J’ai le sentiment que la plupart des gens adhèrent beaucoup plus aux principes du libéralisme qu’aux principes du socialisme ou du nationalisme. A mon sens, la grande difficulté pour les libéraux n’est pas tant de convaincre sur les principes que d’expliquer comment ils pensent les mettre en oeuvre.
Sur le plan économique en particulier, car il y a en France une grande confusion entre libéralisme et capitalisme, confusion savamment entretenue par les spécialistes de la politique de l’épouvantail (loi de la jungle, renard libre, théorie du complot, etc...)
Hors, pour expliquer une politique, il faut pouvoir exister sur la scène politique, et c’est là le début d’un cercle vicieux sans fin : Faute d’explications, pas d’adhésion, faute d’adhésion, pas d’existence politique, faute d’existence politique, pas d’explications, faute d’explications, pas d’adhésion...
Ce cercle vicieux n’est pas une fatalité. Internet permet à n’importe quelle personne de bonne volonté et un tantinet ouverte d’esprit de trouver les informations nécessaires pour faire s’évaporer les clichés habituels.
Mais internet ne fera pas disparaître ce blocos institutionnel qui annihile toute possibilité de débat et l’émergence de nouveaux courants politiques : le scrutin majoritaire.