Là encore, la direction est claire, la réglementation sur les semences de la SOC, évoquée sur le site renvoie au site du GNIS, qui déclare :
« Initiée par les semenciers, institutionnalisée par les pouvoirs publics français, élargie à l’Europe et intégrée aux règles de commerce international, la certification a une double finalité : garantir la qualité des semences agricoles pour les agriculteurs et favoriser la diffusion des variétés améliorées. »
« Qualité des semences pour les agriculteurs » : pas pour le consommateur ?
« Variété améliorée » : ce concept n’est en rien biologique ou botanique, mais répond à des critères politiques de développement agricole, ou à une direction politique des pratiques agricoles. Une variété plus nutritive est-elle améliorée ou bien est-ce une variété plus résistante, plus productive, plus rentable ? Il apparaît au vu de l’histoire du développement des semences hybrides, que les critères de sélection des variétés dites « améliorées », ont plus été basées sur la rentabilité et la productivité, que sur leur propriété gustative ou nutritionnelle, et ce alors que l’agriculture européenne a longtemps été excédentaire, avant l’arrivée des quotas internationaux, imposant notamment à l’Europe le rachat des excédents américains, qui nourrisent actuellement le bétail européen, trangéniquement s’entend...