Ce que je vous reproche, c’est de ne pas déclarer clairement votre position anti-euthanasie, et pourquoi pas vos convictions religieuses. A partir de là, votre article parait viser à décridibiliser cette dame de maniere hypocrite.
Comme je l’ai dit plus haut, que cette dame ait refusé de se droguer change tres peu de choses au fond du probleme. Sa vie était devenue insupportable pour des motifs que tout le monde comprend bien.
Essayer de rendre cette dame "coupable" de son probleme et sous-entendre qu’elle aurait pu "se soigner" cherche à dévier le probleme d’une façon peu glorieuse et peu respectueuse.
Personnellement, je suis pro-euthanasie, dans le sens ou tout le monde devrait avoir le droit de mettre fin à sa vie dans la mesure où elle est insupportable.
Je propose que les cas posant probleme soient examinés par une commission tri-partite comportant un ou plusieurs membre de la justice, de la médecine et de la société civile. Et surtout pas de religieux.
Je pense que la question de l’euthanasie ne peut être discutée sereinement à cause d’une minorité religieuse aggripée à des dogmes irresponsables. Le "respect de la vie" dont ils parlent n’est que l’expression de la peur de la mort, transformée en sacralisation excessive et obtue de la vie, qu’il faut défendre à n’importe quel prix, y compris ceux de l’indignité et de la souffrance.
Les politiques refusent d’assumer leurs responsabilités par peur de s’aliéner un électorat catholique, et de s’avancer dans un débat peu porteur politiquement. Honte à eux.
Voilà, pour mes positions, que je n’ai pas peur d’afficher.