Cher Le Furtif,
Certes, comme en 1789, ce qui met le feu aux poudres déjà prêtes à s’enflammer est le comportement de cynisme méprisant des puissants du moment.
Dans le 92, de ce côté, les citoyens sont "choyés".
Mais, quand le feu prend dans le château d’un baron du département, les autres barons se disent avec raison que le feu peut aussi prendre chez eux.
Santini a des écuries à nettoyer avec l’affaire Hamon, Neuilly est devenue un "Dallas" où les comptes n’ont pas fini de se régler à travers des haines inexpiables, le nouveau maire de Colombes va faire un audit de la gestion de Mme Goueta, et les dossiers Pasqua sortent des placards où ils étaient rangés en bon ordre à l’abri des regards indiscrets.
Il est vrai que le coup d’envoi des grands mouvements est donné souvent par les puissants eux-mêmes, qui se croient, bien à tort, intouchables et inamovibles à vie.
La morgue et l’arrogance sont de très mauvaises conseillères en politique, même en République. En abuser conduit à des effondrements brusques aux conséquences imprévisibles.
Mais, le futur est "plein d’avenir citoyen".
Bien amicalement,