par jour dans nos établissements scolaires (voire plus grave.) Et le phénomène va s’amplifier.

                                       


                                    • foufouille foufouille 28 mars 2008 12:35

                                      @ retif

                                      les profs ne decident pas du programme.

                                      meme un excellent prof ne pourra pas ensigner ou ratraper plusieurs annees de programme pourri. certains instits formates ont l’ordre de ne pas donner de devoir a la maison aux gamins

                                      soit tu payes, soit tu augmentent de 100% le salaire de tes ouvriers

                                      si tu es pauvre va bosser a 12a et oublie l’internet


                                    • foufouille foufouille 28 mars 2008 18:14

                                      les classes de 30 et + c’est chiant

                                      ma classe de 20 en latin avec un prof genial ca c’etait cool


                                    • 5A3N5D 28 mars 2008 18:57

                                      "certains instits formates ont l’ordre de ne pas donner de devoir a la maison aux gamins"

                                      Non, non, ils ne sont pas "formatés". Personnellement, dans les années 50, je n’ai jamais eu de devoirs écrits à la maison et je n’en ai jamais donné non plus : les leçons, oui, les devoirs écrits, non. C’est interdit, c’est tout.

                                      Par ailleurs, je considère que le gamin qui a fait ses 6 heures de cours dans la journée n’a pas besoin de devoirs à la maison. C’est un signe que l’instit ne fait pas son boulot pendant la journée.


                                    • foufouille foufouille 28 mars 2008 21:07

                                      ds les annees 50 le programme etait violement plus balaise

                                      les devoirs ou lecons permettent aux parents de se rendre compte de ce qu’apprenne leurs enfantd


                                    • 5A3N5D 29 mars 2008 17:01

                                      @ Foufouille,

                                      "les devoirs ou lecons permettent aux parents de se rendre compte de ce qu’apprenne leurs enfants"

                                      Visiblement, vous avez eu un problème d’apprentissage de la lecture. Les devoirs à la maison sont interdits dans le primaire (consulter les instructions officielles.)

                                      Ça fait peut-être "plaisir" aux parents (ils ont la paix pendant ce temps-là), mais j’ai toujours considéré que c’était inutile, voire contre-productif. C’est de la fatigue qui s’ajoute inutilement à de la fatigue.

                                      Pour les parents, il existe un autre moyen de savoir ce que font leurs enfants : les cahiers et travaux effectués en classe et à faire signer. Mais je suis sans doute vieux-jeu et vous allez sans doute m’apprendre mon ancien métier.


                                    • foufouille foufouille 29 mars 2008 17:44

                                      non pas du tout, vous deviez etre un excellent instit.

                                      de nos jours ca peut etre utile. pour apprendre les lecons. mais aussi quand les parents ont perdu ce qu’ils avait appris


                                    • foufouille foufouille 29 mars 2008 17:45

                                      les devoirs sont interdis mais j’en connais qui en ont

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