Je pense que l’on peut laisser l’OCDE tranquille. Le véritable lieu de décision est l’OMC. La privatisation des services publics est leur cheval de bataille depuis plusieurs années - ces services représentent en effet 40% de la productivité européenne (voir la politique de l’ANMA). Les directives de l’OMC sont ensuite imposées à l’Union européenne (voir les textes traitant du "commerce des services de l’éducation, de la santé, de l’environnement, de la culture, etc.) qui enfin les répercutent dans les pays membres. L’éducation représente un énorme enjeu financier.Selon le plan établi au milieu des années 90 - il fallait commencer par privatiser la formation professionnelle, avant de s’attaquer à l’enseignement supérieur (voir le cas de la Grande-Bretagne - avec Google ou McDonald), puis à celui de l’enseignement secondaire (il existait en 2005 plus de 250 écoles privées appartenant au Groupe Vivendi). On remarquera entre autres qu’en ce moment, l’Union européenne travaille à la standardisation des diplômes d’enseignement à travers tous les pays qui la composent, tout en rédigeant des nouvelles directives sur les minimum requis pour pouvoir enseigner hors de son pays. Tous ces changements ne sont pas mis en oeuvre en même temps dans tous les pays, mais en nous informant sur ce qui se passe ailleurs, nous pouvons nous faire une idée des changements qui interviendront en France.. Ainis, pouvons-nous bénéficier de l’expérience britannique en matière de transports et ou de services postaux, tout comme de celle du Portugal en maitère d’éducation avec ses 2000 écoles supprimées. - Portugal qui connait aujourd’hui une réforme de sa carte judiciaire avec suppression des petits tribunaux, après celle de ses bureaux de poste et de ses écoles.