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Commentaire de T. Laronde

sur Jacques Chirac, Ségolène Royal et... pschitt ?


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T. Laronde (---.---.20.108) 25 septembre 2006 17:16

Concernant l’immobilisme et sachant que nous en sommes revenus à la IVème République, François Mauriac l’avait déjà expliqué en son temps :

La sinistre partie se poursuit par la faute de ceux qui tiennent les cartes ? Mais qui donc les leur a mises entre les mains, sinon la nation elle-même condamnée à suivre une politique : celle dont précisément elle avait cru se garer par les choix qu’elle a fait ? La nation sait aujourd’hui qu’il ne sert de rien de voter à gauche. Je vois clairement la raison de cette duperie : un politicien de droite et un politicien de gauche, s’ils sont dépourvus de la qualité essentielle d’un homme d’Etat : l’imagination créatrice, sont amenés à faire la même politique, parce qu’ils sont, l’un et l’autre, le jouet du même événement qu’ils ne dominent pas et qui les domine.

Bloc-notes, 27 juillet 1956

Et encore :

[La politique de la France] n[e] [..] changera pas : notre malheur, c’est cette pérennité, à Paris, d’une équipe du malheur. Le constater, ce n’est pas céder à la passion politique. La chute de [M. Guy Mollet] ne sauvera rien, puisqu’il s’effacera devant un autre lui-même : quelqu’un de l’équipe. Les noms changent, sans que s’interrompe l’enchaînement des « coups », comme on dit [..]. Sont-ils l’expression d’une politique ? Pas même. Une mauvaise politique se redresse ; au pire elle mène quelque part. Nos malheurs ne naissent pas d’une politique définie, mais du heurt de velléités contradictoires que l’événement départage.

Bloc-notes, 7 décembre 1956.


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