On n’a pas du bien se comprendre. Je n’ai aucune intention de parlementer, et encore moins de me justifier, avec un rageux agressif qui me saute dessus pour deux lignes où je ne fais que dénoncer des faits. Et de partir dans de grandes diatribes justificatives sur les crimes de l’Occident, l’horreur supposée du catholicisme.
Je connais les gens comme vous. J’en ai croisé des centaines. Toujours la critique aux lèvres, prêts à cracher sur la civilisation qui les a vus naître pour justifier vis-à-vis de leur bonne conscience le fait qu’il y a de la misère sur terre. Et de mettre sur un pied d’égalité erreurs de bonne volonté et crimes terroristes. D’assimiler joyeusement passé et présent. Ca va aller, j’ai déjà donné.
Vous m’avez compris, je ne souhaite pas m’entretenir avec vous. Vous n’avez qu’à considérer que vous détenez la vérité, vous le faites de toute façon sans que je vous le suggère. Je n’espère même pas un peu d’humanité de votre part : après tout c’étaient des chrétiens, donc ça va... Quand les gens comme vous cesseront de voir en l’Occident un manichéen oppresseur, peut-être que là il y aura de quoi avancer. On en est très, très loin. Et pour vous qui dites vous démarquer des média classiques, je vous trouve au contraire particulièrement influencé par les courants de pensée alter-idéologiques qui y pullulent. Peu importe que vous le compreniez ou non, je ne suis pas là pour ouvrir les yeux aux aveugles. Mais vous vouliez mon opinion, vous l’avez.