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Commentaire de gdm

sur Crise des « subprimes » et pêcheurs en eaux troubles


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gdm gdm 28 mars 2008 23:28

@Rolland Verhille, le 28 mars 2008

 

Dans votre premier paragraphe, vous reprenez la logique que j’explique pour analyser la création de valeur par l’échange volontaire. Cette logique est celle qui est enseignée par les professeurs d’économie à l’Université en première année. Les économistes désignent la "plus-value" de l’acheteur et la "plus-value" du vendeur. Ces termes sont enseignés dans le chapitre sur l’offre et la demande. Ces deux plus-values sont représentés sur la graphique par des surfaces. Ces surfaces correspondent à des quantité de valeur et sont des nombres, des sommes monétaires.

 

Déjà en 1776, Condillac disait dans son "Commerce et gouvernement" que tout échange crée un gain pour les deux co-échangeurs, donc pour l’humanité. Les économistes d’aujourd’hui l’enseignent à leur étudiants. Je me permet de vous suggérer la lecture de livres tels , les "principes d’économie moderne" de Stiglitz, édition De Boek, ou bien "les principes d’économie" de Gregory Mankiw. édition economica. Une telle lecture achèvera de vous convaincre sur la création de valeur sonnante et trébuchante par le seul échange volontaire.

 

L’avantage "ressenti" devient un nombre, un montant de monnaie. Vous parlez de la valeur "ressentie" comme si elle aurait été un sentiment abstrait. Il existe une parfaite équivalence entre la valeur "ressentie" et un nombre représentant cette valeur "ressentie". Les exemples pédagogiques foisonnent pour expliquer cette correspondance, voire cette équivalence entre une valeur "ressentie" et un nombre.

 

Ce que vous dites sur la monnaie n’est pas formellement inexact, mais vous omettez l’essentiel de la nature de la monnaie et de la création monétaire. Le principe de la création monétaire ne doit rien aux Etats. Les Etats ont établit un monopole monétaire aux 19eme et 20eme siècle pour des raisons de pouvoir et de fiscalité. Une tel monopole étatique était inutile. Des monnaies privées modernes, émises par des banques écossaises, ont parfaitement fonctionné entre 1700 et 1850. Chaque billet de banque est un titre financier émis par cette banque. Le rôle de l’Etat est facultatif et, a mon avis, nuisible dans la création monétaire. Hayek, prix Nobel d’économie 1974, prônait la privatisation des monnaies.


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