@Jean Larson
Je vous recommande de vous renseigner avant de poster ce type de commentaire. Ce papier, qui ne reflète pas la position de l’OCDE, et qui date de 1996, commente l’impact de politique de réajustement financiers dans les pays en voie de développement. Cela n’a rien à voir avec la politique de l’éducation. Pour avoir une idée de la position de l’OCDE sur l’éducation, iL suffit de lire ses publications officielles ; Par exemple, le dernier « Regard sur l’éducation » de 2007, qui indique :
"Rares sont les pays qui, pour doter la société d’une population plus instruite, peuvent se permettre de compter uniquement sur les familles disposant d’un abondant capital financier et/ou humain.
Les pays parviennent avec une efficacité très variable à permettre aux élèves issus des milieux ouvriers à accéder à l’enseignement supérieur. La baisse du nombre d’emplois non qualifiés dans les pays développés suggère que les travailleurs ayant un faible niveau de qualification risquent de devenir une charge croissante pour la société et de faire l’objet d’inégalités de plus en plus marquées. Égaliser les chances des élèves qui sont favorisés et de ceux qui le sont moins n’est pas seulement une question d’équité ; c’est aussi un moyen d’élargir les possibilités de recrutement afin de pourvoir les emplois hautement qualifiés et d’accroître la compétitivité globale de la main-d’oeuvre."
Contrairement à vous et à l’auteur, je connais de nombreuses personnes qui ont collaborées ou collaborent aux travaux de la direction de l’Education de l’OCDE, et qui défendent l’investissement public dans l’éducation, ce qui est la position de l’OCDE. Le fait de vouloir ensuite rationaliser les dépenses pour améliorer l’efficacité du système n’a rien à voir avec une position idéologique de l’OCDE. IL suffit de regarder les résultats de l’étude PISA pour constater que certains systèmes fonctionnent mieux que d’autres à dépense égale.