Cher Bernard,
Vous vivez en direct "la révolution internet" avec AGORAVOX.
L’autocensure que s’imposent les médias traditionnels sur non pas l’Éducation nationale, mais sur le fonctionnement de son administration, peut être ainsi révêlée par Internet. Certains se donnent pour alibi de ne surtout pas donner d’arguments aux adversaires de l’École publique. D’autres regardent plutôt du côté de leurs ventes, car chaque établissement scolaire est un abonné ou peut le devenir : autant ne pas fâcher les décideurs de l’institution !
Tous ces faits portés désormais à votre connaissance vous étaient jusqu’ici soigneusement dissimulés, restant confinés dans des cercles restreints.
Excusez-moi de vous faire entrer dans la cour des miracles. Mais cela peut avoir pour effet de faire prendre conscience qu’on n’en est pas venu à ce chaos par hasard. Il faut bien que l’administration chargée de l’ordre dans les établissements ait une part de responsabilité.
Notez que tous ces faits ont un point commun : le mépris de la loi dans cette institution quand son respect dérange ses intérêts, dont la définition est à géométrie variable. "L’intérêt du service" ou "l’intérêt des élèves" ressemblent à la notion de "raison d’état" .
Il serait donc aisé de remédier à ses dysfonctionnements par le seul respet du Droit. Cela ne coûterait pas un sou ! Mais qui se soucie du Droit aujourd’hui ? Il arrive même que les juges n’aient que peu d’égards pour l’autorité de la chose jugée. Paul Villach