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Scandale légaliste de l’autorisation des semences GM face aux semences anciennes

Alors que la discussion de la loi sur les OGM va commencer le 2 avril à l’Assemblée nationale, précédée par une projection du documentaire « Le Monde selon Monsanto » pour les députés le 31 mars, la clarification sur la nature même des produits issus de l’ingénierie génétique agricole n’a jamais été réalisée, ni au niveau national ni au niveau européen, l’idée dominante calquée sur la législation américaine étant l’équivalence des produits génétiquement manipulés aux produits conventionnels sans modification génétique.

De cette manière, tout à fait arbitraire et légaliste, les semenciers industriels aidés par les organismes nationaux de contrôle des semences, planifient économiquement et dans les faits un contrôle du vivant agricole en officialisant des semences légales et illégales par l’intermédiaire de catalogues officiels des plantes cultivées, mélangeant indistinctement semences GM et semences non GM. Ainsi, en France, le GNIS et la FNPSP ont attaqué en justice l’association Kokopelli (association de sauvegarde des semences anciennes, promouvant leur culture et la biodiversité) pour "concurrence déloyale", invoquant la vente de semences illégales. Ces organismes aux intérêts communs avec l’industrie semencière, ont gagné leurs procès, la Cour d’appel de Nîmes ayant notamment statué que les variétés anciennes vendues par l’association Kokopelli sont illégales car ne figurant pas au catalogue national officiel des semences, tout en condamnant l’association à de lourdes amendes. Au bout de deux ans de procès, la petite association est condamnée à payer rien de moins que 88 000 euros d’amendes(1) aux divers organismes et sociétés de l’agro-industrie ayant entamé contre elle des procédures légales.

A l’échelle européenne, le même système est mis en place avec l’instauration d’un catalogue officiel des variétés et espèces cultivées. L’existence de ces catalogues nationaux et européen ne constitue donc pas une simple liste des semences cultivées, mais pénalise la vente, la distribution, et donc la sauvegarde, par la culture, des variétés anciennes, écartées des catalogues car moins rentables ou ne répondant pas aux différents standards commerciaux des produits agricoles modernes. Aussi, une quantité innombrable de semences anciennes ne présentant pas de risques pour la santé ou constituant une réserve alimentaire de qualité, ne sont pas inscrites au catalogue officiel, et déclarées illégales à la vente, alors que dans le même temps des semences OGM - dont les risques pour la santé à moyen ou long terme sont réels -, sont autorisées à la commercialisation, et imposées par des pressions économiques et idéologiques dans les réseaux agricoles et dans les circuits de la grande distribution alimentaire européenne. Ces semences OGM une fois autorisées sont ainsi inscrites aux catalogues officiels des plantes cultivées en France et au niveau européen et par ailleurs, dans le même temps, sans aucune distinction spécifique par rapport aux semences conventionnelles.

L’équivalence en substance entre une plante conventionnelle et une plante génétiquement modifiée (GM) a déjà été montrée non réellement fondée scientifiquement, et ce alors que ce concept est à la base des études sur les OGM au niveau toxicologique et alimentaire. Dan Glickman, ancien ministre de l’Agriculture américain a notamment expliqué les origines et a priori politiques (2) du concept d’équivalence en substance, qui ont favorisé le développement des OGM agricoles aux Etats-Unis et dans le monde.

De la même manière, l’équivalence entre une plante conventionnelle et une plante GM est aussi totalement arbitraire et non fondée scientifiquement au niveau botanique et biologique. Les plants GM étant issus d’une manipulation artificielle et intentionnelle (3), il est impossible de les considérer indépendamment de leur méthode d’obtention technique, résultant de processus de manipulations génétiques forcées, en rien équivalentes, à ce niveau, avec des processus biologiques à l’oeuvre naturellement. La présence de semences GM dans les catalogues officiels des semences représente ainsi une décision purement politique et un alignement aux législations atlantiques. La non-distinction entre les plants GM et non GM n’apparaît pas fondée sur des éléments scientifiques, mais bien sur une décision légaliste et posant a priori l’acceptation de la dissémination de ces organismes manipulés artificiellement, sans réelle concertation ni études approfondies des différents impacts liés à cette dissémination.

En France, le groupement d’intérêt public GEVES, regroupant le ministère de l’Agriculture (CTPS), l’INRA et le GNIS (SOC) est une des composantes institutionnelles du réseau accréditant la politique industrielle actuelle de commercialisation et de diffusion des semences, sur des critères principalement idéologiques, définis par une loi d’orientation agricole favorisant une politique de croissance productiviste et une pratique agricole intensive au sein d’un marché agricole concurrentiel, régulé à l’échelle planétaire par l’Organisation mondiale du commerce (OMC) hautement favorable au développement des biotechnologies agricoles.

La présence des semences de plants GM dans les catalogues officiels des semences présuppose de manière scientifiquement non fondée l’innocuité de la technique elle-même d’obtention de produits GM, ainsi que la pénalisation de la vente et de la sauvegarde des semences anciennes, patrimoine agricole millénaire et réservoir de la biodiversité naturelle.

Alors que les lois d’autorisation de mises en vente des semences sont unilatérales et au bénéfice principal des industriels spécialisés dans l’hybridation, les produits chimiques dangereux et les semences brevetées, la régulation et les tests eux-mêmes afférant aux nouvelles technologies dites du "vivant" ne répondent qu’à des critères techniques superficiels, arbitraires et non fondamentaux d’un point de vue scientifique, accompagnant une stratégie de mise en place d’une idéologique globalisante, monopoliste et scientiste, caractérisant le développement même de ces technologies.

Les études liées aux OGM indiquant la dissémination des transgènes, le caractère aléatoire et non stable des modifications génétiques, et l’incertitude concernant les recombinaisons génétiques de ces manipulations, ne pas discriminer entre semences GM et non GM, indique l’existence au sein des institutions officielles d’une volonté monopolisante de légaliser le contrôle du vivant en agriculture, et celui de la biodiversité des terroirs par des groupes d’intérêts privés, sous couvert d’une sécurité alimentaire qui serait apportée par l’agro-industrie. La logique économique de marchés de cette dernière semble incompatible avec les processus biologiques naturels à la source du développement de nos sociétés, et auxquels nous ne pouvons pas nous soustraire sous peine de détruire irréversiblement à court, moyen ou plus long terme notre environnement et les organismes mêmes qui y vivent - nous y compris -, au nom d’idéologies et de concepts économiques très récents dans l’histoire du développement de nos civilisations.

Cependant et malheureusement, alors qu’en ces temps d’économie de marchés, de concurrences et de compétitions à tout-va dans tous les secteurs, les intérêts économiques dominent les relations institutionnelles et politiques, tout cela ne doit, pour un certain nombre de politiciens, de penseurs et d’intellectuels nombrilistes, que sembler du pipeau... à défaut de réflexion plus approfondie et indépendante.

(1) Il faut sauver les semences Kokopelli (La Télé libre, 25 mars 2008)

(2) Le Monde selon Monsanto, Marie-Monique Robin (2008)

(3) A tel point que les manipulations génétiques sont considérées du point de vue du design dans des rencontres internationales de référence : "Eden ADN, 2006", Biennale du Design, Saint-Etienne.


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77 réactions à cet article    


  • Terran 27 mars 2008 10:51

    Je me demande si les veaux de français vont un jour prendre conscience de ce qui se passe avec cette affaire !!!

    Rien de moins que de priver les hommes de semences reproductibles, rien que ça...

    Moi ça m’emmerde de racheter des semences de radis alors que j’ai juste à laisser monter quelques radis en fleurs et à graines puis à récolter pour resemer l’année d’après.

    Pour les tomates c’est pareil, j’en ai rien à faire des F1 et autres saloperies qui ne sont pas reproductibles.

    Je fait mes graines de tomates que je receuilles dans une tomate, le plus simplement du monde.

    Et cela c’est le fonctionnement même de la biodiversité, les transnationales sont en train de priver les humains d’une nourriture saine et diversifiée. Ils tuent le gout, ils s’approprient le bien commun.

    Bon dieu, ils vont se bouger le cul ces veaux de français ??? C’est quand même dans leur intérêt !!!

    Ou alors ils veulent bouffer de la merde !!!!!!!!!!!!!!!!!!!

    Vous en avez pas marre de vous faire entuber ???

     

     

     


    • Anti-OGM.info Anti-OGM.info 27 mars 2008 11:35

      Petite précision concernant les procédures judiciaires auxquelles fait face Kokopell :, l’accusation de « concurrence déloyale » attribuée au GNIS et à la FNPSP provient originalement d’une petite société semencière SAS Baumaux, qui a tout d’abord attaqué en justice l’association, jugeant que celle-ci nuisait à son activité...

      Ce n’est que par la suite que l’état, par l’intermédiaire du GNIS, puis la fédération nationale FNPSP, a appuyé et soutenu la démarche de cette société semencière, officialisant l’illégalité de la reproduction des plantes de manière naturelle !

      Ce que la nature reproduit gratuitement, et que l’homme utilise depuis la nuit des temps pour se nourrir, est devenu hors-la-loi dans nos sociétés modernes ! Aussi, le raccourci utilisé dans l’article se justifie donc par le fait que l’état soutient officiellement la démarche de la société Baumaux dans son action judiciaire, dévoilant la situation abracadabrantesque faisant que les processus naturels eux-mêmes deviennent illégaux...devant les régles du commerce actuelles appliquées aux organismes vivants.


    • Lisa SION 2 Lisa SION 28 mars 2008 00:44

      Bon dieu, ils vont se bouger le cul ces veaux de français ? Avez vous écrit, Terran...

      Mais, qui ètes vous pour vous appuyer sur cette conviction datant de De Gaulle... ?

      Ignorez vous que trente pour cent des jeunes de moins de vingt cinq ans...fument encore une herbe souvent entièrement naturelle... et donc interdite depuis plus de soixante ans... ?

      N’est ce pas là la preuve d’une résistance à travers le temps...hors commerce....hors trafic...et donc, hors profit économique et loi du marché... !


    • brieli67 29 mars 2008 18:23

      faites un tour par Google et vous trouverez le/les proprétaires

       

      vous n’êtes pas crédibles !


    • Anti-OGM.info Anti-OGM.info 29 mars 2008 21:57

      Ne pas être crédible peut être un passage obligé pour toute personne ne souhaitant pas se contenter d’informations de seconde main. Car dès lors que l’on est dit « crédible », l’on rentre dans le consensus dominant, qui fait le jeu des autorités et des suiveurs, des experts tout comme des ignorants.

      Cela dit vous avez raison de le signaler. La SAS BAUMAUX vend des produits de chez Monsanto, comme le RoundUP, ou des produits chimiques Capiscol de la société NOVAJARDIN (groupe SBM developpement) (qui fait aussi des produits de jardinage bio : Solabiol).

      Le chiffre d’affaires de SAS BAUMAUX est de 8.500.000 EU selon le site societe.com : l’attaque contre une petite association comme Kokopelli est clairement démesurée, vu le chiffre d’affaires de cette entreprise. De là à dire, qu’elle agit en justice pour le compte de ses fournisseurs pour des raisons idéologico-politiques, c’est une possibilité, mais qui reste du domaine de la suspicion sans preuves. Il se pourrait seulement que ce soit une attaque de type « mammouth » destinée à s’assurer le monopole de la courte distribution au niveau du marché des particuliers.


    • sisyphe sisyphe 27 mars 2008 10:57

      A ce sujet :

      L’association Kokopelli, qui commercialise des semences bio, perd ses procès contre les multinationales. Ces partisans d’une agriculture douce et durable pourraient mourir, comme leurs graines encore libres de droits. “La semence, essence même de la vie, est aujourd’hui menacée. 12000 ans de construction collective patiente et réfléchie ont abouti à la création d’un patrimoine végétal, technique et culturel inestimable, commun à toute l’humanité. Cet héritage court aujourd’hui le risque d’être confisqué par une infime minorité”. Voici les quelques lignes qui figurent en exergue de la pétition lancée par l’association KOKOPELLI, condamnée à plusieurs reprises par la justice française, parce qu’elle revendique le simple droit de pouvoir continuer à commercialiser des semences bio, capables de se reproduire d’année en année. Les lobbys de l’agro-alimentaire, soutenus par l’état, sont en train de faire main basse sur les semences du monde entier, et bientôt le droit inaliénable de chacun de ressemer sa propre récolte aura techniquement disparu. [En France, la loi est en train d’ interdire à chacun d’entre nous d’avoir accès à des graines qui peuvent se reproduire. Les seules semences autorisées, seront celles qui l’année suivante auront dégénéré au point d’être devenues stériles. Il faudra donc obligatoirement racheter chaque année de nouvelles graines produites et contrôlées par une dizaine de géants de l’industrie agro-alimentaire internationale. Outre la menace de mort qui pèse sur la biodiversité (car des centaines d’espèces sont en train de disparaître via ce processus), c’est tout simplement l’un des fondements universels de l’humanité qui est aujourd’hui remis en question. Nous avons rencontré l’association KOKOPELLI au salon “Vivre autrement” qui se tenait récemment au Parc Floral de Paris. Ecoutez les, il y a urgence ! 

       

      La pétition :  :http://www.univers-nature.com/...


      • sisyphe sisyphe 27 mars 2008 10:59

        Pardon : voici le lien pour signer la pétition : http://www.univers-nature.com/signez/?code=cat


      • geko 27 mars 2008 11:14

        Face à ces industriels une pétition semble une arme inopérante ! N’y at’il pas d’autres moyens légaux de lutter contre ces fous ?


        • Terran 27 mars 2008 11:17

          La rue, et tout faire voler !!!!

          Parce que y’en a trop marre de toutes ces conneries !!!!

          J’en ai marre de voir mes libertés dégager les unes derrière les autres, et tout ça pour enrichir des connards qui n’ont aucun sens éthique !!!

           


        • Djanel 27 mars 2008 17:12

           

          Pour geko

           

           

           

          Les pétitions ne servent pas seulement à essayer d’infléchir les dirigeants qui ne les lisent même pas.

           

          Elles sont surtout un moyen de mobilisation sur une revendication. Plus une pétition sera lourdes en signatures plus, elle aura de chance d’être entendue.

           

          Si la pétition échoue, il reste la rue. De même la puissance d’une manifestation dépendra du nombre de ses participants.

           

          Conclusion : rédiger une pétition et ensuite récolter des signatures pour la retransmettre finalement aux autorités est un travail de militants qui cherche à convaincre le plus grand nombre d’adhérer à un mouvement.


        • Djanel 27 mars 2008 17:13

          Les pétitions sont donc nécessaires.


        • vieuxcon vieuxcon 27 mars 2008 11:48

          dommage !

          c’est un sujet qui mériterait une réflexion approfondie. Malheureusemnt il est peu porteur, et peu de monde se précipite sur ce post.

          J’avais vu la condamnation de Kokopelli, mais je ne trouve pas d’informations scientifiques ou de dossier impartial sur ce sujet. De toute façon conserver une espèce n’est pas une mauvaise chose. Mais la remettre en circulation demande effectivement de la reflection quand aux modalités de cette remise en circulation.

          Parfois la nature n’est pas si mal faite et élimine d’elle même ce qui nuit à son développement. Ce serait la seule explication. En suisse par exemple, certaines variétés de plantes ornementales, tout àa fait légale ici, sont interdites dans le canton de Fribourg. Cet arrété est public et justifié, car ces plantes s’aclimatent et détruisent le biotop naturel empèchant d’autres variétés indigènes de se développer. Pour cetains autres, l’interdiction est temporaire, comme le piracanta par exemple, pour éviter la progression d’une maladie propre à la flore (feu bactérien par exemple). Ces mesures sont mal connues (je les ai vu en visitant un jardin des plantes), mais se justifie quand on connait la grande place faite au zone natura 2000 par exemple.

          Ce serait bien que Kokopelli, documente sérieusement ses semences, avec les risques connus pour chaque plante (risque de propagation de maladie por la flore). Les ormes, par exemple, sont en voie de disparition en France. Je ne suis pas sur qu’on ai pris la décision de creer une sorte de cordon sanitaire.

          Je ne critique pas Kokopelli, au contraire, j’essaie d’avancer des arguments pour que Kokopelli montre qu’elle est aussi très responsable, et tient compte de ces arguments.


          • Terran 27 mars 2008 11:58

            Petite reflexion dans ce cas.

            Prenons le cas des OGM monsanto, le maïs.

            Il pollénise les variétés anciennes.

            Mais pour cause de principe d’équivalence en substance, il risque d’être autorisé, alors qu’il contamine des continents entiers.

            D’autant que ce mais n’est pas reproductible, donc quel con peu affirmer que substanciellement, une semence reproductible est équivalente à une semence qui n’est pas reproductible ?

            Et tu voudrais que Kokopelli fasse ce que monsanto fait pas du tout !

            Non mais je rêve, t’es un veau quoi !!! Tu confirmes !!!


          • sisyphe sisyphe 27 mars 2008 12:01

            Et c’est à Kokopelli, que vous demandez des preuves de l’innocuité de leurs semences, alors que ce sont des semences naturelles, reproductibles, quand les semenciers d’OGM eux, sont autorisés à vendre leurs produits dont aucun test n’a jamais prouvé l’innocuité, qui se disséminent dans les champs non-ogmisés, qui ne sont pas reproductibles, et nécessitent donc de renouveller l’achat tous les ans  ?

            Ajustez vos lunettes : vous vous trompez totalement de cible, mon vieux...

             


          • Terran 27 mars 2008 12:03

            Bien joué !!!

            Même réflexion !!!

            On est 100% d’accord !!!


          • Anti-OGM.info Anti-OGM.info 27 mars 2008 12:10

            Il ne s’agit pas d’amalgamer les choses : les procédures contre Kokopelli n’ont rien à voir avec une problématique scientifique, il s’agit d’une volonté étatique et industrielle d’interdire la distribution de semences obtenues par des processus de reproduction naturelle. L’idéologie agricole actuelle dominée par l’agro-industrie et soutenue par l’état est la propriétarisation de toutes les semences commercialisées et distribuées. C’est une logique mercantiliste qui rend illégale l’utilisation par l’agriculteur de bénéficier de ce que la nature permet et lui donne, et qui dans le même temps sécurise un marché, celui des semenciers, et de l’agro-industrie.

            Il s’agit clairement de l’instauration d’un marché captif, rendant les agriculteurs complètement dépendants des entreprises semencières, qui s’arrogent un monopole de fait sur toutes les semences commercialisables, notamment par la création d’hybrides non reproductibles, l’utilisation de droits de propriétés intellectuels, et étape supplémentaire : des brevets sur des ensembles végétaux. Les principes les plus élémentaires de la biologie permettant la pratique agricole sont maintenant hors-la-loi, au seul bénéfice des semences industrielles.

            Concernant le sujet principal de l’article : l’autorisation des semences GM et leur inscription aux catalogues officiels des semences est au regard de cette législation proprement scandaleuse, alors même que les risques pour la santé et l’environnement sont établis, et leur mise sur le marché contestée de toute part (scientifiques comme politiques), et y compris par l’opinion publique. Il faut savoir que lors de l’instauration des catalogues de semences officielles plusieurs milliers de variétés potagères jusqu’alors utilisées en et répertoriées en agriculture ont été écartées, et que sur les dizaines de milliers d’espèces végétales comestibles seulement moins de deux cents sont inscrites au registre du commerce international et seulement quelques dizaines réellement cultivées à grande échelle.


          • Anti-OGM.info Anti-OGM.info 27 mars 2008 12:44

            D’autre part, il est clair que derrière cette attaque contre Kokopelli, c’est tout le système agricole non seulement national mais européen qui est en jeu, pour les plaignants : semenciers et organismes nationaux.

            Un système qui accepte en amont la dissémination des OGM, par l’utilisation du principe superficiel du « cas par cas », alors que la technique elle-même d’obtention des OGM agricoles n’est pas sûre au niveau sanitaire, indépendemment des considérations concernant les produits particuliers de cette technique.

            Je renvoie par exemple aux conclusions de la FDA, disponibles sur le site de Marie-Monique Robin et dans son livre, établissant la possibilité que des techniques d’ingiénerie génétique elles-mêmes, indépendamment du produit, soient responsables de maladies nouvelles (en l’occurence, le syndrome éosinophilie-myalgie (EMS)corrélé à un complément alimentaire issu de l’ingénierie génétique, le L-tryptophane).

            L’affaire du L-tryptophane : une étrange épidémie mortelle « Un premier bilan établi en 1991 fera état de trente-sept morts et de 1 500 handicapés à vie . Et d’après les estimations fournies plus tard par le Center for Disease Control, l’EMS aurait tué au total une centaine de patients et rendu malades ou paralysées de 5 000 à 10 000 personnes. »

            Extrait du livre « Le Monde Selon Monsanto »

            D’autre part, les études portant sur l’aspect sanitaire des techniques de modifications génétiques elles-mêmes n’existent pas !!

            Les études effectuées n’étant que des études de produits, s’attachant donc à l’impact du « nouveau gène » inséré -ce qui est à la base du paradigme du « cas par cas »-, et non des études portant sur l’aspect sanitaire des modifications génétiques elles-mêmes, qui rappelons-le, sont des manipulations génétiques forcées utilisant des constructions biosynthétiques artificielles.


          • hurlevent 27 mars 2008 20:31

            "Mais pour cause de principe d’équivalence en substance, il risque d’être autorisé, alors qu’il contamine des continents entiers.

            D’autant que ce mais n’est pas reproductible, donc quel con peu affirmer que substanciellement, une semence reproductible est équivalente à une semence qui n’est pas reproductible ? "

            Heu, il me viens cette réflexion : quel "con", pour reprendre vos propos, peut affirmer qu’une semence non reproductible peut contaminer des continents entiers ?

            Si elle n’est pas reproductible ... elle ne se reproduit pas. Et ses capacité de contamination sont très limitées...


          • hurlevent 27 mars 2008 20:44

            Article intéressant, mais très orienté.

            J’ai du mal avec cette partie :

            "Aussi, une quantité innombrable de semences anciennes ne présentant pas de risques pour la santé ou constituant une réserve alimentaire de qualité, ne sont pas inscrites au catalogue officiel, et déclarées illégales à la vente, alors que dans le même temps des semences OGM - dont les risques pour la santé à moyen ou long terme sont réels -, sont autorisées à la commercialisation,"

            D’après l’auteur, les semences anciennes ne présentent aucun risque ... simplement parce qu’elles sont naturelles. Or, on peut très bien avoir des semences anciennes, naturelles, etc... qui présentent des risques. La moindre des choses, c’est de faire des tests avant de mettre sur le marché des semences, mêmes naturelles et/ou anciennes.

            D’autre part, les semences OGM seraient dangereuses pour la santé. Or, pour autant que je sache, jamais personne n’a été malade ni n’est mort des suites de l’ingestion de plantes OGM. Et de plus les plantes OGM ont été testées avant d’avoir été mises sur le marché.

            Ca ne rend pas les OGMs sûr à 100% pour autant. Les tests ne sont pas complets, les problèmes de santé peuvent se déclencher après plusieurs années, la culture elle même des OGMs pourrait donner naissance à des bactéries résistantes aux antibiotiques ou d’autres trucs dans le genre. Mais, actuellement, après 10 ans d’utilisation d’OGMs, aucun de ces risques ne s’est manifesté.

            "Le Monde selon Monsanto" a bien dénoncé avec force les problèmes de santé de l’agent orange et des PCBs, mais a été incapable de montrer le moindre problème de santé dû à l’utilisation des OGMs. Ils ont montré d’autres problèmes (financiers, ou OGM ne répondant pas aux promesses annoncées), mais aucun de santé.

            L’auteur surfe sur la vague anti-OGM, et la sur-enchère émotionnelle bat son plein. Mais j’espère que les lecteurs sauront garder raison et analyser les faits froidement.

             


          • Anti-OGM.info Anti-OGM.info 27 mars 2008 22:26

            Hurlevent a confiance en l’inoccuité des OGM agricoles ; qu’à cela ne tienne, mais aucun argument non plus ne peut venir appuyer votre argumentation en ce sens. C’est d’ailleurs la conclusion (interrogative) d’un état des lieux synthétique(Domingo, 2007) des publications scientifiques sur la toxicité des OGM.

            Or, comme je le rappelle au part ailleurs, toutes les études toxicologiques sur les aliments GM sont basées sur le principe d’équivalence en substance, et aucune étude ne vient questionner l’impact de la technique d’obtention elle-même des OGM sur la santé des organismes. La seule étude ayant eu une méthodologie s’y rapprochant, celle de l’équipe d’Arpad Putzaï, a curieusement fait scandale et controverse avant d’être mystérieusement et à grand renfort de tapage médiatique, discréditée sans autre forme de procès, ni de reconduction des recherches.

            D’autre part, on ne trouve que ce que l’on cherche, donc dire qu’au bout dix de cultures GM, aucun effet sur la santé n’a été démontrée, ne prouve qu’une seule chose : il n’y a pas eu d’épidémie catastrohique et mortelle immédiate liée à la consommation des OGM actuellement commercialisés dans le monde. De là à dire qu’il n’y a aucun impact sanitaire de ces OGM sur la santé, est quelque chose d’impossible à affirmer, et encore moins ,dire que les OGM sont « safe », chose qu’aucune étude scientifique, y compris des multinationales productrices des OGM, n’ont osé dire, se contentant d’affirmer l’équivalence en substance de leurs produits avec les produits conventionnels, selon les normes définies par la législation nord-américaine.


          • hurlevent 27 mars 2008 22:54

            "Hurlevent a confiance en l’inoccuité des OGM agricoles ;"

            Non, pas forcément. Tous ce que je demande, ce sont des faits. Pour le moment, il n’y a rien de tangible à propos des risques liés aux OGMs.

            "qu’à cela ne tienne, mais aucun argument non plus ne peut venir appuyer votre argumentation en ce sens. "

            En fait, c’est plutot le contraire. Vous accusez les OGMs d’avoir des risques avérés sur la santé. Or, aucun argument n’appuie votre argumentation.

             


          • Anti-OGM.info Anti-OGM.info 27 mars 2008 23:23

            Vous demandez des faits, mais un risque n’est pas un fait : un risque est un faisceau d’éléments indiquant la possibilité d’un danger potentiel, dont la teneur ou l’intensité peut être variable.

            En l’occurence, il existe tout un faisceau d’éléments indiquant que la production actuelle d’OGM agricoles n’est pas satisfaisante, tant d’un point de vue de sécurité sanitaire que de sécurité environnementale, ou même économique et sociale.

            Car la question est bien celle de la sécurité de produits mis sur le marché, et disséminé dans l’environnement. Pour revenir aux semences anciennes, il est clair, que d’un point de vue environnementale, elles ne présentent pas de dangers, telles que ceux évoqués par l’utilisation d’OGM, c’est-à-dire une possible recombinaison incontrôlable de matériel génétique biosynthétique dans l’environnement. De la même manière, cette question est posée au niveau de la santé des organismes consommateurs de ces OGM (humains et/ou animaux) : c’est le cas de la problématique du devenir des promoteurs, terminateurs ou encore éléments marqueurs de l’insert, comme les séquences génétiques de résistance à un antibiotique.

            A partir du moment, où des risques à long terme ne sont pas écartés (et par aucun des scientifiques en présence), c’est plutôt l’absence de recherche approfondie qui semble suspecte, plutôt que l’affirmation des dangers de ces OGM. Car encore une fois, si vous ne recherchez rien, vous ne trouverez rien, et vous aurez beau appliquer la meilleure « biovigilance » possible, le jour où vous vous apercevrez -et cela fait partie de ce risque-, que quelque chose cloche avec ces produits(de manière limitée ou beaucoup plus plus étendue), il sera déjà trop tard, et vous serez dans l’incompréhension et dans la réaction après coup. Et c’est d’ailleurs ce qui s’est passé avec cette maladie (EMS) inconnue liée à un complément alimentaire génétiquement modifié.

            D’autre part, il existe vraisemblablement quantités de « ratés » dans la production et recherche sur les OGM agricoles. Pourquoi les chercheurs des organismes publics et indépendants ne peuvent-ils pas avoir accès à ces données d’intérêts scientifique des firmes semencières ? Ces dernières se contentent de délivrer, et avec une grande parcimonie, des données sur des OGM en cours de commercialisation, et non sur l’intégralité des recherches internes comprenant les erreurs et ratés de production ?


          • Lisa SION 2 Lisa SION 28 mars 2008 00:59

            Tous les Ormes, par exemple, sont en voie de disparition en France...avez vous écrit, heu...vieuxcon... excusez moi.

            Tous les Ormes européens ont disparu dans la même année 1983....IL Y A 25 ans... ?

            seuls, des petits ormeaux ont survécu et essayent de se développer péniblement...

            Réveillez vous... !


          • hurlevent 28 mars 2008 17:48

             

            "En l’occurence, il existe tout un faisceau d’éléments indiquant que la production actuelle d’OGM agricoles n’est pas satisfaisante, tant d’un point de vue de sécurité sanitaire que de sécurité environnementale, ou même économique et sociale. "

            Pour n’en citez vous aucun ? Ni dans votre article, ni dans le reportage du "Monde selon Monsanto", on ne voit le moindre indice comme quoi la consommation d’OGM pourrait être mauvaise pour la santé. Pas un seul exemple, rien. On a plutot l’impression que vous surfez sur les peurs des gens.

            " Pour revenir aux semences anciennes, il est clair, que d’un point de vue environnementale, elles ne présentent pas de dangers, telles que ceux évoqués par l’utilisation d’OGM, c’est-à-dire une possible recombinaison incontrôlable de matériel génétique biosynthétique dans l’environnement. "

            Heu là je vous trouve un peu léger. Une semence, ancienne ou pas, peut très bien être dangereuse pour la santé. Si vous imaginez une semence ancienne d’opium, ou de liane de curare, elle est bien ancienne, naturelle et tout, mais elle est dangeureuse pour la santé.

            Croire que ce qui est artificielle est mauvais, et ce qui est naturel est bon est au mieux naïf, au pire mensonger.

            "D’autre part, il existe vraisemblablement quantités de "ratés" dans la production et recherche sur les OGM agricoles. Pourquoi les chercheurs des organismes publics et indépendants ne peuvent-ils pas avoir accès à ces données d’intérêts scientifique des firmes semencières ? Ces dernières se contentent de délivrer, et avec une grande parcimonie, des données sur des OGM en cours de commercialisation, et non sur l’intégralité des recherches internes comprenant les erreurs et ratés de production ?"

            J’imagine que la production d’OGM est similaire à l’obtention de semence par croisements. Des fois on trouve une semence intéressante, des fois pas. Les déceptions font partie de toute recherche scientifique.

             

             


          • Anti-OGM.info Anti-OGM.info 28 mars 2008 19:28

            "Pour n’en citez vous aucun ? Ni dans votre article, ni dans le reportage du "Monde selon Monsanto", on ne voit le moindre indice comme quoi la consommation d’OGM pourrait être mauvaise pour la santé. Pas un seul exemple, rien. On a plutot l’impression que vous surfez sur les peurs des gens."

            Avez-vous lu mon commentaire précédent ? Je me le demande : les tests sanitaires actuels reposent sur des hypothèses scientifiques fausses ou erronées : l’équivalence en substance est une allégation non prouvée, ou basée sur des critères très superficiels, et destinée à légaliser la dissémination de ces produits. Ce qui est à la base de ce concept est l’acceptation des OGM agricoles comme produits alimentaires, alors même que la technique de génie génétique elle-même n’est pas questionnée en profondeur. D’autre part quantités d’indices montrent que ces produits ont des effets inconnus : les seuls études de toxicologie faites à ce niveau, et basées sur ce concept questionnable d’équivalence en substance, montre des différences biologiques significatives entre les animaux contrôle. Cependant, les critères de toxicité actuel, non seulement, ne conviennent pas réellement à la nouveauté de ces produits, car axé sur des critères ne prenant pas en compte la nouveauté de la technique elle-même et sa spécificité, mais en plus ne sont qu’appliqués que sur des périodes excessivement courtes, et encore plus courtes que pour les tests liés aux pesticides. On peut donc se demander si les firmes productrices veulent réellement se pencher sur l’aspect sanitaire de la question, et c’est ce que montre de manière très bien argumentée le documentaire de Marie-Monique Robin, établissant la volonté d’une firme comme Monsanto de minimiser tout aspect néfaste de leurs produits, et d’évacuer au maximum les études scientifiques sérieuses sur ces produits et surtout sur leur technique de production même. A ce niveau, il s’agit de quelque chose d’extrêmement grave.

             

            "Heu là je vous trouve un peu léger. Une semence, ancienne ou pas, peut très bien être dangereuse pour la santé. Si vous imaginez une semence ancienne d’opium, ou de liane de curare, elle est bien ancienne, naturelle et tout, mais elle est dangeureuse pour la santé."

            Merci de ne pas me faire dire ce que je ne dis pas. Il existe des plantes toxiques dans la nature. Mais les plantes comestibles sont relativement bien répertoriées. Il existe des centaines de variétés de tomates, des milliers de variétés de riz.... une quantité innombrable de semences non répertoriées aux catalogues sont très bonnes et ne posent aucun problème d’ordre nutritionnel. Notre organisme lui-même possède des défenses immunitaires, qui fait que les aliments qu’il ingère sont contrôlés et assimilés par le corps dans des processus biochimiques intéractifs très fins et élaborés. N’allez pas faire croire aux gens que seules les semences répertoriées dans les catalogues sont bonnes à manger car contôlées : c’est tout à fait absurde et mensonger, d’ailleurs les semences hybrides, récentes, occupent maintenant une place excessivement majoritaires dans ces catalogues, qui font que de nombreuses variétés autrefois cultivées n’y apparaissent plus.

            "Croire que ce qui est artificielle est mauvais, et ce qui est naturel est bon est au mieux naïf, au pire mensonger."

            Il ne s’agit pas de tout mélanger dans des affirmations vaguement abstraites et floues : l’artificiel au niveau technique est important. Mais au niveau de l’alimentation, n’importe qui est en droit de se poser la question de savoir si l’artificiel est sain ou pas. Les additifs chimiques, les colorants ne sont pas des compléments de qualité dans l’alimentation, de même que les produits de synthèse, transformés et traités chimiquement. Un aliment traité avec des pesticides dangereux sera forcément moins viable, sans parler de toxicité, qu’un aliment identique non traité chimiquement. Derrière cette idée de comparer l’articiel au naturel, pour promouvoir les OGM, il y aussi en filigrane la volonté de jouer avec la peur des gens : la peur de la nature. Ce ne sont pas les anti-OGM qui jouent avec la peur, mais bien les partisans des OGM et les industriels, qui affirment que tout ce qui est naturel mais ne figurant pas aux catalogues est suspect voire dangereux pour la santé ! Il faut arrêter de faire peur aux gens en insinuant que les variétés anciennes par exemple sont dangereuses ou que le mode de culture biologique est dangereux (mycotoxines !) car non n’utilisant pas de traitements chimiques. L’organisme humain est né de la nature, pas de la chimie synthétique ou de la transgénèse de laboratoire, et cet organisme s’adapte, réagit à ce qu’il absorbe, et s’inscrit dans un continuum du vivant auquel il participe. L’hygiène est importante, ainsi que les contrôles( d’ailleurs l’agriculture organique est la plus contrôlée au monde), mais insinuer que la nature est dangereuse pour évacuer les semences des catalogues est véritablement un prétexte faux et déplacé : le fait étant que d’énormes quantités de semences anciennes viables sont écartées pour des raisons purement économiques et de politique agricole, pas à cause de problèmes sanitaires ou de dangerosité. A l’inverse, la transgénèse de laboratoire reposent sur des concepts réductionnistes extrêmes, insinuant l’idée que la vie est un légo manipulable à volonté selon nos besoins, au niveau de ses "briques fondamentales", que sont les séquences génétiques. Cette idée dangereuse est complètement vaniteuse et scientiste dans ses applications, et l’on voit bien que les compagnies semencières se servent de leurs connaissances pour élaborer des stratégies commerciales et agricoles, et que ce sont ces facteurs qui priment sur le reste.

            "J’imagine que la production d’OGM est similaire à l’obtention de semence par croisements. Des fois on trouve une semence intéressante, des fois pas. Les déceptions font partie de toute recherche scientifique."

            Peut-être avez-vous tort d’imaginer, car la comparaison est complètement inadéquate dans les faits. La technique de transgénèse ne marche pas à tous les coups, et il a fallu de nombreuses années pour que les laboratoires créent des organismes commercialisables. L’insertion des transgènes est grossière et leur expression est aléatoire. Ainsi, sur des centaines voire des milliers de cellules hôte auxquelles on cherche à insérer des constructions d’intérêt, seule une très petite quantité d’entre elles expriment le résultat attendu, puis clonées par totipotence. Imaginez-vous passer toute une après-midi sur un terrain de basket à essayer de marquer un panier de l’autre bout du terrain, peut-être y arriverez-vous au bout d’un moment, après une quantité monumentale d’essais, ou peut-être y arriverez-vous au bout du quatrième essai : dans tous les cas, vous ne pourrez pas comprendre ce qui a pu vous faire réussir cela à ce moment précis. avec les OGM c’est un peu pareil, c’est une question de hasard et de répétition. A un moment donné, on s’aperçoit que le résultat attendu est exprimé, mais on ne sait pas pourquoi, ni comment cela s’est déroulé dans la subtilité du génome. Impossible non plus de savoir si cette action n’a pas eu des effets collatéraux dans ce génome, que nous ne connaissons pas ou ne remarquons pas, faute de les rechercher. Car c’est comme pour un pesticide : si on vous donne un aliment et si vous ne savez pas ce que vous cherchez comme résidus chimiques, il y a de fortes chances que vous ne trouviez pas le pesticide utilisé sur cet aliment. De la même manière, comme les compagnies ne s’intéressent aucunement aux conséquences de leur technique, mais seulement à l’expression voulu et recherché du transgène inséré, ils n’ont rien à dire d’autres que : "c’est équivalent".

            Toute cette méthodologie industrielle est d’une faiblesse scientifique déconcertante, mais d’une efficacité propagandiste et marketing redoutable. Mais me direz-vous, depuis quand ces industriels se préocuppent-ils de science ? Vous aurez raison : les bénéfices, retours sur investissement et le profit à court terme sont les principaux voire uniques objectifs des stratéges commerciaux, pas la recherche approfondie et sérieuse, qui est une affaire de patience.


          • vieuxcon vieuxcon 27 mars 2008 12:16

            Oui, mais le débat n’a pas avancé.

            Quels sont les arguments avnacés par la justice pour justifier cette interdiction ? C’est en se battant arguments par arguments qu’on peu faire avancer une cause.

            Autant je suis contre certains OGM, par ce que je connais des scientifiques qui ont la conviction (pas la preuve) que ceux ci auraient une influence sur l’oreille interne de l’homme (sens de l’orientation perturbé ?) autant je recherche tous les arguments qui peuvent justifier une décision de justice interdisant la reproduction naturelle.

            Les juges ne sont pas des robots, mais des hommes intelligents. Soit il y a un vice de procédure, soit il y a un autre motif.


            • Terran 27 mars 2008 12:22

              Tu comprends rien à rien !!!

              Le motif il est simple !

              Les puissants graissent les politiques, leurs font du chantage à l’emploi, pot de vins et corruptions en tout genre ; il font voter des lois qui vont dans le sens des intérêts financiers.

              La juge c’est un pion, il rend son verdict en fonction de la loi.

              T’es vraiment un veau !

              C’est fini alice au pays des merveilles, reveilles toi, c’est le fric qui fait les lois !

              Nous vivons en pleine ploutocratie.


            • potof 27 mars 2008 12:45

              Terran, tes insultes de "veau" tu peux les garder pour toi, car vieuxcon essaye, lui, d’être constructif

              vieuxcon tu demande quels sont les arguments avancés par la justice pour déclarer illégales les semances de kokopelli.

              Il n’y en a qu’un : ces semences ne sont pas répertoriées dans le catalogue officiel, on ne peut donc les accepter. Cet argument n’est en soit pas complètement stupide, car des semences inconnues et non testées peuvent être potentiellement dangereuses. (mais ça ne semble pas marcher pour les OGM, bizarre...)

              La question est de savoir pourquoi les semences de kokopelli ne sont pas répertoriées. Pour celà revennons à la création du catalogue des semences. Lorsque celui ci a été crée on y a répertorié des milliers de variété différentes qui étaient cultivés parfois en extrèmement petites quatités.

              Depuis, on a petit à petit déclassés des semences, simplement parcequ’elle n’était pas beaucoup cultivées. Du coup ces semences deviennent illégales ! Vive le respect de la biodiversité !

              Les semences de kokopelli sont des semences qui ont été éjectées du catalogue, et du coup sont illégales.

              Pour faire plaisir à Terran, je donnerais mon opinion, en disant que pour moi il ne fait aucun doute que des grand semenciers font pression pour voir certaines semences être retirées du catalogue.

              Ai-je répondu à tes interrogations vieuxcon ?

               


            • geko 27 mars 2008 12:48

              @Terran ne sois pas insultant si veux faire valoir ton point de vue. Il n’est pas si con que ça le vieux !

              Ceci dit vieuxcon si Monsento et autres grainetiers sans morales emploient les mêmes méthodes qu’outre atlantique je doute de l’objectivité des experts scientifiques ! Si les juges ne sont pas des robots, ils appliquent des lois qu’ils ne votent pas. Le vice n’est pas dans la procédure mais dans le lobbying auprès de législateurs peu scrupuleux !


            • Terran 27 mars 2008 12:56

              @ Potof

              Tu racontes n’importe quoi !!!

              Car pour inscrire sur le catalogue officiel les semences, il faut payer !

              Et c’est cher !

              T’es complètement a coté de tes godasses

              Kokopelli n’a pas les moyens financiers d’inscrire les quelques 2000 et des brouettes de variétés qu’ils possèdent.

              Rien à voir avec un quelconque déclassement.

              Oui t’es bien un veau, parce que en plus tu t’étale sur un sujet que tu ne maitrises pas...

              Je t’informes que les directives Européennes imposent un catalogue gratuit pour les assoc comme Kokko.

              Mais en france on préfère peler les moutons.

              Au regard des directives Européennes Kokkopelli aurait du gagner le procès, MONSIEUR le triple veau !!!

              Mais ce n’est pas la première fois que le pays des veaux ne retranscrit pas les lois Européennes en lois françaises.

               


            • alberto alberto 27 mars 2008 12:48

              Il a été écrit, ici sur ce site d’AV. , un nombre incalculable de conneries sur la question des OGM.

              Certains ont conclu que la résistance aux OGM puisait ses fondements dans un sentiment diffus de religiosité espèrant préserver la pureté de la nature originelle...

              D’autres reprochent aux anti-OGM leur caractère archaïque et leur refus du progrès issu de la Science ! (qui soit dit en passant a aussi sa part de Sacré : la sacro-sainte-science...).

              Pour ma part, s’il y a quelque chose de religieux face à ce problème : c’est l’adoration du Veau d’Or ! la prosternation devant le dieu Pognon, et le pélerinage perpétuel au non de saint Fric vers les établissements financiers de la planète !

              Les responsables des industries agro-alimentaires, OGM et pesticides notamment, n’ont rien à foutre de la santé des gens, et au nom d’une recherche de productivité censée fournir de la nourriture à la planète, sont prêts à tous les mensonges, toutes les roueries, et toutes les arnaques pour se remplir les poches, point barre : Le reste c’est du bruit de fond !

              Les misères faites à Kokopelli ne sont qu’un avatar supplémentaire dans les tentatives d’éliminer une concurence qui pourrait s’avèrer gênante à terme...

              Ce sont les raisons pour lesquelles je les soutiens.

              C’est mon avis et je le partage : Bien à vous.


              • Terran 27 mars 2008 13:02

                Je le partage également !

                Et je soutiens aussi Kokko, leurs semences sont en outre d’excellente qualité. Je suis pleinement satisfait de toutes les graines. Aucun raté !

                Les variétés, les parfums, les couleurs, les gouts, et d’autres qualités sont au rendez vous. N’oublions surtout pas la reproductibilité.

                C’est un bonheur !


              • sisyphe sisyphe 27 mars 2008 13:01

                Des précisions sur les procès intentés à Kokopelli :

                http://www.kokopelli.asso.fr/proces-kokopelli/gnis-fnpsp6.html


                • brieli67 29 mars 2008 21:29

                  et non en Suisse

                   

                  graines BAUMAUX ;; vousconnaissez le propriétaire ? Le même que

                   

                  Ferme SAINTE MARTHE ;

                  Philipe D... ce fonctionnaire européen en retraite a bénéficié de plein d’aides et de subventions de BXL Pas très catho tout celà. Ph. D n’est plus qu’un prête nom

                  de Kokopelli... mes rapports professionnels tant qualité des produits et politesse n’étaient pas des meilleurs.

                  Meilleurs hommes de droit que grainetiers.

                  Dommage


                • Francis, agnotologue JL 27 mars 2008 13:28

                  Dans l’émission "Terre à terre" du 22 mars 2008 (Raoul Jaquin, Kokopellei) disait en substance : " Le catalogue des semences recense les semences autorisées à la commercialisation. Pour y figurer, il faut que quelqu’un paie des droits. Or, personne n’a intérêt à payer pour les semences non hybrides, les semences naturelles, si bien qu’elles n’y figurent pas". C’est du bon sens.

                  Par ailleurs, j’ai lu que " l’Etat Français, au mépris du consensus populaire, légalise la dissémination des chimères génétiques sur le territoire de France et ratifie, en catimini, la nouvelle version 1991 du traité de l’UPOV qui interdit à tout jamais aux paysans de semer le grain récolté".

                  Dire que la convention de l’Upov interdirait aux agriculteurs de réutiliser leurs semence serait équivalent à dire, dans le domaine des brevets qu’il est interdit d’exploiter des inventions qui ne seraient pas ou ne seraient plus protégées par des brevets. C’est évidemment absurde.

                  Je voudrais que Kokopellei soit clair sur ce point et sorte de l’ambiguïté :

                  Oui ou non, est -il interdit de vendre des semences qui ne figurent pas au catalogue ? (Cf. l’affaire du purin d’ortie qu’on trouve pourtant en vente dans le commerce).

                  Oui ou non, est-il interdit de semer des graines qui ne figurent pas au catalogue de l’Upov ?

                  Bis repetita : Dire que la convention de l’Upov interdirait aux agriculteurs de réutiliser leurs semence serait équivalent à dire, dans le domaine des brevets, qu’il est interdit d’exploiter des inventions qui ne seraient pas ou plus protégées par des brevets. C’est évidemment absurde.


                  • Anti-OGM.info Anti-OGM.info 27 mars 2008 13:53

                    Concernant la première question : oui, il est officiellement interdit de vendre des semences non inscrites au catalogue officiel : c’est le jugement qui a été infligé à Kokopelli, la vente de leurs semences ayant été jugée illégale, sur la base de ces textes de loi :

                    "- Article 2-1-1° du décret n° 81-605 du 18 mai 1981 pris pour l’application de la loi du 1er août 1905 sur la répression des fraudes en ce qui concerne le commerce des semences et plants (article L.214-1 du code de la consommation) qui dispose que :

                    - . Ne peuvent être mis sur le marché en France sous les termes
                    - « semences » ou « plants » suivis d’un qualificatif les produits qui ne répondent pas aux conditions suivantes :

                    . Appartenir à l’une des variétés inscrites sur une liste du catalogue officiel des plantes cultivées ou, à défaut, sur un registre annexe conformément aux dispositions des articles 5 à 8 ci-dessous. Cette condition n’est pas exigée pour les semences et plants vendus sans indication de variété.

                    Article 12-2° du décret n°81-605 du 8 mai 1981, pour non respect de l’article 7-b de l’arrêté du 15 septembre 1982 édictant les dispositions relatives à la commercialisation de légumes et mentionnant les conditions d’étiquetage.

                    . Le marquage des semences de légumes doit comporter, de façon apparente et en caractères facilement lisibles, les indications suivantes, libellées en langue française :

                     ; Le nom de la variété tel qu’il figure au catalogue des espèces et variétés ou sur les listes ou registres en tenant lieu.

                    Que ces faits sont punis comme contraventions de la 3ème classe par l’article L.214-2 du code de la consommation."

                    Une solution pour Kokopelli serait de changer de dénomination, et ne plus appeler leurs semences, semences, mais « graines naturelles », par exemple... !

                    Concernant la deuxième question : non, semer des grains n’est pas interdit, ce serait non seulement absurde mais totalement révoltant, et pas dans l’intérêt de la paix de la monde.


                  • geko 27 mars 2008 14:38

                    @l’auteur

                    Merci de nous apporter cette information !

                    "Une solution pour Kokopelli serait de changer de dénomination, et ne plus appeler leurs semences, semences, mais "graines naturelles", par exemple... !"

                    Et pourquoi ne pas surfacturer les frais de port et distribuer les graines à titre gratuit, et ou une carte d’adhérent un peu plus chère ? De toute évidence et dans l’urgence du court terme la solution est dans le contournement de ces lois que nous n’avons pas voulu !


                    • foufouille foufouille 27 mars 2008 17:27

                      la distribution de graines gratuites est interdite pour les pros


                    • Lisa SION 2 Lisa SION 28 mars 2008 01:27

                      Koko n’est elle pas une association... ?


                    • brieli67 29 mars 2008 18:29

                      de PIF GADGET ? Non mais


                    • Emmanuel W 27 mars 2008 14:40

                      Tout à fait.

                      Je revendique que parmi des milliers d’autres je suis un mutlitplicateur de semences vivrières de Kokopelli et autres, et que je donne ou j’échange à quiconque ces semences, dans la limite des stocks disponibles...

                      Comment par exemple la démocratie est aussi baffouée aux EtatsUnis :

                      — 80% des étasuniens aimeraient que la contenance ou non d’OGM soit signalée sur les produits alimentaires,

                      — 60% des etasuniens n’acheteraient pas des produits alimentaires qui indiquent une contenance d’OGM 

                      source : dernier livre de Marie-Monique Robin

                       

                       


                      • foufouille foufouille 27 mars 2008 14:40

                        j’ai suivit et signer la petition depuis longtemps.

                        sur onnoucahetout ou onpeutlefaire, il y a beaucoup de de debat

                        en bref.

                        l’inscription au catalogue coute cher et demende que les varietes sont conformes a des normes :DHS distiction homogeneite stabilite. les varietes doivent etre transportables, identique comme des moutons, et tres differentes des autres. le gout et autres nutriments ne fait pas parti des normes

                        kokopelli est une petite societe qui "pourrait" grossir. beaumaux et cie n’aiment pas ce genre de concurrence. ils vendent bien sur des varietes non inscrites mais ont des "amis"

                        il y encore des foires d’echange de graines anciennes qui sont toleres pour les amateurs

                        le but est bien sur de tout brevetes pour que l’ont paye plus cher et que l’ont achete des supplements alimentaires ou des medocs


                        • vieuxcon vieuxcon 27 mars 2008 15:53

                          Merci geko potof et anti OGM pour avoir répondu avec des arguments utilisables.

                          Bien sur que, comme beaucoup, je suis pour la biodiversité, la protection de la nature, et même juste pour un simple geste pour l’environement.

                          Mais terran, tu comprends bien qu’en insultant les autres, sans autres propos, tu ne defends pas ta cause, mais au contraire tu la réduis. c’est pour ça que je réclame des arguments et que je lis tout ce que je peu sur le sujet. Si j’essaye de convaincre d’autres personnes, il faut qu’avec calme, je puisse leur objecter, et pour celà répondre à leurs arguments, par des arguments forts et inatacables.

                          Anti Ogm nous apporte les articles et un début de solution : ce ne sont plus des semmences mais des graines naturelles. voilà tout à fait le genre de recherche à mener, car les multinationales payent un nombre important d’avocat, juste pour leur dire ce qu’il est interdit de faire, pas pour savoir ce qu’on a le droit de faire, seulement ce qui interdit. A partir de là ils vident les lois de leur substance première, et les retournent à leur profit. malheureusement c’est ainsi que sa fonctionne.

                          Si au lieu de renacler dans notre coin, nous menions plus souvent ce genre de débat, les choses changeraient peut être et le rapport de force n’irait peut être plus dans le même sens.

                          Cordialement


                          • zelectron zelectron 27 mars 2008 16:35

                            Si j’ai bonne mémoire, c’est aussi l’affaire des pommiers anciens que l’INRA a respectueusement demandé au brave horticulteur "AMATEUR" qui conservait et diffusait près de 250 espèces vieilles comme "mes robes" , dois-je m’indigner pour cette diffusion d’especes dangereuses, certaines datant du haut moyen-âge : j’attend vos conseils et surtout que le législateur condamne ce crime absolu


                            • Caveman Caveman 27 mars 2008 16:47

                              Bonjour.

                              Que dire aussi de ce grenier de l’arctique, le Doomsday seed bank, inauguré récemment en Norvège, dont les principaux actionnaires seraient justement la fondation Rockfeller, Bill Gates, le gouvernement Norvégien et Mosanto !


                              • foufouille foufouille 27 mars 2008 17:29

                                ce truc a ete fabrique pour confisquer les droits des etats a conserver les graines.

                                ou en cas de catastrophe "involontaire"


                              • Anti-OGM.info Anti-OGM.info 27 mars 2008 22:14

                                Non, les états sont censés garder les droits de propriétés sur leurs graines, par contre, les compagnies semencières ont accès librement aux banques génétiques, et tout mettre au même endroit facilite le travail des compagnies non seulement dans leur repérage de nouveaux filons génétiques, mais aussi le rapprochement et partenariat financier avec les états propriétaires de ces graines.

                                Cela dit le caractère opaque de cette organisation en ce qui concerne l’accès au matériel génétique fait que rien ne dit que ces graines sont utilisées sans l’accord des états propriétaires, en l’état actuel des choses, et personne ne peut vérifier quoi que ce soit à ce niveau.


                              • foufouille foufouille 28 mars 2008 16:30

                                les etats ont "confies" les droits aux semenciers. l’acces est payant et visent bien a confisquer ces droits


                              • Anti-OGM.info Anti-OGM.info 28 mars 2008 16:34

                                C’est bien possible, mais impossible pour ma part d’en dire plus, je ne connais pas la teneur du contrat liant les états à l’entreprise de Svalbard, il doit y avoir des clauses spécifiques, mais je n’ai jamais consulté de tels documents, qui doivent sûrement exister.


                              • Anti-OGM.info Anti-OGM.info 28 mars 2008 16:38

                                Cependant, je me rappelle qu’un documentaire d’ARTE sur Svalbard indiquait, selon les dires d’un responsable, que le coffre-fort gardait gratuitement le semences des états qui en restaient propriétaires. Mais pas un mot plus avant sur la nature des contrats signés, dont je ne connais pas les clauses d’utilisation pour les entreprises. Si des multinationales de la semence ont investi dans le coffre-fort, ce n’est sans doute pas à but uniquement philantropique, donc elles doivent sûrement avoir un moyen d’accès aux semences.

                                 

                                Mais comme d’habitude, c’est le black-out le plus total sur ces questions importantes, à croire qu’il n’existe plus aucun journaliste d’investigation pour faire ce travail.


                              • TSS 27 mars 2008 23:25

                                @hurlevent est aussi competent pour kokopelli qu’il l’est pour la poste et ses employés

                                si il se promenerait ,comme moi, le long de champs qui n’ont pa vu de soja OGM depuis 2 ans et dont les plants envahissent les autres cultures !

                                même les OGM se reproduisent mais ne sont plus consommables !!

                                personnellement,j’ai testé des graines recupérées sur des tomates f1 ,elles poussent mais pour les tomates c’est ou rien ou des tomates à coté desquelles les cerises paraissent géantes !!

                                question à anti OGM info :

                                pourquoi un autre producteur de graine equivalent à kokopelli qui s’appelle "la ferme de ste Marthe" à Cheverny(41) n’a t’il pas les mêmes problèmes ?


                                • hurlevent 28 mars 2008 17:41

                                  "hurlevent est aussi competent pour kokopelli qu’il l’est pour la poste et ses employés"

                                  Merci pour ce commentaire argumenté. Oui, vraiment, vous avez l’air très compétent.



                                  • Anti-OGM.info Anti-OGM.info 28 mars 2008 00:04

                                    Il est fort probable que la ferme de St-Marthe commercialise des semences biologiques homologuées, inscrites dans le catalogue, ou une de ses annexes, vu la diversité limitée des semences proposées à la vente, comparée au catalogue de Kokopelli.

                                    Les semences biologiques homologuées sont répertoriées sur ce site, en partenariat avec le GNIS et le Ministère de l’Agriculture :


                                  • Anti-OGM.info Anti-OGM.info 28 mars 2008 00:18

                                    Là encore, la direction est claire, la réglementation sur les semences de la SOC, évoquée sur le site renvoie au site du GNIS, qui déclare :

                                    « Initiée par les semenciers, institutionnalisée par les pouvoirs publics français, élargie à l’Europe et intégrée aux règles de commerce international, la certification a une double finalité : garantir la qualité des semences agricoles pour les agriculteurs et favoriser la diffusion des variétés améliorées. »

                                    « Qualité des semences pour les agriculteurs » : pas pour le consommateur ?

                                    « Variété améliorée » : ce concept n’est en rien biologique ou botanique, mais répond à des critères politiques de développement agricole, ou à une direction politique des pratiques agricoles. Une variété plus nutritive est-elle améliorée ou bien est-ce une variété plus résistante, plus productive, plus rentable ? Il apparaît au vu de l’histoire du développement des semences hybrides, que les critères de sélection des variétés dites « améliorées », ont plus été basées sur la rentabilité et la productivité, que sur leur propriété gustative ou nutritionnelle, et ce alors que l’agriculture européenne a longtemps été excédentaire, avant l’arrivée des quotas internationaux, imposant notamment à l’Europe le rachat des excédents américains, qui nourrisent actuellement le bétail européen, trangéniquement s’entend...


                                  • Anti-OGM.info Anti-OGM.info 28 mars 2008 00:20

                                    En bas de page :


                                  • Anti-OGM.info Anti-OGM.info 28 mars 2008 00:28

                                    Et ce concept de « variété améliorée » est maintenant utilisé pour parler des biotechnologies végétales... dont 70% résistent à des herbicides totaux, et toujours bien sûr en affirmant l’équivalence entre organismes GM et non GM !

                                    C’est tout simplement une fumisterie lamentable concoctée par nos gouvernements.


                                  • Anti-OGM.info Anti-OGM.info 28 mars 2008 00:41

                                    Mettons le sentimentalisme de côté pour un temps, Shawford, nous analysons ici objectivement la situation agricole française et européenne actuelle, inscrite dans le commerce international régulé par l’OMC.


                                  • Lisa SION 2 Lisa SION 28 mars 2008 03:21

                                     

                                    Anti OGM info, bonjour,


                                     

                                    J’ai eu bien du mal à vous suivre, étant attentif à déceler que tous ces mots déjà compliqués, ne viennent jamais se contredire dans la même phrase...Mais, je vous rassure, les plus difficiles à digérer sont les huit articles de lois officielles...Comment voulez vous que ces « cons « de « veaux « français ne soient pas définitivement « nuls et ignorants « au regard de la loi... ! Quelle embrouille ! Pour comprendre ces textes, il faut, au moins, avoir fait deux ans de droit ! Alors, pensez donc, tous ceux qui, comme moi, ont fait plutôt à gauche...Néanmoins, vous avez converti deux internautes au départ, plus convaincus qu’interrogatifs. C’est un beau résultat.


                                     

                                    Voici l’objet de mon propos.


                                     

                                    Une campagne de publicité, rondement menée par un clone génétiquement modifié d’André Pousse, c’est vous dire si cela va marcher au pas cadencé, ( le Micheteau à la redresse des costauds du loinqué, quand même, ils ne se refusent plus rien ) , nous broute le cibouleau vingt six heures sur sept, vantant les produits d’une marque vieille de deux cent cinquante ans ( ? ) , c’est vous dire si l’on peut lui faire confiance...Comment pourrait-on encore douter que les deux cent cinquante post publicitaires, à cent mille euros la pièce, ne sont pas programmés par ces puissants bréveteurs de semences dont nous parlons vous et moi en ce moment !


                                     

                                    Autre question.


                                     

                                    Lequel d’entre nous n’a pas déjà acheté, sur catalogue, un formidable massif de quatre plantes aux fleurs énormes, apparues sur la même photo, mais....sans les produits phyto sanitaires et engrais importants, lesquels doublent le montant de la facture finale ? Et qui est donc capable de certifier, sa propre photo à l’appui, et sa fierté en bandoullière, de la différence notoire entre l’effet « catalogue » et l’effet « naturel » ?


                                     

                                    Personne !

                                     

                                    D’où cette conclusion : Aucun de ceux qui, comme moi, se sont fait avoir, en achetant, sur photo, des plants magnifiques... ne voudra reconnaître, ici, en public, s’être fait berner, face au triste résultat qu’obiennent ces plants, sans les additifs « dopage généralisé », terrain et semences... C’est dommage, car ce serait la plus belle campagne de lutte contre le vol manifeste des vendeurs sur catalogues de trafics légalisé !


                                     

                                    Dernière chose :


                                     

                                    Monsieur Marc Verrat, qui ramasse dans les fossés de terrains qui ne sont peut-être pas les siens, voire en bord de routes, des herbes sauvages qui ne font l’objet d’aucun examen sanitaires avant de finir, quatre heures plus tard dans vos assiètes... Je ne souhaite aucun mal à ce brave homme, mais, sa démarche, dans les conditions strictes de la loi, n’est elle pas...hors la loi ?


                                    • Anti-OGM.info Anti-OGM.info 28 mars 2008 09:49

                                      Je ne comprends pas bien l’objet de votre propos évoquant des personnes que je ne connais pas.

                                      Personnaliser les débats ne me semble pas un bon moyen de rester objectif pour comprendre la problématique, de même que tirer des conclusions générales sur des exemples particuliers.

                                      Cependant, je vous rejoins sur le fait de la complexité des textes de loi officiels pour le quidam. Mais en y regardant de plus près, ces textes reposent souvent sur des éléments clés, des dénominations ou des concepts, dont une fois l’enjeu ou la portée comprise, permet de comprendre l’orientation générale de la loi, et le pourquoi de leur contournement, par des entreprises ou des individus.


                                    • foufouille foufouille 28 mars 2008 12:28

                                      les lois sont quand meme faites par et pour des tordus.

                                      il faut un bon dictionnaire a portee de main. en plus apres il faut se taper le decret d’application


                                    • foufouille foufouille 29 mars 2008 15:14

                                      ramasse au bord de la route est tolere, sauf pour la ceuillette de champi, escargots.... qui est reglemente. si le terrain est prive, ca depend du proprio. les culto brulent leur champ, par incitation gouvernemental pour eviter que des gens glanent les restes

                                      pour l’innocuite des plantes. ily a internet. un coup d’aspirateur web et hop une belle encyclopedie gratuite


                                    • Anti-OGM.info Anti-OGM.info 29 mars 2008 15:34

                                      Je déconseillerais de ramasser n’importe quoi au bord des routes, les bas-côtés étant bien souvent traités chimiquement par les communes, ou alors renseignez-vous sur l’emploi d’herbicides ou autres par les services communaux de votre ville. A la campagne, c’est encore pire, avec l’infiltration dans les sols et cours d’eaux des produits déversés sur les cultures. Pour trouver des plantes sauvages, mieux vaut trouver des zones protégées à la fois des nuisances urbaines, industrielles, mais aussi des cultures agricoles, zones qui se font de plus en plus rares, et qui sont de toute façon en grande partie protégées contre la cueillette sauvage pour préserver la biodiversité. Sans compter la possible contamination des végétaux à même le sol par des animaux.


                                    • foufouille foufouille 29 mars 2008 18:24

                                      il suffit de laver ces plantes

                                      la campagne, ca pue pas comme en ville. les bois ne sont pas pollues. le culto ne desherbent pas le bas cote. les communes non plus.

                                      il s’agit pas de "n’importe quoi", les herbiers sont disponible gratos sur le net.

                                      les "zones reserves" ne sont pas videosurveillez. en plus c’est rare


                                    • Anti-OGM.info Anti-OGM.info 29 mars 2008 22:07

                                      Cela dit les espaces non privés se font de plus en plus rares. Dans certaines régions, il faut le vouloir pour trouver et accéder à des forêts non privatisée. La plupart des forêts n’ont plus non plus grand chose à voir avec le qualificatif « sauvage », étant donné qu’elles servent de réservoir à l’industrie du bois, et sont exploitées parfois de manière intensive.

                                      La biodiversité, et la faune et la flore européenne se perd, et cela à une vitesse incroyable.


                                    • foufouille foufouille 28 mars 2008 16:35

                                      autre option pour la doomsday seed bank :

                                      les semenciers controle toute la planete par des graines f1. un missile "terroriste" tombe sur la seed bank. les semenciers ont des clients a vie. naturellement les semences auront disparus mysterieusement


                                      • Anti-OGM.info Anti-OGM.info 28 mars 2008 16:43

                                        Je ne crois pas que l’imagination serve à grand chose pour analyser objectivement les faits. En se renseignant un peu, on trouve quelques éléments d’informations, mais il faut aussi faire ce travail de recherche : en ce qui concerne ce coffre-fort, des articles de presse indiquent qu’il serait résistant à une attaque nucléaire directe.


                                      • foufouille foufouille 28 mars 2008 18:11

                                        les centrales nucleaires c’est pareil : il parait que ca resisterait pas un avion

                                        une explosion nucleaire de quelle taille ? un mirv de 10 megatonne au pole et hop la forteresse est noye. en plus l’axe de la terre pourrait bouger si seul le pole nord fond


                                      • zelectron zelectron 29 mars 2008 18:07

                                        L’état est en train de rendre "l’euthanasie" des plantes anciennes obligatoire ? peut-être souffrent-elles trop de voir le comportement de certains humains à leur égard ?


                                        • Caveman Caveman 29 mars 2008 20:11

                                          Une bonne synthèse « alternative » à lire sur le Doom seed bank

                                          http://www.alterinfo.net/L-arche-de-Noe-vegetale-en-Arctique_a14802.html


                                          • Anti-OGM.info Anti-OGM.info 29 mars 2008 22:02

                                            Amusant, à gauche de cet article figure justement une publicité pour l’entreprise BAUMAUX qui a attaqué Kokopelli.

                                            Un autre article sur le sujet :


                                          • moebius 29 mars 2008 22:50

                                            Spermatosoide libre tibet libre LIBERTE

                                             


                                            • dup 30 mars 2008 08:31

                                              je me suis toujours demandé comment naissaient les lois. Quels sont les motifs et le nom des personnes qui sont à l’origine des chaines que les hommes se forgent jour après jour. Le cas Kokopelli est simplement exemplaire. Quelle andouille ( désolé,mais l’adjectif est encore faible ) s’est permis de lister les plantes comestibles de la nature , les mettre sur un texte de loi et interdire ce que la nature produit depuis des millenaires. Au debut, je pense pas que ça a été du lobying ,mais simplement un zèle imbecile d’un fonctionnaire en mal de renomée. Par la suite ça a servi a écarter les gêneurs des semanciers. Ce n’est pas la faute à la justice , mais au manque de vigilence du legislateur . Quand je pense au TCE et à ses 800 pages ,voyez ca que ça peut donner


                                              • foufouille foufouille 30 mars 2008 13:25

                                                ca a commence il ya longtemps. par ex, petain a etabli une liste des plantes medicinales autorises, grace au lobbie des pharmaciens

                                                 


                                              • sisyphe sisyphe 1er avril 2008 08:12
                                                Un député UMP à l’assaut des OGM

                                                 

                                                <script type="text/javascript">loadNbReaction('NbReactions',curDocId);</script>

                                                C’est un député UMP qui a mis hier les pieds dans le plat OGM concocté par la majorité. Et dénoncé « l’activisme forcené de la FNSEA et du lobby pro-OGM ». Alors que le projet de loi sur les OGM est débattu à partir d’aujourd’hui à l’Assemblée nationale, François Grosdidier, député de la Moselle, a envoyé une lettre à ses collègues UMP pour les inviter à ne pas voter le texte tel qu’adopté le 8 février au Sénat : « Haute autorité OGM » dénaturée en simple conseil scientifique, droit de produire « avec ou sans OGM » sans garanties contre les contaminations de parcelles bio ou traditionnelles…

                                                « Devant les doutes scientifiques et les enjeux éthiques, la liberté de vote s’impose », écrit l’élu avant de fustiger un texte « manifestement amendé sous l’influence des groupes voulant une mise en culture rapide et massive des OGM en France, au mépris de principes affichés ». Et de rappeler les déclarations de Nicolas Sarkozy au soir du Grenelle de l’environnement : « La vérité est que nous avons des doutes sur l’intérêt actuel des OGM pesticides ;[…] sur le contrôle de la dissémination des OGM ; […] sur les bénéfices sanitaires et environnementaux des OGM. »

                                                En quatre mois, le contexte politique a changé. Après avoir enduré l’ire de la FNSEA, relayée par Bernard Accoyer, président de l’Assemblée nationale, en demandant un moratoire sur le maïs Monsanto 810, il s’agit de brosser le lobby agricole dans le sens du poil. Pas question pour le président de la République - qui doit prononcer demain un discours sur sa « vision de la PAC » au congrès de la FNSEA - de se voir chahuté sur les OGM.

                                                Si François Grosdidier a décidé de rendre publiques ses réserves, c’est sans illusion, car « l’affaire a été pliée la semaine dernière à la commission des affaires économiques de l’Assemblée », explique-t-il. « Il est normal que le débat existe au sein de l’UMP. Mais il faut en rester au texte du Sénat qui est sage et équilibré », bétonne Marc Laffineur, porte-parole du groupe UMP sur ce projet de loi.

                                                De leur côté, les Verts ont annoncé qu’ils allaient se battre « comme des chiens ». Noël Mamère, député de Gironde, « compte mettre Nathalie Kosciusko-Morizet face à sa double responsabilité de secrétaire d’Etat à l’Ecologie et de secrétaire générale adjointe de l’UMP ».

                                                 

                                                Voilà.

                                                Ca veut dire que malgré les effets de manche, et les déclarations pieuses du "Grenelle de l’environement, les lobbies agricoles et pro-OGM essaient d’imposer leurs saloperies, malgré l’avis des français, et, surtout, contre tout principe de précaution.

                                                Il ne s’agit surtout pas de baisser la vigilance, et de se mobiliser contre les semeurs de mort !!



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