Toutes les écoles juridiques de l’Islam ont approuvé le principe du djihad offensif (guerre de conquête jusqu’à que l’Islam règne sans partage) et ont fixé pour cela des modalités très semblables, inspirées des textes coraniques et de l’exemple du prophète, lesquelles prévoient la mise en esclavage des vaincus comme une règle usuelle, à tel point que l’esclavage est devenu le fondement même de l’économie islamique.
En outre, les règles sociales de l’esclavage fondées sur le Coran ne condamnent jamais le principe de l’esclavage, même si elles recommandent de libérer des esclaves de temps en temps (pour expier une erreur ou faire acte de vertu, par exemple). SI bien que dans l’ensemble, la pratique de l’Islam, de la religion islamique fondée sur les textes sacrés, favorise mille fois plus la production et la commercialisation d’esclaves que leur affranchissement.
D’ailleurs, si l’esclavage a disparu dans les pays musulmans, ce n’est pas à la suite de réformes de nature religieuse, donc affectant l’interprétation de l’Islam des textes, mais par des influences politiques. Et là où la religion islamique redevient une source de loi, l’esclavage refait son apparition.
Car rien de sérieux et de concret ne dit qu’aujourd’hui, un collège de juristes musulmans qui, comme ses prédécesseurs d’il y a mille ans, disposerait du pouvoir de légiférer librement sur la base des textes, ne réintroduirait pas l’esclavage (entre autres).
On veut croire que l’Islam peut être interprété. Et peut-être faut-il le croire. Mais il semble certain que ce ne sera pas grâce à ceux des Musulmans qui veulent croire en la légitimité de ces textes sacrés.